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Acte n° 4 – 1127 – charte – incorporation
Audin, évêque d’Évreux, donne aux moines du Bec, pour leur propre usage, la vicairie de l’église Saint-Hilaire de Tillières [-sur-Avre] et les chapelles Saint-Christophe et Saint-Nicolas, avec toutes leurs dépendances, pour le soutien des moines demeurant à Tillières, sauf en tout le droit épiscopal. Le prêtre, qui fera preuve de toute l’obéissance et la révérence à l’égard de l’évêque, et auquel les moines procureront de quoi vivre raisonnablement, résidera dans l’église.

Acte n° 43 – 1159 – charte – incorporation
Rotrou, évêque d’Évreux, concède à l’abbaye du Bec les églises de Marbeuf avec deux parts de toutes les dîmes leur appartenant et deux parts de l’autel aux trois grandes fêtes annuelles : Pâques, Noël et la Toussaint. Jean, fils d’Hugues de Gisors, a rendu dans les mains de l’évêque ces églises, qu’Hugues, son père, et Payen, son grand-père, avaient auparavant données à l’abbaye du Bec. L’abbaye aura deux parts de toutes les dîmes après la mort d’Hugues et de son frère Foulques, prêtres desservant ces églises au moment de la donation épiscopale. Après le décès de ces derniers, l’abbaye du Bec présentera à l’évêque d’Évreux les prêtres qui devront desservir ces églises.

Acte n° 47 – […1147, 26 décembre-1160…] – charte – incorporation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie et confirme que Guillaume [de Glos], doyen de l’Église d’Évreux, a donné aux moniales de Chaise-Dieu les revenus qu’il avait dans l’église du Bois-Maillard : les deux tiers de la dîme, dix sous par an prélevés sur l’autel et la moitié des chandelles et de la cire à Noël et à l’Assomption. Robert, frère du doyen Guillaume, a concédé aux moniales la présentation du prêtre, sauf toutefois la maison de ce dernier située près de l’église et le verger avec toutes ses dépendances. L’évêque a donné cette église et lesdits revenus aux moniales, prenant soin de déterminer chacun de ces revenus afin qu’il n’y ait pas à l’avenir de motif de litige entre les moniales et ledit Robert ou ses héritiers.

Acte n° 93 – [1181-1183, 26 novembre] – charte – incorporation
Jean, évêque d’Évreux, notifie que [Guillaume de Garlande,] Thomas de Tournebu et Richard d’Écrosville, qui prétendaient avoir le droit de patronage de l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville, de la chapelle de Marbeuf et des autres chapelles appartenant à ladite église, ont donné tout ce droit à l’abbaye du Bec, en présence de l’évêque. L’évêque a donné à l’abbé et aux moines du Bec deux parts de toutes les dîmes appartenant à l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville, alors vacante, et deux parts des oblations de l’autel à Pâques, à Noël et à la Toussaint, ainsi que le droit de percevoir les dîmes et les oblations de la chapelle de Marbeuf.

Acte n° 101 – 1190 [avant le 4 juillet] – charte – incorporation
J[ean], évêque d’Évreux, confirme la donation de l’église de Roman à l’abbaye et aux moines de Lyre, faite par Rotrou, archevêque de Rouen [lorsqu’il était évêque d’Évreux], et par Gilles, son prédécesseur, avec l’accord de S[imon] de Grandvilliers. Après le décès du prêtre de ladite église, l’abbé présentera le nouveau prêtre à l’évêque, la vicairie étant réservée pour ledit prêtre, et deux parts de la dîme l’étant pour l’abbé.

Acte n° 108 – 1198 – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, considérant la dignité (honestas), la foi et l’hospitalité des moines du Bec, donne à ces derniers deux gerbes de la dîme de l’espace cultivé qu’ils possèdent au Plessis-Mahiet, du fief de Barquet, et que Bouchard, alors titulaire de l’église (persona) de Barquet avait résignées dans sa main. Ces deux gerbes sont à posséder en libre et franche aumône et à convertir pour les usages propres des moines, au profit du luminaire de leur église.

Acte n° 118 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, donne aux moines de Tillières[-sur-Avre] la vicairie de Saint-Hilaire de Tillières avec toutes ses dépendances, pour leurs usages propres, sauf en tout le droit épiscopal. Un prêtre desservira l’église Saint-Hilaire et il s’engagera, en prêtant serment à l’évêque d’Évreux, à faire preuve du respect et de l’obéissance dus à celui-ci, tant qu’il résidera dans ladite vicairie.

Acte n° 119 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, considérant l’affliction de l’abbaye du Bec, qu’il sait être au service du soulagement des pauvres, concède à cette maison, pour ses propres usages à perpétuité, l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville avec toutes ses dépendances, les chapelles de Marbeuf, d’Écrosville, de Phipout et du Mesnil-Broquet, avec toute la dîme du blé, deux parts des menues dîmes et deux parts des oblations lors des trois grandes fêtes annuelles. Ceux qui, sur présentation de l’abbé du Bec et du couvent, percevront la part restante des menues dîmes acquitteront intégralement les droits épiscopaux et les tailles de l’évêque et de l’archidiacre.

Acte n° 120 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, donne aux moines du Bec l’église d’Émalleville avec toutes ses dépendances, pour leurs usages propres, pour le soutien de l’abbaye et des pauvres du Christ, sauf en tout le droit épiscopal et le soutien d’un prêtre convenable qui, institué par l’évêque sur présentation des moines, desservira cette église.

Acte n° 128 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, pour le soulagement de leur pauvreté, concède aux moniales de Chaise-Dieu toute l’église de Fouqueville avec toutes ses dépendances, après que L[uc], doyen [du chapitre cathédral] d’Évreux, l’a abandonnée, afin qu’elles la possèdent intégralement à perpétuité pour leurs propres usages, sauf le service divin (obsequium) de cette église et des chapelles qui en dépendent. Il a été convenu entre l’évêque et les moniales que ces dernières verseraient cent sous de l’autel et la moitié des dîmes annuelles audit L[uc], tant qu’il vivra.

Acte n° 140 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre l’église de Roman et ses dépendances, que leur ont données en aumône Simon de Grandvilliers et Simon, fils de ce dernier. Cette confirmation intervient après que l’évêque a vu les chartes de Simon de Grandvilliers, de Rotrou, archevêque de Rouen, de Gilles, évêque d’Évreux, et du pape Urbain III attestant les droits des moines. Ces derniers auront deux parts du blé de cette église.

Acte n° 144 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche] que leur avaient donné Luc de la Barre et Henri de Bosc-Renoult, avec l’accord de Gilles, évêque d’Évreux. Il accorde à l’abbaye deux parts de la dîme de Bosc-Renoult, données par les mêmes, pour qu’elles soient converties à l’usage propre des moines, ainsi que cinq sous à payer par le vicaire de cette église chaque année à la Saint-Rémy, sur les revenus de l’autel.

Acte n° 151 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’il a donné toute la dîme du blé de l’église Saint-Pierre de Huest, sauf la dîme de la guède, aux lépreux de Saint-Nicolas d’Évreux, pour le soutien de leur maison dont il connaît la grande pauvreté. Le prêtre qui desservira cette église percevra sans difficulté tout le reste des revenus de l’autel : les oblations, les menues dîmes, la dîme de la guède et tous les autres revenus. Pour éviter à l’avenir tout conflit à propos du droit de patronage de cette église, donné par Gautier de West, F. et A[dam], ses frères, l’évêque confirme ce droit aux lépreux.

Acte n° 152 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, compatissant à l’affliction des moines de Saint-Ouen de Rouen, qui possédaient depuis longtemps les deux tiers de la dîme de l’église de Daubeuf[-la-Campagne], leur donne le troisième tiers de cette dîme, après que Richard, chantre d’Évreux et titulaire de ladite église, y a renoncé en leur faveur. Ce tiers de dîme est attribué, en perpétuelle aumône, aux usages des moines malades. Le vicaire perpétuel [de cette église] percevra toutes les oblations, tant en pain qu’en autres choses, la moitié des droits de relevailles, un tiers du lin, du chanvre et de la laine, tout le reste des menues dîmes et, chaque année, six setiers de blés, dont trois de froment et trois de gros blé, dans la grange des moines. Il paiera aux moines malades cinq sous, monnaie d’Angers, de redevance annuelle (pensio) à Noël, et s’acquittera des droits épiscopaux. Les moines malades percevront tout le reste de ce qui revient à ladite église.

Acte n° 159 – 1204 – charte – incorporation
Luc, évêque d’Évreux, à la demande de Geoffroy, abbé, et des moines de Saint-Ouen de Rouen, donne à ces derniers la troisième gerbe de la dîme de la paroisse de Daubeuf[-la-Campagne], à convertir à l’usage de l’infirmerie de l’abbaye. Il confirme également aux moines les deux gerbes qu’ils possèdent depuis longtemps, de sorte qu’ils perçoivent toutes les dîmes de cette paroisse. Le vicaire de l’église de Daubeuf percevra toutefois chaque année dans la grange de Daubeuf, par la main du bailli des moines, un muid de blé dont six setiers de froment et six setiers de méteil, ainsi que toutes les dîmes du lin et du chanvre, un tiers des dîmes de la guède, de la laine, des agneaux et de toutes les menues dîmes, toutes les offrandes, tout l’autelage et le reste de ce qui appartient à l’autel, deux acres de la terre d’aumône et la moitié des droits de relevailles des paysannes, sauf la redevance (pensio) de cinq sous qu’il rend chaque année aux moines.

Acte n° 168 – 1209, juillet – charte – incorporation
L[uc], évêque d’Évreux, puisque le chapitre d’Évreux a reçu le droit de patronage de l’église d’Ormes, concède aux chanoines, avec cette église, pour leurs propres usages et l’augmentation de leur patrimoine commun, toutes les dîmes du blé appartenant à ladite église, sauf ce qu’il retient pour les besoins de la vicairie : dix-huit setiers de blé à la mesure d’Évreux, ou un muid à la mesure du Neubourg, dont un tiers de froment, un tiers de méteil et un tiers d’avoine, ainsi que l’autelage, sauf le droit épiscopal.

Acte n° 190 – 1215, septembre – charte – incorporation
Luc, évêque d’Évreux, avec l’accord de R[aoul], doyen, et du chapitre d’Évreux, considérant la pauvreté du prieuré de Chaise-Dieu, donne à la prieure et aux moniales tout le blé de l’église Saint-Hilaire de Nogent[-le-Sec], dont elles possèdent le droit de patronage, avec toutes les dîmes qu’elles possèdent déjà dans cette paroisse et celles qu’elles pourront y acquérir. Le vicaire de cette église et ses successeurs, qui seront investis par l’évêque d’Évreux sur la présentation de la prieure et des moniales, recevront tout l’autelage avec les menues dîmes, la terre d’aumône, les autres revenus et un muid de blé, à la mesure de Conches[-en-Ouche], à percevoir dans la grange des moniales à la Toussaint, pour moitié en seigle et pour moitié en avoine. Gilles, archidiacre du lieu, et Richard, prêtre desservant cette église, ont donné leur accord à cette donation, à condition qu’il ne soit nullement porté atteinte au droit de Richard, tant qu’il tiendra et voudra posséder cette église.

Acte n° 192 – 1215, septembre – charte – incorporation
Luc, évêque d’Évreux, donne à l’abbé et aux moines de Saint-Taurin d’Évreux, pour leurs usages propres, la troisième gerbe [de dîme] appartenant à la part du prêtre (presbyteratus) et à la vicairie de l’église de Cissey, avec les deux gerbes qu’ils y possédaient déjà depuis longtemps, étant retenu [pour le prêtre] sur cette troisième gerbe un muid de blé, avec l’autelage et la terre d’aumône appartenant à l’église, à l’exception d’une acre de terre qui restera aux moines avec le fonds sur lequel se situe la grange. L’évêque donne également aux moines sept livres à prendre sur la vicairie de Notre-Dame de Caudebec[-lès-Elbeuf], et à convertir à l’usage de leur infirmerie, avec la portion qu’ils y percevaient déjà depuis longtemps.

Acte n° 217 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – incorporation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme aux moines du Bec l’église de Saint-Aubin d’Écrosville avec ses chapelles et ses dépendances, telles que Garin, évêque d’Évreux, la leur avait auparavant concédée, à posséder intégralement pour leur usage propre, à perpétuité. Les moines présenteront toutefois à l’évêque d’Évreux un vicaire idoine pour la vicairie de cette église. Celui-ci, comme ses successeurs après lui, aura tout l’autelage, toutes les menues dîmes, les revenus de l’autel, trois hôtes dans le cimetière – dont David et le fils d’Arnaud, la maison qui avait appartenu à Luc et la maison du vicaire. Ce dernier rendra un besant aux moines, pour toujours, à Pâques. Les moines auront tout le reste de cette église : tout le blé, le reste des hôtes et toute la terre d’aumône. Ils présenteront également à l’évêque, pour la vicairie de Marbeuf, un vicaire idoine, qui aura toutes les menues dîmes, l’autelage et une maison. Les moines auront tout le reste de l’église de Marbeuf : tout le blé, tous les hôtes et toute la terre d’aumône.

Acte n° 231 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – incorporation
L[uc], évêque d’Évreux, donne au doyen et au chapitre d’Évreux, à l’usage commun des chanoines, deux parts des dîmes du blé qui appartiennent au bénéfice de l’église Saint-Ouen de Mancelles, dans le doyenné de Lyre.

Acte n° 245 – 1220, octobre – charte – incorporation
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie que Guillaume Bole, chanoine d’Évreux, avait acquis de Guillaume, seigneur de Sacquenville, le droit de patronage de l’église de Saint-Clair-d’Arcey et qu’il avait remis le pouvoir de disposer à sa guise de ce droit, ainsi que de l’église de Saint-Clair, dans la main de Luc, évêque d’Évreux, avec l’accord de Guillaume Bole et de Guillaume de Sacquenville. Mais ce qu’avait prévu à ce propos l’évêque Luc, empêché par une longue maladie puis emporté par la mort, est resté imparfait. Peu de temps après, puisque le pouvoir de disposer de ce patronage et de cette église lui a été dévolu, l’évêque Raoul, considérant la pauvreté de son église [cathédrale] et les charges qui pèsent sur elle, décide que toute la dîme du blé [de l’église de Saint-Clair-d’Arcey] appartiendra à l’église d’Évreux, dont deux tiers pour augmenter le patrimoine commun [des chanoines] et le dernier tiers pour célébrer l’anniversaire de Guillaume Bole et des ancêtres de celui-ci. Il concède tout le reste des dépendances de cette église à la vicairie, réservant pour toujours le patronage de cette vicairie pour lui-même et ses successeurs.

Acte n° 256 – 1223 – charte – incorporation
R., évêque d’Évreux, confirme la donation du patronage de l’église Saint-Martin de Mousseaux au doyen et au chapitre d’Évreux, faite par Jean de Ferrières et Guy de la Cour au moyen d’une charte que l’évêque a examinée. Pour que cette donation soit plus avantageuse, celui-ci donne au doyen et au chapitre toutes les dîmes du blé de cette église, à posséder librement et à perpétuité pour leurs usages propres, étant retenus un muid de blé à la mesure d’Évreux, les menues dîmes et les revenus de l’autel à l’usage du vicaire desservant cette église. Ce dernier sera présenté à l’évêque par le doyen et le chapitre lorsque l’église sera vacante et il répondra des droits de synode.

Acte n° 257 – 1223 – charte – incorporation
R., évêque d’Évreux, avec l’accord du doyen et du chapitre cathédral d’Évreux, donne aux moniales de Saint-Sauveur d’Évreux toutes les dîmes du blé de l’église Notre-Dame de Guichainville, telles que le chapelain de cette église les possédait auparavant. Il leur confirme également les dîmes qu’elles tenaient et percevaient déjà dans cette paroisse, par une donation qu’il leur avait faite, attribuant ces dîmes à leur usage propre. Un muid de méteil, la terre d’aumône, les autres menues dîmes et tous les revenus de l’autel sont réservés à l’usage du vicaire desservant cette église, que l’abbesse et les moniales présenteront à l’évêque lorsque l’église sera vacante. Ce vicaire répondra de ce qui relève de la dignité épiscopale et il acquittera chaque année cinq sous à l’abbesse et aux moniales, en leur qualité de patrons [de l’église]. Sont préservées la décision prise par Luc, évêque d’Évreux, concernant la chapelle du Buisson-Garembourg, et la donation faite par lui à cette chapelle, tant en dîmes qu’en autres choses, avec l’accord de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur, du doyen et du chapitre d’Évreux, comme cela est contenu dans des écrits authentiques. Est également préservé ce qui a été anciennement attribué à la fabrique de l’église de Guichainville.