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Acte n° 20 – [1142…] – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme que, puisque leurs agents (ministri) ne rendaient pas intégralement à l’abbaye Notre-Dame de Lyre la dîme du tonlieu et des moulins de Pacy, que celle-ci possédait depuis longtemps, Guillaume fils d’Eustache, seigneur de Pacy [-sur-Eure], et Roger, frère de ce dernier, ont concédé à ladite abbaye, à la demande de l’abbé Hildier, toute la dîme hebdomadaire du tonlieu et des moulins de Pacy, pour que l’abbaye ait dorénavant à perpétuité et sans conteste cette aumône de leurs prédécesseurs. Pour que cela soit fait de manière plus assurée et tranquille, il a été décidé que les moines enverraient des hommes de leur choix pour recevoir les revenus desdites dîmes sans contestation et pour les conserver. L’évêque menace d’anathème ceux qui, à l’avenir, porteraient atteinte à cette concession.

Acte n° 25 – [1148, 21 mars-1148, mai] – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie à T[hibaud], archevêque de Cantorbéry, Henri, archevêque d’York, à leurs suffragants et à tous les prélats d’Angleterre que Philippe, évêque de Bayeux, et Joscelin, évêque de Salisbury, se sont entendus, en présence de plusieurs évêques et autres personnes, sur le différend qui existait entre eux à propos de certaines choses retirées au trésor de l’église de Salibury. À Rouen, en présence de Rotrou, Philippe a rendu à Joscelin, par la main de Néel, moine de Saint-Étienne de Caen, et d’Albert, portier d’Harcourt, un bracelet couvert de feuilles d’or et orné de pierres précieuses, et il lui a également donné dix marcs d’argent, terminant ainsi totalement la querelle qui existait entre eux.

Acte n° 30 – [1157, 17 juillet] – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, Richard, évêque de Londres, Robert, évêque de Bath, Guillaume, évêque de Norwich, Hilaire, évêque de Chichester, Gilbert, évêque d’Hereford, et Robert, évêque de Lincoln, notifient le règlement, en leur présence, par délégation du pape Adrien [IV], du conflit qui opposait Thibaud, archevêque de Cantorbéry, et Sylvestre, abbé de Saint-Augustin de Cantorbéry, à propos de la profession d’obédience due par le premier au second. Le pape avait en effet ordonné que l’abbé donne cette profession dans un délai de trente jours après réception des lettres pontificales, comme tout abbé dudit monastère l’avait fait à l’égard de tout archevêque de Cantorbéry. Mais, comme l’abbé refusait de reconnaître que ses prédécesseurs donnaient bien cette profession, bien que cela soit publiquement connu dans le royaume, des hommes religieux ont juré sur les évangiles avoir vu et entendu Hugues, prédécesseur de Sylvestre, donner ladite profession à Guillaume, alors archevêque de Cantorbéry, selon l’usage et sans contradiction. Lesdits évêques ont par ailleurs vu des cédules dans lesquelles ils ont trouvé écrites les professions données par beaucoup d’abbés dudit monastère. L’abbé, suivant l’exemple de ses prédécesseurs, prononce alors la profession d’obédience, en l’accompagnant d’un signe de croix. Ses paroles sont rapportées par les évêques, qui en concluent qu’aucun conflit ne devra plus exister sur cette question.

Acte n° 37 – 1158, 27 mai – deperditum – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, règle un différend entre les moines de Coulombs installés à Blaru et Philippe de Blaru, ce dernier promettant de ne plus inquiéter les moines. L’acte précise que Rotrou est le frère de Robert du Neubourg qui, sur ordre de Henri [II], roi d’Angleterre, tient la justice de toute la Normandie, et que ledit Philippe a des enfants nommés Pierre, Hugues, Yves et Gautier.

Acte n° 39 – 1158 – deperditum – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, donne une charte à propos d’un conflit réglé entre les moines de Coulombs et Hugues de Ferrières, à propos d’une dîme : ledit Hugues, avec sa femme Nazilia et son fils Richard, a abandonné ladite dîme.

Acte n° 45 – 1160 – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie la paix intervenue, en sa présence, entre Étienne, abbé de Thiron, et Gervais, abbé de l’Estrée, à propos de toutes les dîmes que le prieuré d’Heudreville réclamait à l’abbaye de l’Estrée, c’est-à-dire toute la dîme de la terre de Burgunvilla, un tiers de la dîme de la terre des Forges et de la terre que leur a donnée Payen de Tranchevilliers, un tiers de la dîme de la terre que leur a donnée la dame de Mesnil[-sur-l’Estrée] et de la terre que leur a donnée Gilbert de Monthuley. Pour toutes ces dîmes, les moines de l’Estrée rendront au prieuré d’Heudreville chaque année, à la Toussaint, deux setiers de froment, quatre setiers de seigle, et six setiers d’avoine, à la mesure d’Illiers[-l’Évêque].

Acte n° 46 – […1157-1160…] – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit, à Évreux, entre les moines de Saint-Père de Chartres et Mascelin, prêtre de Chandai, pour certains revenus de l’église appartenant aux moines dans l’église de Chandai, et que Mascelin voulait diminuer. Les moines et Mascelin ont soutenu leur cause respective assez longtemps devant l’évêque, et Mascelin, reconnaissant finalement qu’il avait commis une injustice, a fait droit aux moines dans la main de Thibaud, prieur de Saint-Père, et leur a abandonné les revenus qu’ils réclamaient. Par conséquent, partout où Mascelin aura des droits sur une dîme du blé, les moines auront les deux tiers de cette dîme et Mascelin un tiers. Les moines auront également la moitié des menues dîmes des agneaux, de la laine, du lin, et de tout ce qui fait partie des menues dîmes, ainsi que la moitié de toutes les oblations faites aux cinq grandes fêtes annuelles : à Noël, à l’Épiphanie, à la Chandeleur, à Pâques et à la Toussaint. Tous les pains coutumiers de Noël, de Pâques et de l’Ascension seront répartis à parts égales entre les moines et Mascelin. Ledit prêtre tiendra toute sa vie deux hôtises situées dans le cimetière, et les moines les auront après sa mort. L’évêque donne ledit cimetière aux moines, pour qu’ils le possèdent à perpétuité. Le serviteur qui lèvera la dîme de Mascelin prêtera serment de fidélité aux moines, et le serviteur des moines prêtera le même serment de fidélité à Mascelin. Ce dernier a promis de ne faire aucun tort ou dommage aux moines concernant les dîmes qui appartiennent à son fief et, s’il ne tient pas cette promesse, il rendra aux moines les cinquante sous qu’il a reçus d’eux. À la demande de Mascelin, l’évêque s’est porté garant de la restitution de ces cinquante sous et du respect de tout le présent accord par Mascelin. Celui-ci, mettant sa main dans celle de l’évêque, a juré qu’il respecterait fermement cet accord.

Acte n° 50 – […1157-1162…] – charte – règlement conflit
R[otrou], évêque d’Évreux, et Richard du Hommet, connétable du roi, tous deux justiciers du roi, notifient qu’en leur présence, lors des pleines assises tenues à Rouen, Geoffroy de Brucourt, Gilbert de Brucourt et Robert fils de Mathilde ont abandonné pour toujours à Michel, abbé, et à l’abbaye de Préaux la présentation de l’église de Brucourt, à propos de laquelle un conflit existait entre eux depuis longtemps.

Acte n° 51 – 1163 – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit, par son intermédiaire, entre les moines de l’Estrée et le prêtre d’Heudreville engageant avec lui ses successeurs. Ce conflit portait, d’une part, sur la dîme, appartenant audit prêtre, de la terre que les moines tiennent d’Amaury et Payen de Tranchevilliers (un accord avait été trouvé sur ce point devant l’évêque, qui y avait apposé son sceau) et, d’autre part, sur le tiers de la dîme de trois bovées de terre qu’ont les moines du fief de Baudry de Mesnil[-sur-l’Estrée]. Pour tout cela, les moines rendront chaque année, à la Saint-Rémi, quatre setiers de blé d’hiver et deux d’avoine, à la mesure de Muzy.

Acte n° 59 – […1157-1165, avril] – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, tenant la justice du roi en Normandie, notifie que la paix a été faite devant lui et les barons du roi, en cour du roi tenue à Rouen, à propos de la terre située au bout des courtils de Coudray qui était l’objet d’un conflit entre Guillaume, prieur de Vesly, et Payen de Coudray : cette terre a été partagée, de sorte que la moitié reste à perpétuité au prieur et aux moines de Vesly, qui la posséderont en paix, sans que Payen et ses héritiers leur fassent tort.

Acte n° 60 – […1157-1165, avril] – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie le règlement, en sa présence, d’un conflit entre les moines de Saint-Père de Chartres et Pierre, prêtre de Saint-Georges. Ce dernier a abandonné aux moines, à perpétuité, un muid de blé sur les trois qu’il devait, selon lui, avoir chaque année de la dîme de sa paroisse. Les moines ont, quant à eux, abandonné au prêtre la dîme de la terre de son père, pour qu’il la possède aussi longtemps qu’il sera prêtre de l’église de Saint-Georges.

Acte n° 69 – 1173 – charte – règlement conflit
G[illes], évêque d’Évreux, et Yves de Vieux-Pont, archidiacre de Rouen, règlent un conflit entre, d’une part, l’abbé de Saint-Sauveur-le-Vicomte et Guillaume, clerc de ce dernier, et, d’autre part, Olivier de Montcuit, à propos de l’église de Saint-Sauveur-de-Pierrepont. Il a été décidé, en présence de Gilles et Yves investis de l’autorité apostolique, que l’abbé verserait chaque année à Olivier dix quartiers de froment à la mesure du grenier abbatial, jusqu’à ce que ledit abbé ou son successeur lui attribue, selon le choix d’Olivier, la première ou la seconde église qui sera vacante, en dehors de la terre de Jourdain Taisson, le droit et le revenu habituel de l’abbé étant préservés. Le versement de ladite rente en froment cessera alors. Olivier a renoncé par serment à l’église de Saint-Sauveur-de-Pierrepont, à perpétuité, et il a rendu à l’abbé et aux moines de Saint-Sauveur-le-Vicomte les lettres du pape qu’il avait demandées sur cette affaire.

Acte n° 91 – 1182 – charte – règlement conflit
J[ean], évêque d’Évreux, notifie un accord entre l’abbaye Notre-Dame de la Trappe et l’abbaye de Corneville, à propos de leurs dîmes dans la paroisse de Mélicourt, près de la grange du Chêne-Haut-Acre. L’abbaye de la Trappe rend à l’abbaye de Corneville dix-huit sous, monnaie d’Angers, chaque année, le jour de la Saint-Martin d’hiver, et l’abbaye de Corneville concède à l’abbaye de la Trappe toutes les dîmes qu’elle avait acquises dans la paroisse de Mélicourt, pour qu’elle les possède toutes librement et à perpétuité à partir du jour de cet accord.

Acte n° 92 – 1183 – deperditum – règlement conflit
Jean, évêque d’Évreux, règle un conflit entre les moines de la Croix-Saint-Leufroy et les chanoines de Sausseuse, avec l’accord de Gautier, abbé de la Croix, et de Gilbert de Rouen, prieur de Sausseuse.

Acte n° 110 – 1199 – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit entre les moines de Lyre et Gilbert des Minières au sujet du patronage de l’église de Corneuil. Les parties s’en étant remises au témoignage de quelques moines de Lyre, ce patronage est adjugé à la communauté monastique. Sur la présentation immédiate de celle-ci, l’évêque reçoit Gilles, archidiacre, pour cette église. Il accorde également son pardon audit Gilbert pour les torts qu’il avait causés aux moines.

Acte n° 117 – [1193-1201, 16 août] – charte – règlement conflit
G[arin], évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit entre H., prieur de Beaumont[-le-Roger], et R[aoul] de la Chapelle, titulaire [des églises Saint-Nicolas et Saint-Léonard de Beaumont], à propos des redevances annuelles (pensiones) de ces églises. Les parties s’étant constituées en sa présence, l’évêque a appris, par l’aveu public dudit R[aoul] de la Chapelle, fait en présence de plusieurs hommes sages, qu’en vertu d’une ancienne coutume, le recteur de l’église Saint-Nicolas est tenu de payer chaque année une redevance de six livres, monnaie d’Angers, dont dix sous étaient retenus pour les besoins du prieur. Par ailleurs soixante sous, monnaie d’Angers, sont dus chaque année au prieur pour l’église Saint-Léonard, et le prieur doit percevoir les revenus en chandelles de l’église Saint-Nicolas à la Chandeleur et le jour de la Saint-Nicolas.

Acte n° 138 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, règle un conflit entre l’abbaye de Lyre et Jean, prêtre de Chambord, au sujet des dîmes de l’église de Chambord. Jean a reconnu qu’il n’avait aucun droit sur les deux parts de la dîme de cette paroisse, qui appartenaient à l’abbaye, avec le patronage de l’église. Il a remis dans la main de l’évêque le droit qu’il réclamait sur ces deux parts, l’abandonnant à l’abbaye, et il a accepté que l’ensemble du produit de la dîme, les deux parts revenant aux moines et la troisième lui appartenant, soit entreposé dans la même grange, dont toute la paille appartiendra aux moines.

Acte n° 142 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, notifie que Gilbert du Chesne, petit-fils de Gilbert du Chesne, abandonne les réclamations qu’il portait contre l’abbaye de Lyre à propos d’une part du patronage de l’église du Chesne, qu’il confirme la donation faite par son grand-père et par son père, et qu’il reçoit des moines sept livres, monnaie d’Angers.

Acte n° 166 – 1208 – charte – règlement conflit
L[uc], évêque, et Raoul, doyen d’Évreux, notifient le règlement d’un conflit entre Guy, abbé, et les moines des Vaux-de-Cernay d’une part, et Gautier, prêtre du Val-Saint-Germain d’autre part, affaire qu’ils ont entendue par l’autorité apostolique, qui leur avait été déléguée ainsi qu’à Guillaume, archidiacre d’Évreux. Les parties s’étant constituées en présence de l’évêque et du doyen, et n’ayant pas soulevé de réclamation quant à l’absence du troisième juge, alors très malade, le prêtre du Val-Saint-Germain a reconnu en droit, devant les juges et d’autres personnes, avoir juré de respecter ce que dirait l’abbé à propos de ce conflit et de se tenir fermement, sans réclamation, au simple témoignage de celui-ci. L’abbé a dit que, dans la grande dîme du village (villa) du Val-Saint-Germain, les moines auront toujours le tiers du grain et du vin, ainsi que la moitié de la redevance prélevée pour financer la levée (tractus) de cette dîme et de la paille, comme cela est contenu dans une charte de l’évêque de Chartres que les moines conservent. La dîme des pois, des fèves et de toutes les novales, tant celle du prêtre que des autres hommes, sera portée à la grange commune, où le prêtre percevra le tiers du grain et le tiers du vin. Les batteurs de blé et les gardes de la grange devront jurer fidélité au prêtre et aux moines, étant entendu que le convers des moines promettra fidélité au prêtre mais sans prêter un serment de corps, son état religieux (religio) et le respect qu’il doit à l’abbé faisant foi. Les batteurs ne seront pas tenus par la coutume de porter le blé à la maison du prêtre. Le prêtre aura toute la menue dîme, comme cela est contenu dans les lettres des arbitres ayant déjà eu à connaître cette affaire, R[enaud], doyen de Saint-Marcel [de Paris], et Barthélemy, clerc de Bruerie, charte que les moines conservent. Enfin, le pré et la maison du Val-Saint-Germain, auxquels le prêtre avait fait référence, resteront aux moines, comme cela avait été le cas jusque-là. Les juges ont approuvé ce témoignage de l’abbé. Le prêtre, l’abbé et les moines leur ayant demandé des lettres pour prouver cela, les juges ont fait rédiger cette charte et l’ont fait confirmer de leurs sceaux.

Acte n° 167 – [1209, 3 février…] – charte – règlement conflit
L[uc], évêque d’Évreux, et J[ean], abbé de Saint-Taurin d’Évreux, règlent un conflit, dont la connaissance leur a été déléguée par le pape, entre l’abbé et les moines de Saint-Père de Chartres d’une part, et l’abbé et les moines de Montebourg d’autre part, à propos des dîmes des moulins du Ham. Après beaucoup de disputes, les parties, constituées en présence des juges, se sont accordées : chacune d’elles percevra la moitié de ces dîmes.

Acte n° 178 – 1210 – deperditum – règlement conflit
Luc, évêque d’Évreux, notifie l’accord passé, avec son consentement, entre l’abbaye de Lyre et Henri, curé de Pacy[-sur-Eure], par lequel ce dernier reconnaît que les moines peuvent prélever chaque année une redevance (pensio) de quatorze livres sur l’église de Pacy, dont cent sous à Noël, cent sous à Pâques et quatre livres à l’Ascension. Toutes les dîmes du vin et du blé dont le curé doit avoir le tiers seront entreposées ensemble jusqu’à ce que chacune des deux parties ait pris la part qui lui revient : deux tiers pour les moines et un tiers pour le curé. Les moines auront l’intégralité des dîmes du blé et du vin du clos Notre-Dame, y compris la vigne supplémentaire ajoutée par Guillaume Gatelin, et toute la dîme de la vigne de Richer de la Barre, de la vigne et du champ du sénéchal, ainsi que de la vigne et du champ de Baudouin. En cas de désaccord sur l’interprétation de cet accord, il appartiendra à l’évêque d’Évreux d’apporter les clarifications nécessaires.

Acte n° 187 – 1213 – charte – règlement conflit
L[uc], évêque, H[enri], chantre, et maître Richard, chanoine d’Évreux, notifient le règlement d’un conflit, dont la connaissance leur avait été déléguée par le pape Innocent III, entre l’abbé et les moines de Montebourg d’une part, et Guillaume de Reviers, chevalier, d’autre part, à propos de la dîme de la vente de la forêt de Montrond et de la dîme de la haye de Denneville. Après beaucoup de débats, Guillaume, pour le salut de son âme et des âmes de ses parents et ancêtres, a intégralement concédé ces dîmes à l’abbé et aux moines, à tenir librement pour toujours de lui et de ses héritiers.

Acte n° 211 – […1207-1219, novembre…] – charte – règlement conflit
L[uc], évêque, R[aoul], doyen, et H[enri], chantre d’Évreux, juges délégués, notifient la conclusion d’un accord entre l’abbé et les moines de Jumièges d’une part, et Raoul, prêtre de Gouy, d’autre part, à propos d’une rente que l’abbé et le couvent avaient possédée pendant longtemps à Gouy et que Raoul réclamait pour lui-même, prétendant qu’elle lui appartenait par droit héréditaire. Pour faire la paix, l’abbé et les moines ont donné à Raoul soixante sous, monnaie de Tours, et celui-ci leur a abandonné pour toujours ce qu’il réclamait dans cette rente et dans le service des hommes. Cette rente se compose de quatre sous et quatre chapons à rendre par Christian du Port, trois sous et trois chapons à rendre par Raoul de Gouy, trois sous et trois chapons à rendre par Oelardus Rollaunt. L’acte est scellé du sceau de l’évêque et de celui de Raoul.

Acte n° 213 – [1211-1220, 31 janvier] – charte – règlement conflit
Luc, évêque d’Évreux, notifie le règlement, en sa présence, d’un conflit entre l’abbé et les moines de Saint-Taurin d’Évreux d’une part, et les lépreux de Saint-Nicolas d’Évreux d’autre part, à propos de quatre pains que les lépreux disaient devoir recevoir des moines chaque semaine. Les moines ont donné soixante-dix sous, pour racheter aux lépreux cette rente de quatre pains.

Acte n° 252 – 1222 – charte – règlement conflit
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie le règlement, en sa présence, d’un conflit entre H[enri], doyen du chapitre cathédral d’Évreux, et Guillaume d’Argences, chevalier, à propos de la chapelle que ce dernier avait construite dans son hébergement d’Émainville, et dans laquelle il avait érigé un autel. Parce que Guillaume ne voulait pas porter atteinte au droit du doyen ou du doyenné d’Évreux, il a promis que l’office divin ne serait jamais célébré dans cette chapelle, sur cet autel ni d’une autre manière, sans l’accord du doyen ou de son successeur.

Acte n° 262 – 1234 (n. s.), 3 février – charte – règlement conflit
L[uc], évêque d’Évreux, et Richard de Passorio arbitrent un conflit entre l’abbé et les moines de Jumièges d’une part, et le doyen et le chapitre d’Évreux d’autre part, à propos d’une maison, d’une masure qui lui est contiguë et d’un fossé près du pont du roi. Les parties s’en sont remises à l’avis de l’évêque et de Richard, s’engageant, à peine de 40 sous, à respecter fidèlement ce que ceux-ci décideraient. Ayant entendu les concessions et les dépositions des témoins produits, les arbitres ont décidé que la masure et le fossé, qui s’étendent du bourg chartrain jusqu’au fossé du roi, resteraient à l’abbé et aux moines de Jumièges, tandis que la maison que tient Guillaume de […] demeurera au chapitre. Les parties ont unanimement approuvé cette décision.