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Acte n° 10 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – notification
Audin, évêque d’Évreux, notifie que Rahier de Muzy, avec l’accord de Geoffroy, Rahier, Goscelin et Milon, ses fils, a donné aux moines de Coulombs les églises de Muzy et de Louye, avec les dîmes leur appartenant, ainsi que Saint-Jean avec des jardins et des pommiers.

Acte n° 18 – 1141 – deperditum – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie la restitution aux moines de Coulombs par Roger le Bègue, frère de Goscelin Louveteau, de la villa des Authieux, à propos de laquelle Roger avait fait tort aux moines. Cette villa a été donnée aux moines par Héloïse la Recluse, sœur de Richard fils d’Herluin, et elle a été restituée par ledit Roger, libre de toute justice, exceptée celle de l’évêque, de toutes les corvées et les aides pesant sur les hommes pour construire ou réparer le fossé, l’enceinte et les bâtiments du château de Saint-André[-de-l’Eure]. Roger donne aux moines desservant l’église Sainte-Marie-Madeleine, dans l’enceinte dudit château, cinq muids de blé sur ses moulins à Garennes et il confirme le don de l’église de Saint-André fait par Jourdain, fils de Richard fils d’Herluin, et de l’église Saint-Germain de Fresney, donnée à l’abbé Roger.

Acte n° 33 – 1157 – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Roger de Pinson a confirmé en aumône aux moines de l’Estrée tout ce que son frère Foulques leur avait donné, à savoir le champart de quatre charruées de terre qu’ils tenaient de Raoul d’Islou à Merville. Roger a abandonné ce champart par la main de l’évêque, pour que les moines le possèdent librement et en paix, à perpétuité.

Acte n° 34 – […1157…] – charte – notification
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie que Philippe, fils de Golferius, avec l’accord de son frère Guillaume et des fils de celui-ci, a rendu en sa main les églises et les dîmes d’Illiers[-l’Évêque]. Rotrou, à la demande desdits Philippe et Guillaume, les a alors données aux moines de Saint-Père de Chartres, sauf toutefois le droit de l’évêque et des prêtres de ces églises, présents et à venir.

Acte n° 40 – 1158 – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Rahier [II] de Musy a concédé aux moines de l’Estrée tout ce que Rahier [Ier], son grand-père, et Geoffroy, son père, leur avaient donné, comme cela est défini dans un chirographe que possèdent les moines, contre ledit Rahier : ils ont le droit de prendre de l’eau pour leurs besoins privés, ainsi qu’un coteau s’étendant jusqu’à la terre de Mesnil[-sur-l’Estrée]. En plus de cela, de sa propre volonté, Rahier leur a donné un pâturage pour qu’ils en fassent un pré ou ce qu’ils voudront. Il s’est engagé à protéger et à défendre ces choses.

Acte n° 41 – 1158 – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Herbert, fils de Bonne, a concédé par sa main aux moines de l’Estrée ce que la mère dudit Herbert avait auparavant concédé et que celui-ci réclamait, sur toutes les terres des moines.

Acte n° 49 – 1161 – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie qu’Aja et son fils Henri ont concédé aux moines de l’Estrée :– toute la dîme qu’ils exigeaient de ces derniers sur la terre des Forges, celle qu’ils tiennent de Payen de Tranchevilliers, celle qu’ils tiennent pour la sœur de Baudry et celle qu’ils tiennent de Gilbert de Monthuley ;– tous leurs droits sur l’église d’Heudreville, à savoir un tiers de la dîme du fief de Mesnil[-sur-l’Estrée] et de la Bruyère, excepté Cocumnesium, un tiers de la dîme de la terre des moines dans le fief de Mesnil et de la Bruyère, excepté la couture de la Croix, deux arpents dans la vallée Auboin et une perche de terre dite de Saint-Étienne ;– avec le territoire d’Autheauville, un tiers de toute la dîme, excepté la part de Guiard de Muzy et de Simon d’Autheauville, et la dîme que tient un prêtre et que les moines disent être à eux. Si toutefois ces derniers pouvaient obtenir cette dîme, elle serait à eux.Pour toutes ces dîmes, les moines rendront chaque année, à la Toussaint, à Aja et Henri un muid de blé d’hiver de la même qualité que celui qu’on obtient en général de la dîme, et un muid d’avoine. Si toutefois Aja et Henri ne peuvent garantir aux moines lesdites dîmes, cette modiation sera diminuée à un juste niveau. Les moines aideront Aja et Henri, mais ne leur donneront rien de ce qui leur appartient. Enfin, Aja et Henri ne pourront ni donner ni aliéner cette modiation, jusqu’à ce que les moines acceptent de la leur racheter au prix qu’Aja et Henri pourraient obtenir d’autres acheteurs.

Acte n° 52 – [1160-1164] – charte – notification
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie que Roger [de Pont-l’Évêque], archevêque d’York, en sa présence et devant Henri de Pise, cardinal et légat du siège apostolique, a donné à maître Roger, clerc du roi, toute la terre de Halloughton, que Guillaume, sénéchal de l’archevêque [d’York] Thurstan, tenait de lui avec toutes ses dépendances au titre de la prébende de Southwell. L’archevêque lui a également donné ce qu’il réclamait et disait devoir être tenu dans son domaine contre Martin de la Chapelle, frère dudit clerc Roger. L’archevêque a promis de défendre cette terre et de la garantir à Roger, comme s’il s’agissait de son propre domaine.

Acte n° 53 – [1161-1165, avril] – charte – notification
R[otrou], évêque d’Évreux, et R[enaud] de Saint-Valéry notifient que, devant eux, lors des assises à Bayeux, il a été reconnu que la terre que tenait Yves Bos à Cristot et la terre que tenait Richard fils d’Hervé à Cristot du fief de Loucelles sont du fief de Saint-Étienne de Caen ; qu’Alain de Ceoignium a tenu dix acres de terre, avec la maison dans laquelle il demeurait, du fief de Saint-Étienne ; que la terre qu’Henri fils d’Herbert et Teoldus fils de Raoul tiennent du fief d’Ouen fils de Golda est du fief de Saint-Étienne ; et que la terre que Guillaume fils de Thibault a tenue à Franceville demeurait dans le domaine de Saint-Étienne.

Acte n° 55 – […1157-1165, avril] – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Raoul d’Ilou, pour le salut de son âme, a donné aux moines de l’Estrée, par la main de l’évêque, une terre située à Merville, comprenant deux charruées à la mesure d’Illiers[-l’Évêque] libres de tout service, et deux autres charruées à la mesure de Chartres moyennant un cens de deux muids de blé d’hiver et deux muids d’avoine, à condition toutefois que ledit Raoul ne puisse pas donner ni vendre ni aliéner ce cens d’une quelconque manière sans l’accord des moines. Tous les fils de Raoul, sa femme Alice et sa fille Tecia ont concédé cela, de même que Simon [II] d’Anet, qui tient le fief auquel appartient ladite terre. Pour le salut de son âme, un jeune homme nommé Foulques a donné aux moines le champart de ces quatre charruées de terre, par la main de l’évêque.

Acte n° 56 – […1157-1165, avril] – charte – notification
R[otrou], évêque d’Évreux, alors justicier de Normandie, notifie que Gilbert des Essarts a rendu à Richard de Fesques la terre de Varimpré en fief et héritage, moyennant un service de vingt sous par an, monnaie de Rouen. Richard a ensuite donné à champart toute la réserve seigneuriale (dominicum) de ce fief aux moines de Foucarmont, en perpétuelle aumône, avec le consentement dudit Gilbert qui recevra des moines dix sous par an, monnaie de Rouen. Gilbert et Richard ont également concédé aux moines la terre des vavasseurs, en fermage ou à champart, selon ce qui a été librement décidé entre les moines et les vavasseurs. Si Richard manque au service qu’il doit à Gilbert ou si les vavasseurs manquent au service qu’ils doivent à Richard, aucun d’eux ne pourra rien exiger des moines, hormis le fermage ou le champart qui leur est dû.

Acte n° 70 – [1170-1176] – charte – notification
Gilles, évêque d’Évreux, notifie que :(1) Robert du Bec, Germaine, sa femme, et Nicaise, leur fils, ont donné en aumône à l’abbaye de la Noë toute la terre qu’ils avaient au Bois-Martin, avec l’accord de Robert Huelin d’Évreux et des fils de ce dernier, Gautier, Geoffroy, Guillaume et Raoul. En retour, les moines ont donné sept livres et une vache à Robert du Bec et à Germaine, dix sous et deux deniers à Nicaise, ainsi que dix sous à Robert Huelin en échange de son accord. Giroult de Hopelanda et ses neveux, Robert et Raoul, ont concédé en aumône ladite terre à l’abbaye, avec la moute, en échange de quoi Giroult a reçu vingt-huit sous des moines, et ses neveux quatre sous et quatre deniers ;(2) Robert du Bois-Gencelin a donné à l’abbaye, quand il a pris l’habit, ce que Déodat de la Bonneville[-sur-Iton] et Étienne de Cativet tenaient de son fief : toute la terre, toute la redevance, tout le service et tout ce qui est dû pour cette terre. Les fils de Robert, Richard, Adam et Roger, ont concédé cela d’un commun accord devant témoins et l’ont concédé au chapitre des moines : ils ont posé, de leur propre main, ladite terre sur l’autel de l’église abbatiale au moyen d’un livre et ils l’ont offerte en perpétuelle aumône ;(3) Robert, Roger et Roscelin de la Bonneville[-sur-Iton], et leurs sœurs Heloïse et Richelt ont donné en aumône à l’abbaye toute la terre qu’ils avaient du fief de Garambouville entre la grande route d’Évreux et l’Iton. En retour, les moines leur ont donné huit livres qu’ils se sont partagées, et les fils de Roscelin ont eu chacun deux sous en échange de leur accord. Laurent de Garambouville et son frère Guillaume ont donné en aumône tout ce qu’ils avaient de ladite terre, moyennant quoi Laurent a reçu quinze sous des moines et Guillaume deux sous ;(4) Robert, Guillaume et Onfroy, fils de Roscelin de la Bonneville, ont donné en aumône aux moines tout le bois et la terre qui était de leur droit entre la route et le pont de Caugé et le bois de Robert Canut, en l’occurrence tout ce qui, en ce lieu, est du fief de Laurent de Garambouville, de quelque manière qu’ils le possèdent. Les moines leur ont donné quinze sous ainsi que, pour Robert et Guillaume, le vivre et le vêtement pendant six ans. Roger du Bois-Martin, fils de Raoul, clerc de la Bonneville, et Richelt, sa sœur, ont donné en aumône ce qu’ils pouvaient réclamer dans ces bois et dans cette terre, moyennant quoi les moines ont donné un setier de froment à Roger et un autre à Richelt. Les trois fils susdits de Roscelin ont reçu, de la main du prieur Guillaume, quarante sous pour leur accord à cette aumône [de Roger du Bois-Martin et Richelt]. Laurent, du fief duquel étaient ce bois et cette terre, a donné en aumône aux moines, avec l’accord de sa mère, de son frère et de sa sœur, tout ce qui était à lui dans ces biens et tout ce qu’il y possédait comme seigneur. En retour, les moines ont donné huit livres à Laurent, vingt sous à Alice, la mère de celui-ci, cinq sous à Guillaume, frère de Laurent, et sept sous à Gundrea, sœur de ces derniers, chacun d’eux cédant en aumône, contre cette somme, ce qu’il avait en propre et en héritage dans cette terre, sauf la redevance annuelle de sept sous que paient les moines à Laurent en raison de la garantie, toute autre redevance ou exaction étant abandonnée, et tout ce que quiconque peut exiger d’une quelconque manière étant exclu. Laurent, Robert, Roscelin et, à travers eux, tous leurs autres frères et parents, ont mis tout ce qu’ils possédaient et réclamaient de cette terre dans la main de Gilles, évêque d’Évreux, premier témoin de cette donation, et, par cette main, ils ont concédé cette aumône à l’abbaye de la Noë sans aucune rétractation.

Acte n° 77 – [1174, avril-1179, 9 septembre] – charte – notification
Gilles, évêque d’Évreux, notifie que Henri [II], roi d’Angleterre, a confirmé, dans une charte, à l’abbaye Saint-Pierre de Préaux toutes les libertés et les franchises que lui avaient données Robert [II], comte de Meulan, et ses prédécesseurs.

Acte n° 84 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – notification
G[illes], évêque d’Évreux, notifie deux donations faites à l’abbaye de l’Estrée. Rahier de Muzy, homme de l’évêque, avec l’accord de ce dernier, a donné en aumône à l’abbaye le bois qui se situe le long de la route dominant la vigne de l’Estrée, entre la route de Ruset et le virage de la route de Mesnil[-sur-l’Estrée], pour qu’elle la possède librement à perpétuité. Par ailleurs, Durand de l’Estrée, Rahier, son frère, et Guillaume le Cuisinier, leur neveu, ont donné à l’abbaye, avec l’accord de leurs enfants et de Mabille, femme dudit Rahier, toute la terre et les prés qu’ils possédaient entre la rivière et le bois de Muzy, depuis le pont de Reuset jusqu’au pont de Franchet, sauf un arpent et demi situé vers ce dernier pont.

Acte n° 95 – 1185 – charte – notification
Jean, évêque d’Évreux, notifie un accord passé, en sa présence, entre les moines de Marmoutier et Garin, prêtre de Croth, à propos de la métive du bénéfice de ce dernier (mestiva presbyterii).

Acte n° 98 – [1183-1185, 29 septembre…] – charte – notification
Jean, évêque d’Évreux, et D[urand], abbé de Troarn, notifient à G[uy], archevêque de Sens et à R[enaud], évêque de Chartres, que, ayant été désignés par le pape pour mettre un terme au différend opposant les moines de Jumièges, d’une part, et Jean de Crucey[-Villages], prêtre, G[arnier] de Bouffigny, laïc, et la femme de ce dernier, d’autre part, à propos du tiers des dîmes de [Saint-Martin-du-]Vieux-Verneuil, à l’exception du fief du Baudry, ils ont, après avoir cité les parties à comparaître dans les formes requises, acquitté les moines de la demande de leurs adversaires, imposant à tous un silence perpétuel sur cette affaire. Ils demandent à l’archevêque de Sens et à l’évêque de Chartres de soutenir cette sentence, de la faire exécuter et de réprimer les entreprises de ceux qui voudraient la remettre en cause.

Acte n° 103 – […1183-1190, 4 juillet] – charte – notification
Jean, évêque d’Évreux, notifie que Guillaume des Fumeçons, avec Colombe, sa femme, et Robert et Richard, ses fils et héritiers, et Gilbert d’Aviron, avec son fils Guillaume, leur seigneur, Pierre du Donjon, ayant donné son accord, ont donné à perpétuité à l’abbaye et aux moines de l’Estrée toute la terre qu’ils possédaient à [Mesnil-sur-]l’Estrée, à condition que les moines leur rendent chaque année, aux environs de la Toussaint, huit setiers de céréales, quatre de blé et quatre d’avoine, à la mesure de Dreux, la moitié de cette rente (modiatio) revenant à Guillaume des Fumeçons et à ses héritiers, et l’autre moitié à Gilbert d’Aviron et à ses héritiers. Les moines leur ont donné onze livres, monnaie d’Angers, et Robert, fils de Guillaume des Fumeçons, a reçu vingt sous pour son accord. L’évêque notifie également que Renard Primus, avec l’accord de sa sœur Ydoria, de ses neveux Simon et Arnaud, de son seigneur, Pierre du Donjon, et de Guillaume des Fumeçons, s’est donné lui-même à l’abbaye de l’Estrée, avec la moitié de sa terre. Pour l’accord qu’il a donné à ces donations, les autres bénéfices (beneficia) étant préservés, ledit Pierre a reçu soixante sous ; Guillaume des Fumeçons a reçu vingt sous. Tous deux ont été admis à partager désormais les bienfaits de l’abbaye.

Acte n° 107 – [1181-1190, 4 juillet] – vidimus – notification
Jean, évêque d’Évreux, vidime un acte d’Audin, évêque d’Évreux, par lequel ce dernier confirmait à l’abbé et aux moines de Saint-Évroult les aumônes qu’ils possédaient dans le diocèse d’Évreux.

Acte n° 121 – [1193-1201, 16 août] – charte – notification
Garin, évêque d’Évreux, notifie que le prieuré de Tillières[-sur-Avre] appartient avec toutes ses dépendances à l’abbaye du Bec, qui le possède depuis longtemps pour ses usages propres. Ce prieuré reviendra à l’abbaye après la mort ou la renonciation de Raoul Louvel, archidiacre d’Évreux, parent de l’évêque, à qui l’abbé et le chapitre du Bec l’ont concédé pour toute sa vie à la demande de l’évêque, en retenant toutefois pour eux-mêmes la jouissance du droit de présentation de toutes les églises dépendant du prieuré. Tous les acquêts réalisés par Raoul au profit du prieuré reviendront également à l’abbaye. Celui-ci pourvoira à l’entretien d’un moine du Bec que l’abbé choisira et enverra résider à Tillières, d’un autre moine qui y viendra au moment de la moisson pour faire la récolte, ainsi que de l’abbé et de tous les moines du Bec lorsqu’ils viendront au prieuré. Chaque année, à la Toussaint, Raoul paiera, au titre de la redevance annuelle (pensio), cinq muids de bon vin à l’abbaye, et vingt sous, monnaie d’Angers, au cuisinier de l’abbaye. Raoul a assuré sous serment qu’il respecterait ces dispositions tant qu’il vivrait, ainsi que les anciennes coutumes auxquelles était tenu le prieuré. L’évêque menace d’anathème ceux qui, à l’occasion de cette concession, voudraient porter atteinte audit prieuré ou faire tort à l’abbaye du Bec.

Acte n° 139 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – notification
Garin, évêque d’Évreux, notifie au chantre, à l’archidiacre et au sous-chantre de Rouen que le patronage des églises de Breteuil appartient à l’abbaye de Lyre depuis la fondation de cette dernière. Cette notification intervient dans le cadre d’un conflit entre l’abbaye et le fils de l’un des deux vicaires de Breteuil, qui réclamait l’une desdites églises après la mort de son père, et à qui les moines avaient donné l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan.

Acte n° 149 – [1193-1201, 16 août] – charte – notification
G[arin], évêque d’Évreux, notifie que Raoul de Nétreville a donné aux lépreux de Saint-Nicolas d’Évreux toutes les dîmes que lui-même et ses ancêtres avaient possédées à Nétreville. Raoul les a posées dans la main de l’évêque, en pure et perpétuelle aumône, pour qu’elles soient converties à perpétuité à l’usage des lépreux, ainsi qu’une masure à Nétreville, dont les limites sont précisées. Raoul a juré, sur le maître autel de la cathédrale, en présence de l’évêque, de l’archidiacre Hubert et d’autres honorables personnes, que lui-même et ses successeurs préserveraient fermement et fidèlement ces donations. En retour, les lépreux lui ont donné dix livres, monnaie d’Angers.

Acte n° 157 – 1203 [après le 15 février] – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que R[aoul], doyen, et le chapitre cathédral d’Évreux lui ont donné à ferme la moute de leurs hommes et la moute des hommes des huit chanoines [titulaires des prébendes primitives], avec l’accord de ces derniers, pour cent sous, monnaie d’Angers, à payer chaque année au chapitre, à la Saint-Michel.

Acte n° 164 – 1207 – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie qu’Agnès, fille de Simon Harenc, a reconnu en sa présence avoir donné aux frères de l’ordre du Temple, en libre et perpétuelle aumône, treize acres de terre à Tournedos, dans sa couture située vers le Mesnil, et une acre de terre que Gondouin tenait d’elle et pour laquelle il lui rendait annuellement deux sous et un chapon, avec le reste des services pesant sur cette terre. Agnès a concédé que les frères du Temple possèdent cette terre libre et exempte de tout service séculier, de toutes les contestations, exactions et coutumes qui existent ou qui pourraient exister. Agnès et ses héritiers défendront et garantiront ladite terre, sur un autre de leurs fiefs, contre leurs seigneurs et toute autre personne. L’évêque fait mettre cela par écrit et fait apposer son sceau à la demande d’Agnès.

Acte n° 174 – 1210, décembre – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie qu’en sa présence, Robert de Vaux[-sur-Eure] a donné [au chapitre cathédral d’Évreux] la dîme de son champart à l’église de Boncourt, pour les besoins du luminaire.

Acte n° 176 – 1210 – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que G[uillaume de Pacy], archidiacre d’Évreux, décédé depuis, a donné aux moines de Lyre les dîmes qu’il possédait en fief à Pacy[-sur-Eure], sauf quarante sous qu’il a donnés en pure et perpétuelle aumône à l’église d’Évreux, qui devra les percevoir chaque année par la main des moines de Lyre, pour que soit célébré l’anniversaire de Guillaume à la Saint-Martin d’été. Cela a été fait avec l’accord des moines de Lyre et celui de l’évêque.

Acte n° 181 – 1211 (n. s.), janvier – charte – notification
Luc, évêque d’Évreux, notifie que l’abbé et les moines du Bec ont conclu un échange avec Guillaume de Garlande, dans l’intérêt de leur église. L’abbé et les moines ont donné pour toujours à Guillaume et à ses héritiers leur manoir appelé Saint-Aubin[-en-Bray ?], dans le diocèse de Beauvais, avec toutes ses dépendances, ainsi qu’une rente annuelle d’un marc d’argent à Cavoli Locus et tout le cens qu’ils avaient dans la ville de Beauvais. Guillaume et ses héritiers sont tenus de faire hommage à l’abbé et aux moines et, en reconnaissance de cet hommage, de leur rendre chaque année une livre d’encens, à Gournay[-en-Bray]. En échange, Guillaume, avec l’accord d’Alice, sa femme, et de Thibaud, son fils et héritier, a donné à l’abbé et aux moines le tènement qu’il avait en Normandie, près de l’abbaye du Bec, dans le village (villa) de Marbeuf, avec toutes ses dépendances.

Acte n° 185 – 1212, septembre – vidimus – notification
L[uc], évêque d’Évreux, vidime un acte d’Onfroy Baingnart et de ses héritiers, sauf le droit épiscopal. Onfroy, avec l’accord de ses fils Guillaume, Gervais et Raoul, et de son neveu Robert Boufei, chevalier, a donné à l’abbé et aux moines de Jumièges, en perpétuelle aumône, un tiers des gerbes de la dîme de Piseux et la moitié du droit de patronage de l’église de Piseux, qu’il réclamait. Guillaume, fils aîné d’Onfroy, et Robert Boufei ont scellé l’acte de leur parent.

Acte n° 226 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que R[aoul], doyen, et le chapitre d’Évreux, par pure générosité, lui ont donné, ainsi qu’à ses successeurs et aux chanoines qui sont ou seront chapelains de l’évêque, le droit de participer intégralement aux distributions des revenus communs du chapitre, alors que les prédécesseurs de Luc et les chanoines qui étaient leurs chapelains, en vertu d’une concession du chapitre, n’y participaient pas intégralement. Toutefois, si Luc, ses successeurs ou leurs chapelains sont présents à Évreux mais négligent de se rendre auprès des agents du chapitre chargés d’effectuer la distribution, ils ne percevront rien de cette distribution, à moins qu’ils aient été empêchés par la présence du roi, de l’archevêque, d’un évêque, ou par la maladie. Si un chapelain, pendant un certain temps, n’est pas au service de l’évêque, il ne percevra alors aucune part des revenus communs. Ni Luc ni ses successeurs ne revendiqueront, en raison de cette concession, un quelconque droit dans l’élection du doyen, ni dans la présentation des églises et l’attribution des bénéfices qui relèvent du chapitre, ni dans autre chose, sauf, pour l’évêque et ses successeurs, l’investiture des titulaires des deux bénéfices d’Aubevoye et des autres églises dépendant du chapitre.

Acte n° 230 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que, constitué devant lui, Guillaume de Hovitevilla, chevalier, a confirmé et promis de garantir la donation d’un arpent de vigne appelé Heldebert, situé à Bouafles, faite en pure et perpétuelle aumône par feu son père aux moines de Jumièges. L’évêque a fait coucher cela par écrit et apposer son sceau à la demande de Guillaume et des moines de Jumièges.

Acte n° 255 – [1220, après janvier-1223, 18 mars] – deperditum – notification
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie au doyen, à l’archidiacre et aux chanoines de Lisieux qu’il a donné la cure de Couvains à Étienne, clerc, sur présentation de l’abbé et des moines de Lyre, patrons de cette église, comme cela est prouvé par les chartes des évêques Garin et Luc et par celles de Guillaume de la Barre et Robert, son frère, qui avaient donné le droit de patronage de l’église de Couvains à l’abbaye.

Acte n° 264 – 1239[, juin-décembre] – deperditum – notification
R[aoul II], évêque d’Évreux, notifie que, en sa présence, Pétronille, femme de [Gilbert] Guincestre, a renoncé à tous ses droits sur une bovée de terre donnée par son mari aux ermites du Désert, bovée située dans le clos de la Ronce et que Gilbert avait tenu de Simon de Chambray, chevalier.

Acte n° 265 – 1239 – deperditum – notification
R[aoul II], évêque d’Évreux, notifie que, en sa présence, Simon [II] de Chambray, chevalier, a donné aux ermites du Désert cinq acres de terres situées près de la bovée de terre que leur a donnée Gilbert Guincestre, ainsi que les droits qu’il avait sur cette bovée, le patronage de l’église Saint-Laurent de Chambray[-sur-Iton] et la dîme des blés de son moulin de Chambray, en excluant de cette donation la dîme de la farine dudit moulin.

Acte n° 266 – [1175, après le 8 septembre-1183, 26 novembre] – vidimus – notification
Rotrou, archevêque de Rouen, vidime une charte d’Isabelle, comtesse [de Fesques], femme du comte Gilbert, par laquelle, pour le salut de l’âme de son mari, de son fils le comte Richard, de tous ses ancêtres et de ses enfants, elle confirme aux moines de Foucarmont, en perpétuelle aumône, tout ce que leur a concédé son fils : tout ce qu’ils avaient acquis ou pourront acquérir en fermage ou à champart dans le fief de Varimpré ou de Fraisnellum, libre et exempt des moutures, des corvées et de toute autre coutume, seul le service des vavasseurs étant retenu. Si les vavasseurs manquent à ce service, la comtesse ne pourra rien réclamer aux moines. Celle-ci leur concède le fermage ou le champart qu’ils pourraient acquérir.