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Acte n° 7 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme la donation faite aux moines du Bec par Gilbert et Guillaume de Bigards de l’église de Nassandres, avec toutes ses dépendances et avec la chapelle de Bigards.
Acte n° 8 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, concède aux moines du Bec les dîmes de plusieurs paroisses, dont Marbeuf et Saint-Aubin-d’Écrosville.
Acte n° 9 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme la fondation du prieuré de Muzy par Rahier de Muzy.
Acte n° 10 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – notification
Audin, évêque d’Évreux, notifie que Rahier de Muzy, avec l’accord de Geoffroy, Rahier, Goscelin et Milon, ses fils, a donné aux moines de Coulombs les églises de Muzy et de Louye, avec les dîmes leur appartenant, ainsi que Saint-Jean avec des jardins et des pommiers.
Acte n° 11 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Coulombs les églises qui leur avaient été données par les laïcs qui les usurpaient, au temps de Gilbert, évêque d’Évreux, son prédécesseur, notamment l’église de Chaignolles avec la dîme de la paroisse.
Acte n° 12 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme plusieurs donations faites à l’abbaye de Coulombs : par Gilbert de Boissy, Robert de Garencières, Geoffroy Mauclerc et Roger de Sencere, une charruée de terre avec une habitation à Chaignolles ; par Richard, fils d’Herluin, la paroisse de Ferrières avec les menues dîmes ; par Simon, écuyer de Jourdain, un quart de la dîme de Chaignolles ; par Thomas de Rouen, deux bovées de terre à Touvoye, moyennant quoi Gautier, moine de Coulombs, a donné audit Thomas un cheval estimé à vingt-quatre sous ; par Richer de Ferrières, le tiers de la dîme de Ferrières ; par Mainier, la dîme de sa terre ; quatre bovées de terre dépendant de l’église de Chaignolles, avec l’herbergamentum, le cens et la dîme ; par Robert Poussefert, la moitié de la dîme de Chaignolles.
Acte n° 14 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – droit particulier
A[udin], évêque d’Évreux, interdit, sous peine d’anathème, de mettre en place un cimetière pour les églises de la Neuve-Lyre, car cela porterait atteinte aux droits des moines de Lyre.
Acte n° 17 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – indéterminé
Audin, évêque d’Évreux, donne un acte (réglant un conflit ?) en faveur des moines de Saint-Père de Chartres, à propos de l’église et des menues dîmes d’Illiers[-l’Évêque].
Acte n° 18 – 1141 – deperditum – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie la restitution aux moines de Coulombs par Roger le Bègue, frère de Goscelin Louveteau, de la villa des Authieux, à propos de laquelle Roger avait fait tort aux moines. Cette villa a été donnée aux moines par Héloïse la Recluse, sœur de Richard fils d’Herluin, et elle a été restituée par ledit Roger, libre de toute justice, exceptée celle de l’évêque, de toutes les corvées et les aides pesant sur les hommes pour construire ou réparer le fossé, l’enceinte et les bâtiments du château de Saint-André[-de-l’Eure]. Roger donne aux moines desservant l’église Sainte-Marie-Madeleine, dans l’enceinte dudit château, cinq muids de blé sur ses moulins à Garennes et il confirme le don de l’église de Saint-André fait par Jourdain, fils de Richard fils d’Herluin, et de l’église Saint-Germain de Fresney, donnée à l’abbé Roger.
Acte n° 28 – 1150 – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Roger le Bègue, seigneur de Saint-André[-de-l’Eure], a restitué et confirmé devant lui à l’abbaye de Coulombs la terre des Authieux qu’Héloïse [la Recluse] avait donnée aux moines, ainsi que la justice de ce lieu. Roger a toutefois réservé pour lui-même la moute, trois corvées et charrois chaque année, en échange des droits de pâture et d’usage dans les bois. Il a rendu à l’abbaye le fief des Authieux qu’il avait donné à Guillaume de Lorey, ce dernier étant tenu de faire hommage à l’abbé en réparation des torts qu’il a faits à l’abbaye. Roger a donné aux moines quarante sous à prendre sur son domaine chaque année à la Saint-Rémy, pour leur vêture. Il a donné au prieuré Sainte-Marie-Madeleine de Saint-André deux ou cinq muids de blé à prendre sur ses moulins de Garennes ainsi qu’une charrue et un charretier pour transporter pendant un an les pierres destinées à bâtir l’église du prieuré. Pour cette construction, Roger fournira lui-même la chaux et assumera les autres dépenses. Il réparera également les torts faits publiquement au prieuré. Il confirme enfin à l’abbaye de Coulombs les églises de Saint-André et de Saint-Germain-de-Fresney, et promet de ne plus exercer aucune violence sur les terres et les hommes de l’abbaye, ni sur les bêtes de ces derniers. En conséquence, l’évêque le relève de l’excommunication.
Acte n° 37 – 1158, 27 mai – deperditum – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, règle un différend entre les moines de
Coulombs installés à Blaru et Philippe de Blaru, ce dernier promettant
de ne plus inquiéter les moines. L’acte précise que Rotrou est le
frère de Robert du Neubourg qui, sur ordre de Henri [II], roi
d’Angleterre, tient la justice de toute la Normandie, et que ledit
Philippe a des enfants nommés Pierre, Hugues, Yves et Gautier.
Acte n° 38 – 1158 – deperditum – indéterminé
Rotrou, évêque d’Évreux, donne un acte en faveur de l’abbaye du Breuil-Benoît.
Acte n° 39 – 1158 – deperditum – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, donne une charte à propos d’un conflit réglé entre les moines de Coulombs et Hugues de Ferrières, à propos d’une dîme : ledit Hugues, avec sa femme Nazilia et son fils Richard, a abandonné ladite dîme.
Acte n° 42 – [1139-1158…] – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de la Croix-Saint-Leufroy les dîmes de toute la paroisse de Saint-Aubin[-sur-Gaillon], qui lui avait été données en aumône par les anciens possesseurs laïcs, par la main d’Audin, évêque d’Évreux.
Acte n° 62 – [1139-1165, avril] – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, concède et confirme l’église de Perriers-la-Campagne à l’abbaye du Bec et au prieuré Saint-Lambert de Malassis, à la demande d’Aldemoda, mère de Guillaume de Thibouville, après le décès de ce dernier, qui avait eu l’intention de faire cette donation mais qui, emporté par la mort, n’a pu la réaliser.
Acte n° 63 – [1139-1165, avril] – deperditum – donation
Rotrou, évêque d’Évreux, donne aux moines du Bec deux muids de vin, à prendre chaque année sur les vignes des chanoines de Vernon.
Acte n° 65 – [1139-1165, avril] – deperditum – indéterminé
Rotrou, évêque d’Évreux, ratifie la donation des dîmes de Malouy et de Parigny à l’abbaye de Lyre par Payen de Tranchevilliers, Gilbert de Parigny et Renier, fils de ce dernier, en présence de Renaud Bufey et de Garin le Vilain, qui ont abandonné tout ce qui leur appartenait sur ces dîmes.
Acte n° 66 – [1139-1165, avril] – deperditum – donation
Rotrou, évêque d’Évreux, donne à l’abbaye de Lyre la part du patronage de l’église du Chesne que Roger de Houssemagne et ses fils avaient remise dans sa main, avec deux gerbes de dîme, pour qu’il la donne aux moines.
Acte n° 67 – [1139-1165, avril] – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme la donation aux moines de Lyre par Guillaume de Pacy[-sur-Eure] d’une vigne à Saint-Aquilin[-de-Pacy] avec son vigneron et ses dépendances, ainsi que d’autres choses non précisées.
Acte n° 73 – [1170-1179, 20 août] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye d’Ivry ce que Galéran, seigneur d’Ivry, lui a donné en aumône : les églises d’Ivry, les dîmes et tous les droits qu’il avait sur elles, sur leur coutume et leur perception, la dîme du blé de sa forêt et la dîme de ladite forêt. L’abbaye et les moines d’Ivry tiendront toutes ces choses avec toutes leurs dépendances en églises, en terres, en dîmes, en bois et en plaines, en prés et en pâturages, en rivières et en moulins, en routes et en sentiers, en autres lieux et en autres choses leur appartenant, avec toutes leurs libertés et leurs libres coutumes, intégralement, librement et en paix.
Acte n° 75 – [1178, 28 avril-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme l’église d’Illiers[-l’Évêque] avec ses dîmes et ses dépendances aux chanoines de Notre-Dame de Chartres et aux moines de Saint-Père-en-Vallée, pour qu’ils la possèdent selon les dispositions prises par Rotrou, archevêque de Rouen, lorsqu’il était évêque d’Évreux. Gilles confirme auxdits chanoines et moines, à la mort ou à la renonciation des prêtres de cette église, le droit de présenter leurs successeurs, le droit épiscopal et le droit paroissial étant préservés en toute chose.
Acte n° 76 – […1175-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, ayant reçu de l’abbé et des moines du Bec un verger, une vigne et la terre adjacente à Pont-de-l’Arche, à posséder à perpétuité, confirme en échange à ces derniers, sur le conseil du chapitre cathédral d’Évreux, deux muids de vin à recevoir à perpétuité chaque année des chanoines de Vernon, comme ils en avaient coutume.
Acte n° 83 – [1170-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme un acte de Rotrou, archevêque de Rouen, pour l’abbaye de la Croix-Saint-Leufroy.
Acte n° 87 – [1170-1179, 9
septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme aux chanoines de
Sainte-Barbe[-en-Auge] l’église Saint-Martin d’Omonville et le droit
de patronage de cette église, avec l’accord de Richard l’Abbé de
Tournay, de sa femme Mathilde, de Raoul d’Omonville et de Robert [II],
comte de Meulan, seigneur de ce dernier.
Acte n° 89 – 1181 – deperditum – indéterminé
Jean, évêque d’Évreux, passe un accord avec Gautier, abbé de la Croix-Saint-Leufroy.
Acte n° 92 – 1183 – deperditum – règlement conflit
Jean, évêque d’Évreux,
règle un conflit entre les moines de la Croix-Saint-Leufroy et les
chanoines de Sausseuse, avec l’accord de Gautier, abbé de la Croix, et
de Gilbert de Rouen, prieur de Sausseuse.
Acte n° 100 – 1190 [au plus tard le 4 juillet] – deperditum – confirmation
Jean, évêque d’Évreux, confirme à Gautier, abbé de la Croix-Saint-Leufroy, les dîmes de toute la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, telles qu’elles ont été données à l’abbaye par Rotrou, archevêque de Rouen.
Acte n° 104 – [1181-1190, 4 juillet] – deperditum – indéterminé
Jean, évêque d’Évreux, donne une charte en faveur de l’abbaye du Bec concernant la maison que les moines possèdent à Gaillon.
Acte n° 109 – [1199] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Conches les offrandes, les dîmes, les ermitages et toutes les églises de la ville et de la forêt de Conches, les dîmes des cendres et des charbons dans la forêt, les choses nommées dans les chartes des fondateurs [de l’abbaye] et les autres églises de son diocèse [dépendant de l’abbaye].
Acte n° 110 – 1199 – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit entre les moines de Lyre et Gilbert des Minières au sujet du patronage de l’église de Corneuil. Les parties s’en étant remises au témoignage de quelques moines de Lyre, ce patronage est adjugé à la communauté monastique. Sur la présentation immédiate de celle-ci, l’évêque reçoit Gilles, archidiacre, pour cette église. Il accorde également son pardon audit Gilbert pour les torts qu’il avait causés aux moines.
Acte n° 111 – [1193-1199, 3 juin] – deperditum – procédure
Gautier, archevêque de Rouen, Garin, évêque d’Évreux, et R[aoul], archidiacre d’Évreux, dans une lettre, interdisent à Henri, évêque, Henri, chantre et R[aoul], archidiacre de Bayeux d’entendre l’affaire opposant les moines de la Croix-Saint-Leufroy et l’abbé de Saint-Ouen de Rouen à propos de l’élection de l’abbé de la Croix. Ils disent en effet avoir reçu un mandat apostolique pour entendre cette affaire. Le texte de ce mandat n’est pas inséré dans la lettre.
Acte n° 113 – [1196-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme une charte de Rahier [II] de Muzy, par laquelle ce dernier a confirmé à l’abbaye de Coulombs tout ce que ses prédécesseurs lui ont donné : 1. le patronage de l’église de Muzy, le cimetière, deux parts des menues dîmes, deux parts de toutes les oblations de l’année, deux parts des droits payés à l’occasion des confessions, des relevailles et des mariages, et toutes les grosses dîmes de la paroisse de Muzy, dont deux muids de grains – un muid de méteil, un demi muid d’avoine et un demi muid d’orge – seront retenus chaque année pour le prêtre de l’église ; 2. le droit de patronage de l’église de Louye avec deux parts des menues dîmes et deux parts des offrandes en pain à Noël, à Pâques et aux Rogations.
Acte n° 114 – [1196-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme une charte de Rahier [III] de Muzy en faveur de l’abbaye de Coulombs par laquelle celui-ci a confirmé toutes les donations faites par son arrière grand-père Rahier [Ier], son grand-père Geoffroy et son père Rahier [II] : l’église de Muzy et l’église de Louye avec toutes leurs dépendances, toutes les oblations et toutes les menues dîmes ; le cimetière de Saint-Jean de la Croix ; toutes les grosses dîmes desdites paroisses ; la dîme des moulins, du four et de la pêche de Muzy ; toutes les maisons bâties près de l’église de Muzy, avec les jardins et les vergers qui y sont contigus et le ruisseau ; une vigne appelée vigne des moines ; les prés et la pêche dans les ruisseaux et les viviers autour du château jusqu’aux moulins, lorsque l’abbé de Coulombs vient à Muzy ; les bois de chauffage et de construction ; et le droit de pacage pour les porcs. À la suite de ces donations, Roger, abbé de Coulombs, avait envoyé deux moines à Muzy et, en 1133, lorsque les bâtiments [du prieuré] furent achevés, il en envoya quatre auxquels Rahier [Ier] donna la terre des Authieux, sise à Muzy. Rahier [III] a notifié, dans sa charte, que l’abbé de Coulombs avait consenti à ce qu’il déplace ce prieuré, afin de reconstruire son château ruiné par les guerres, et il a donné aux moines les jardins situés entre la rivière et les terres en friche, ainsi que deux arpents de terre. L’évêque précise que quiconque contreviendra à ces dispositions sera excommunié.
Acte n° 124 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye du Bec toutes les églises et les autres choses qu’elle possède dans le diocèse d’Évreux.
Acte n° 125 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – indéterminé
Garin, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Bec, à propos des dîmes de Grandchain.
Acte n° 126 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – indéterminé
Garin, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Bec, à propos des dîmes de Grandchain.
Acte n° 132 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre : les églises de Breteuil avec les patronages, deux parts de la dîme des grains de toute la paroisse – excepté le fief de l’Étable et celui de Raoul Périer, sur lesquels les prêtres locaux et les moines ont chacun la moitié –, deux parts des dîmes du vin, du lin, du chanvre, deux parts des oblations à Noël, à Pâques, aux Rogations et à la Toussaint, ainsi que la moitié des oblations des messes paroissiales les autres jours de l’année, notamment lors des premières messes, des relevailles, des mariages et de deux messes chaque dimanche dans l’église Saint-Sulpice [de Breteuil] ; l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan avec la chapelle de Limeux, le patronage, deux parts des dîmes du grain et vingt sous à prendre sur l’autel ; l’église de Roman et le patronage, avec deux parts de la dîme du grain, vingt sous de l’autel et la dîme des grains de Montmorin ; l’église de Morainville[-sur-Damville] et le patronage avec deux parts de la dîme du grain ; l’église de Champ-Dominel avec le patronage, deux parts de la dîme de toute la paroisse – excepté le fief d’Anquetil du Gérier et celui de Foulques, dont la dîme appartient au prêtre paroissial –, et la dîme du moulin de Verrière en grain et en argent ; l’église de Corneuil avec la chapelle du château et toutes ses dépendances, étant préservé pour le prêtre desservant, présenté par les moines, un revenu suffisant auquel l’évêque affecte tout le revenu de l’autel, le produit des enterrements, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver à la mesure de Breteuil ; les églises du Chesne et de la Guéroulde avec leur patronage et deux parts de la dîme du grain dans ces deux paroisses ; l’église de Pacy[-sur-Eure] avec le patronage, deux parts des dîmes du blé, du vin, du lin, du chanvre et quatorze livres de redevance à payer chaque année par le prêtre paroissial pour sa part du reste des dîmes, des oblations et des autres revenus ; et l’église de la Boissière avec le patronage et deux parts des dîmes du grain de la paroisse et des essarts de Holetis.
Acte n° 133 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, après avoir vu plusieurs chartes de donation, confirme à l’abbaye de Lyre : la charte de Roger de Bois-Anzeray et son fils Mathieu portant donation du moulin de la Vieille-Lyre appelé moulin Anzeray ; la donation par Robert du Boulay du droit qu’il avait sur le moulin d’Ambenay, à savoir toute la moute de ses propres hommes et la moitié de celle des autres hommes venant moudre au moulin ; trois acres de pré aux Grandes-Transières donnés par Robert de Messei ; deux setiers et une mine de méteil sur les moulins de Breteuil, donnés par Renaud Boufey, qui possédait ces droits en échange d’une terre qu’il avait donnée au comte de Leicester ; la dîme du moulin de Verrière, tant en deniers qu’en blé, mentionnée dans la charte d’Arnaud du Bois ; la dîme du moulin de Grosley[-sur-Risle] donnée par Simon de Grosley ; la moitié de l’église du Noyer[-en-Ouche] avec deux acres de terre et un hôte libre au Noyer, également donnés par ledit Simon ; une tenure en bourgage à l’Aigle, près de la porte Saint-Jean, possédée par Jean de Breteuil, cette tenure ayant été donnée par Gilbert de l’Aigle en échange d’une autre tenure en bourgage qui avait appartenu à Hubert de Glos et avait été donnée en aumône aux moines par Richard, aïeul de Gilbert ; l’hôte de la tenure confirmée demeurera exempt de tout prélèvement sauf la coutume de la guède.
Acte n° 134 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Rugles, remis dans sa main par Raoul l’Abbé, chevalier prenant l’habit monastique à l’abbaye, avec l’accord de Richard et Guillaume, ses héritiers, qui ont juré de ne pas revenir sur cette donation. L’évêque attribue également aux moines deux parts de la dîme de cette église ainsi que douze deniers (?) que ledit Raoul prélevait anciennement sur les revenus de celle-ci.
Acte n° 135 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre la donation du droit de patronage des églises de Couvains et du Bois-Nouvel, faite par Guillaume de la Barre avec l’accord de son frère Robert.
Acte n° 136 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – donation
Garin, évêque d’Évreux, donne à l’abbaye de Lyre la moitié des dîmes des églises de Couvains et du Bois-Nouvel.
Acte n° 137 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre ce que lui a concédé Jean de Sacquenville, confirmant les dons de ses ancêtres ou renonçant à ses propres demandes :– l’église des Bottereaux avec toutes ses dépendances et le droit de présentation pour cette église et pour la chapelle du château ;– toutes les dîmes du blé des terres de son domaine aux Bottereaux, les dîmes de ses cens dans la même paroisse, la dîme de son moulin appelé moulin Alix, la dîme de son bois des Bottereaux, du panage, du bois vendu, du forestage, de l’avoine, des chapons, des poussins, du pain et de tous les regards ;– l’aumône que l’abbaye avait en sel et en terres à Lorée ;– les terres que possède l’abbaye dans le domaine de Jean aux Bottereaux, libres de toutes exactions et services, à l’exception de ce qui suit, qui demeure dû au seigneur des Bottereaux par les hommes de l’abbaye : trois corvées de labour et de herse, si ces hommes ont des bêtes propres pour cela ; le fanage du foin du seigneur aux Bottereaux, avec les hommes de ce dernier ; l’obligation d’utiliser le Moulin Alix appartenant au seigneur ; celle de faire les écluses avec les hommes du seigneur ; et celle de comparaître à la maison du seigneur aux Bottereaux, comme les hommes de ce dernier ;– deux acres de terre entre la couture de Jean de Sacquenville et celle d’Onfroy du Hamel, donnés par Raoul Delbur, avec l’accord des héritiers de ce dernier et celui de Jean ;– la renonciation de Jean à sa demande de voir des moines de Lyre résider aux Bottereaux, et de se servir du cheval des moines lorsqu’il en aurait besoin.
Acte n° 138 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, règle un conflit entre l’abbaye de Lyre et Jean, prêtre de Chambord, au sujet des dîmes de l’église de Chambord. Jean a reconnu qu’il n’avait aucun droit sur les deux parts de la dîme de cette paroisse, qui appartenaient à l’abbaye, avec le patronage de l’église. Il a remis dans la main de l’évêque le droit qu’il réclamait sur ces deux parts, l’abandonnant à l’abbaye, et il a accepté que l’ensemble du produit de la dîme, les deux parts revenant aux moines et la troisième lui appartenant, soit entreposé dans la même grange, dont toute la paille appartiendra aux moines.
Acte n° 139 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – notification
Garin, évêque d’Évreux, notifie au chantre, à l’archidiacre et au sous-chantre de Rouen que le patronage des églises de Breteuil appartient à l’abbaye de Lyre depuis la fondation de cette dernière. Cette notification intervient dans le cadre d’un conflit entre l’abbaye et le fils de l’un des deux vicaires de Breteuil, qui réclamait l’une desdites églises après la mort de son père, et à qui les moines avaient donné l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan.
Acte n° 140 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre l’église de Roman et ses dépendances, que leur ont données en aumône Simon de Grandvilliers et Simon, fils de ce dernier. Cette confirmation intervient après que l’évêque a vu les chartes de Simon de Grandvilliers, de Rotrou, archevêque de Rouen, de Gilles, évêque d’Évreux, et du pape Urbain III attestant les droits des moines. Ces derniers auront deux parts du blé de cette église.
Acte n° 141 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Corneuil, que leur contestait Gilbert des Minières. Ce dernier et les moines partageront la jouissance des revenus de cette église, une part convenable étant réservée pour le prêtre desservant.
Acte n° 142 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, notifie que Gilbert du Chesne, petit-fils de Gilbert du Chesne, abandonne les réclamations qu’il portait contre l’abbaye de Lyre à propos d’une part du patronage de l’église du Chesne, qu’il confirme la donation faite par son grand-père et par son père, et qu’il reçoit des moines sept livres, monnaie d’Angers.
Acte n° 143 – [1193-1201, 16
août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme que Richard de Quatremare, en
présence de Robert [IV], comte de Leicester, a ratifié la
donation aux moines de Lyre par Gilbert du Chesne et son fils Guillaume de la moitié du patronage de l’église
du Chesne, que ledit Gilbert tenait en fief de lui et de ses
prédécesseurs. L’évêque confirme également la donation de l’autre
moitié du patronage de cette église aux mêmes moines par Roger de
Houssemagne.
Acte n° 144 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche] que leur avaient donné Luc de la Barre et Henri de Bosc-Renoult, avec l’accord de Gilles, évêque d’Évreux. Il accorde à l’abbaye deux parts de la dîme de Bosc-Renoult, données par les mêmes, pour qu’elles soient converties à l’usage propre des moines, ainsi que cinq sous à payer par le vicaire de cette église chaque année à la Saint-Rémy, sur les revenus de l’autel.
Acte n° 145 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme les donations en faveur de l’abbaye de Lyre contenues dans plusieurs chartes qu’il atteste avoir vues : la donation faite par Robert Fauquet du tiers des deux parts de dîme qu’il levait dans la paroisse de Mancelles sur le fief qu’il tenait de Raoul de Brutechapon, celui-ci ayant donné son accord à cette donation, et qui dépendait du fief de Breteuil ; le quart des prés que possédait Geoffroy de la Bretèche dans le fief de la Bretèche appartenant aux moines, donné par ledit Geoffroy avec l’accord d’Herbert, son cousin, en échange de dix livres, monnaie d’Angers, un setier d’avoine et un setier de gros blé pour Geoffroy et deux sous, monnaie d’Angers, pour Herbert ; une rente de sept sous, monnaie d’Angers, donnée par Guillaume d’Auvergny et Julienne, son épouse, avec les corvées et droits qu’ils avaient sur le tènement des moines aux Frétils et sur les hommes de ces derniers, leur concédant ainsi ce tènement en franche aumône, libre de toute redevance, sauf l’obligation pour les hommes résidant sur ce tènement d’utiliser le moulin du seigneur d’Auvergny ; toutes les donations faites aux moines par les prédécesseurs de Richer de la Barre et Avicie, sa femme, et que ces derniers ont confirmées, notamment toute la terre donnée par Roger de la Barre dans la vallée de Gisay et six acres donnés par Luc de la Barre au-delà du val de Gisay ; huit acres proches de la terre donnée par Roger de la Barre et toute la dîme du cens de la Barre[-en-Ouche], données par Richer et Avicie en échange du tiers du moulin de la Barre que Luc, fils de Simon de la Barre, lui-même père de ladite Avicie, avait donné en aumône aux moines ; toute la dîme du blé du fief de Richard de Bruyère à Malouy, donnée par ce dernier moyennant dix sous, monnaie d’Angers, à payer à Richard et à ses héritiers à la Saint-Jean, étant entendu que les moines pourront emporter cette dîme où ils voudront, y compris hors du fief de Richard.
Acte n° 146 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – indéterminé
Garin, évêque d’Évreux, demande à Henri de Grae et à tous de respecter le droit qu’ont les moines de Lyre de percevoir une rente de quarante sous que Roger de Charnelles leur avait donnée sur ses revenus de Verneuil[-sur-Avre].
Acte n° 147 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre, dans la paroisse de Bois-Normand[-près-Lyre], les deux tiers des dîmes sur les fiefs d’Arnaud du Chemin, de la Baudinière, de la Pillière, de Roger de Malmarie, de la Sauvagerie, d’Échanfray et de Basilie.
Acte n° 148 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme plusieurs églises et dîmes aux moines de Lyre :– l’église de la Vieille-Lyre avec la présentation du prêtre et toute la dîme du blé, deux parts de la dîme du lin et du chanvre et du pain offert sur l’autel, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, cent sous à verser chaque année par le prêtre desservant pour leur part des menues dîmes, ainsi que toute la dîme du blé qui a appartenu aux moines de Conches entre la forêt de Conches et la Risle ;– l’église de la Neuve-Lyre avec la présentation du prêtre, toute la dîme du blé, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, deux parts du pain offert sur l’autel à Noël, à Pâques et à l’Ascension, deux parts du lin et du chanvre, et sept livres à verser chaque année par le prêtre pour leur part des menues dîmes ;– l’église de Glos[-la-Ferrière] avec la chapelle et la présentation des prêtres, toute la dîme du blé sauf une dîme à la Noé[-de-Couvains], dans la paroisse de Couvains, et sauf la dîme des hommes demeurant dans le cimetière de Glos et dans la terre d’aumône de cette église, et sauf la dîme de la métairie de l’abbé appelée la Béroudière, ces dîmes appartenant aux prêtres. Les moines ont également la moitié des deniers de la coutume pour les défunts et la moitié des oblations pour ces derniers, et deux parts de toutes les menues dîmes, de toutes les oblations et des revenus de l’autel, et toutes les chandelles des messes et des jours de fête ;– l’église des Bottereaux avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, de toutes les oblations, des revenus de l’autel et de toutes les menues dîmes, quatre sous de la coutume des défunts, deux parts de la dîme du cens, deux parts de la dîme des regards, de tous les produits et revenus de la forêt, et du bois vendu, ainsi que deux parts de la dîme du moulin des Bottereaux en toute chose ;– l’église de Chambord avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église de Bois-Penthou avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de Marnières avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de la Barre[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, vingt sous de l’autel, la dîme du cens annuel des bourgeois, des vavasseurs et des paysans (rustici) dans le village, et la dîme du moulin de la Barre ;– l’église de Rubremont avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de Gouttières avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église du Noyer[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé et dix sous de l’autel ;– l’église de Juignettes avec la présentation du prêtre et deux sous de l’autel ;– l’église d’Auvergny avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église de Neaufles avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, vingt sous de l’autel et toute la dîme des hommes des moines dans le fief de ces derniers à la Biguerie.
Acte n° 156 – […1202, avant le 27 décembre] – deperditum – confirmation
R[obert], évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre les biens qu’elle possède dans son diocèse par le don de ses prédécesseurs : les églises de la Vieille-Lyre et de la Neuve-Lyre avec leurs dépendances ; les dîmes de Neaufle, Ambenay, Bois-Arnault et Boissy[-sur-Damville] ; les églises de Glos[-la-Ferrière] avec les hommes, dîmes et terres qui en dépendent ; les églises des Bottereaux, du Bois-Penthou et de Morainville[-sur-Damville], de Champ-Dominel ; les églises de Breteuil avec leurs dîmes ; la dîme de Malouy, donnée par Gilbert de Parigny, son frère Payen de Tranchevilliers, son fils Renier et Garin le Vilaiz, avec le consentement de Gilbert Crespin ; les églises de Corneuil et Gouttières avec leurs dépendances ; l’église du Noyer[-en-Ouche] avec la dîme et l’église de la Barre[-en-Ouche] avec les dîmes.
Acte n° 161 – 1206 – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne un acte en faveur de l’abbaye du Breuil-Benoît.
Acte n° 169 – 1209 – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Breuil-Benoît.
Acte n° 173 – 1209 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme les accords passés à propos de l’église de Corneuil entre les moines de Lyre et Gilbert des Minières, tels qu’ils apparaissent dans une charte de ce dernier et dans une autre de l’évêque Garin. Les moines auront le droit de patronage de l’église, la chapelle Saint-Nicolas du château, qui est sujette à cette église en tant qu’église mère, et tout ce qui dépend de cette chapelle, ainsi que les dîmes de tout le domaine dudit Gilbert et de toute la paroisse, tant des gerbes que du vin, du lin, du chanvre, du panage dans les bois de Gilbert, des fruits, des jardins, des agneaux, des cochons, des eaux et tout ce dont on paie habituellement la dîme à l’église. Pour éviter tout différend entre les moines et le prêtre desservant cette église, l’évêque octroie à celui-ci toutes les offrandes, les droits d’enterrement, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver, à la mesure de Breteuil, que les moines devront lui verser [chaque année].
Acte n° 178 – 1210 – deperditum – règlement conflit
Luc, évêque d’Évreux, notifie l’accord passé, avec son consentement, entre l’abbaye de Lyre et Henri, curé de Pacy[-sur-Eure], par lequel ce dernier reconnaît que les moines peuvent prélever chaque année une redevance (pensio) de quatorze livres sur l’église de Pacy, dont cent sous à Noël, cent sous à Pâques et quatre livres à l’Ascension. Toutes les dîmes du vin et du blé dont le curé doit avoir le tiers seront entreposées ensemble jusqu’à ce que chacune des deux parties ait pris la part qui lui revient : deux tiers pour les moines et un tiers pour le curé. Les moines auront l’intégralité des dîmes du blé et du vin du clos Notre-Dame, y compris la vigne supplémentaire ajoutée par Guillaume Gatelin, et toute la dîme de la vigne de Richer de la Barre, de la vigne et du champ du sénéchal, ainsi que de la vigne et du champ de Baudouin. En cas de désaccord sur l’interprétation de cet accord, il appartiendra à l’évêque d’Évreux d’apporter les clarifications nécessaires.
Acte n° 186 – 1212 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la charte de l’évêque Garin portant la donation du droit de patronage de l’église Saint-Germain de Rugles à l’abbaye de Lyre par Raoul l’Abbé et ses fils Richard et Guillaume. Luc donne également à l’abbaye soixante sous de redevance (pensio) à percevoir chaque année sur ladite église, pour moitié à la Saint-Rémy et pour moitié à Pâques.
Acte n° 194 – 1215 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre : les églises de Breteuil avec les patronages, deux parts de la dîme des grains de toute la paroisse – excepté le fief de l’Étable et celui de Raoul Périer, sur lesquels les prêtres locaux et les moines ont chacun la moitié –, deux parts des dîmes du vin, du lin, du chanvre, deux parts des oblations à Noël, à Pâques, aux Rogations et à la Toussaint, ainsi que la moitié des oblations des messes paroissiales les autres jours de l’année, notamment lors des premières messes, des relevailles, des mariages et de deux messes chaque dimanche dans l’église Saint-Sulpice [de Breteuil] ; l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan avec la chapelle de Limeux, le patronage, deux parts des dîmes du grain et vingt sous à prendre sur l’autel ; l’église de Roman et le patronage, avec deux parts de la dîme du grain, vingt sous de l’autel et la dîme des grains de Montmorin ; l’église de Morainville[-sur-Damville] et le patronage avec deux parts de la dîme du grain ; l’église de Champ-Dominel avec le patronage, deux parts de la dîme de toute la paroisse – excepté le fief d’Anquetil du Gérier et celui de Foulques, dont la dîme appartient au prêtre paroissial –, et la dîme du moulin de Verrière en grain et en argent ; l’église de Corneuil avec la chapelle du château et toutes ses dépendances, étant préservé pour le prêtre desservant, présenté par les moines, un revenu suffisant auquel l’évêque affecte tout le revenu de l’autel, le produit des enterrements, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver à la mesure de Breteuil ; les églises du Chesne et de la Guéroulde avec leur patronage et deux parts de la dîme du grain dans ces deux paroisses ; l’église de Pacy[-sur-Eure] avec le patronage, deux parts des dîmes du blé, du vin, du lin, du chanvre et quatorze livres de redevance à payer chaque année par le prêtre paroissial pour sa part du reste des dîmes, des oblations et des autres revenus ; et l’église de la Boissière avec le patronage et deux parts des dîmes du grain de la paroisse et des essarts de Holetis.
Acte n° 195 – 1215 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre deux parts de dîme sur sept fiefs situés dans la paroisse de Bois-Normand[-près-Lyre] : le fief d’Arnaud du Chemin, les fiefs de la Baudinière, de la Pillière, de la Sauvagerie, d’Échanfray, le fief de Roger de Malmarie et celui de Basilie ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Thibaud de la Noë et sur celui de Roger de la Vallée dans la paroisse de Bois-Anzeray ; deux parts de la dîme du grain sur les hommes de l’abbaye à Ambenay, la dîme appartenant au curé sur la métairie du Boshion étant préservée ; deux parts de la dîme du grain dans la paroisse de Rugles sur le fief de Herbert Herupe, de Roger du Breuil et de Guilbert et Gautier d’Ambenay ; la moitié de la dîme du grain dans la paroisse de Bois-Arnault, excepté sur le fief Le Brand ; deux parts de la dîme du grain sur tout le fief d’Arnaud du Bois à la Haye[-Saint-Sylvestre], sauf sur le fief du Chable sur lequel l’abbaye n’a que le tiers de la dîme ; dans la paroisse de Marnefer, deux parts de la dîme des grains sur le fief de Nicolas de Glos et à Maupertus ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Baudouin proche de Parigny et toute la dîme du grain sur le fief de Richard de Bruyère à Malouy ; toute la dîme du grain sur les fiefs de Guillaume de Chanteloup à [Saint-Denis-du-]Béhélan ; toutes les dîmes des terres de Guillaume Burnel et du fief de Nagel [au Chesne] ; deux parts de la dîme du grain de tout le tènement de Godehilde des Gomberts aux [Grands-]Gomberts et aux [Petits-]Gomberts ; la troisième partie de la dîme du grain sur le tènement de Robert Fauquet à Mancelles ; la dîme de la terre située autour de l’église d’Ormes et autour du Buisson-Jansel, donnée par Raoul Boufey ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Hervé de Bémécourt dans la paroisse de Chéronvilliers ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Renaud Boufey dans la paroisse de Dame-Marie ; la moitié de la dîme du grain de la couture de Garin du Tertre à Sommaire.
Acte n° 204 – 1217, 3 juillet – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, et les abbés de Saint-Évroult et de Conches attestent qu’ils ont vu un mandement de Robert [Poulain], archevêque de Rouen, à un doyen rural pour lui ordonner de mettre Simon de Vi, présenté par l’abbé et le convent de Lyre, en possession de la cure de la Neuville-Chant-d’Oisel.
Acte n° 209 – 1219 – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Breuil-Benoît.
Acte n° 214 – [1208-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme le don fait aux moines de Lyre par Richard Langlois, de Verneuil[-sur-Avre], et sa femme Odeline d’eux-mêmes avec leurs maisons, leur four de Verneuil, leur métairie de la Membourdière et tous leurs biens meubles et immeubles présents et à venir, à condition que, s’ils souhaitent aller à l’abbaye, ils y soient reçus comme les frères de la communauté et que, s’ils restent dans leurs maisons, ils agissent comme frères et serviteurs des moines. L’évêque confirme également plusieurs étaux donnés aux moines : tous les étaux à pain d’Étienne Petit, quatre étaux à chanvre donnés par Emma, femme de ce dernier, et trois étaux donnés par Roger Petit, frère de celui-ci, dont deux au Bourg-Régnier et un au bourg de l’Aigle.
Acte n° 215 – [1207-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme plusieurs chartes en faveur des moines de Lyre, après les avoir vues :– une charte d’Odon d’Ajou confirmant, avec l’accord de son fils Robert, le don fait par son père Odon de la rivière Risle, depuis le point de prélèvement de la Hungerie jusqu’au gué de Rubremont ;– une charte de Raoul Guenard concernant huit journaux de terre à Breteuil ;– une charte de Guillaume de Chanteloup, reçu dans la fraternité des moines, moyennant l’abandon de tout le droit qu’il disait avoir sur toutes les dîmes du blé de son fief dans la paroisse de [Saint-Denis-du-]Béhélan ;– une charte de Renaud de Bordigny confirmant toutes les donations faites par ses ancêtres et lui-même : trente journaux et un hébergement à Sicho, ainsi que l’église de Roman avec le droit de patronage et toutes les dépendances, que Guillaume de Gouville, mari de la sœur de Renaud, réclamait par le droit de sa femme, à tort puisque la donation avait été faite aux moines avant son mariage ;– une charte de Roger des Essarts donnant dix sous de rente sur son moulin de Verrière et chargeant le fermier de ce moulin de donner caution aux moines pour le paiement de cette rente et pour celui de la dîme de ce moulin, cette dîme appartenant aux moines ;– une charte de Gilbert du Chesne, petit-fils de Gilbert, donnant, avec toutes ses dépendances, un hébergement situé près du cimetière du Chesne, sur le côté gauche de l’église ;– une charte de Godehilde des Gomberts donnant, avec l’accord de son fils Jean, un tiers de la dîme des Petits-Gomberts, qu’elle reconnaît tenir injustement, ainsi qu’un deuxième tiers qu’elle possédait, le tout moyennant quatre livres, monnaie d’Angers, et avec l’accord de Mathieu de Berville, dans le fief duquel se trouvait cette dîme ;– une charte d’Hugues du Long-Essard concernant les dîmes d’Ormes près du Buisson-Jansel ;– une charte de Gilbert des Essarts donnant, par la main de l’évêque Gilles, l’église de la Guéroulde avec la présentation du prêtre ;– une charte de Gautier de Pacy, dit le Maire, donnant à l’abbaye, avec l’accord de ses deux sœurs et avant de s’y faire moine, le tiers de tous ses héritages en terres, prés et autres choses, cette donation étant acceptée par Aubin et Thibaud, beaux-frères de Gautier ;– une charte d’Aubin de Pacy et de Léjarde, sa femme, ainsi que de Thibaud et Alix, sa femme, confirmant la donation faite par Gautier de Pacy, en vidimant la charte de ce dernier. Un accord a été conclu entre les auteurs et Guillaume, abbé de Lyre, à propos du paiement des rentes et censives auxquelles étaient sujettes les terres données par Gautier : les moines ne paieront aucun droit de franc fief, tous les hébergements qui appartenaient à Gautier dans Pacy[-sur-Eure] demeurent aux auteurs de la charte, sauf deux qui appartiennent aux moines, et les terres hors de Pacy sont partagées de la manière suivante. Les moines ont choisi : un arpent et demi de pré à Bougeville, du fief de Sakepée, faisant 3 sous ; la moitié de la terre qu’avait eue Gautier à Bougeville du fief d’Henri Guel, faisant dix-huit deniers ; dans la paroisse de Saint-Aubin [de-Pacy], le champ Sauvegrain faisant neuf deniers ; à Garennes, un journal de terre qui ne doit rien ; un champ appelé Delié faisant douze deniers ; un journal de terre derrière la maison Radoi, qui ne doit rien ; la moitié de la vigne appelée Fontaine-Salée faisant onze deniers ; un journal de terre dans la vallée Bulant, sujet à champart ; trois deniers d’une masure à l’extérieur de la porte du levant, à prendre sur les lépreux ; et un chapon sur Richard Fournier. Aux termes de cet accord, les auteurs de la charte paieront chaque année à l’abbaye trois sous à la Saint-Rémy ;– une charte de Mathieu le Jeune, de Pacy, donnant d’une part la terre et la grange qui sont derrière sa maison de Pacy. Mathieu tenait cette terre et cette grange d’Herbert de Gadencourt pour deux deniers, monnaie de Paris, que paieront maintenant les moines à la Saint-Rémy, étant convenu qu’à moins que sa femme lui donne un héritier, Mathieu et sa femme tiendront cette terre et cette grange jusqu’à leur mort moyennant cinq sous de rente à payer aux moines. Par cette même charte, Mathieu rend également aux moines la maison qui avait appartenu à Roger le Maire, pour laquelle il leur payait dix-huit deniers de rente ;– une charte d’Herbert de Gadencourt confirmant la donation de Mathieu Le Jeune et abandonnant aux moines les deux sous de rente qui lui étaient dus.
Acte n° 216 – [1207-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme les chartes suivantes :– une charte de Geoffroy, curé de Saint-Lambert, par laquelle ce dernier donne aux moines de Lyre d’une part tout le tènement qu’il possédait à Beaumesnil, l’ayant acquis de Jeanne de Bourneville et des héritiers de celle-ci, en bois, plaines, hommes, rentes, servitudes et toutes autres dépendances, sauf le service dû au seigneur dont dépend ce tènement, dont les héritiers de Geoffroy doivent acquitter les moines ; et d’autre part le tiers du fief appelé fief de l’archidiacre dans la paroisse de Thevray, avec la sèche-moute de ce tiers et toutes les autres dépendances, cela étant donné en pure aumône, libre de toute redevance et de tout service, excepté le fait que les tenants dudit fief doivent la taille et le droit de passage au seigneur de Beaumesnil par la main du seigneur de Thevray ;– une charte d’Alix de Beaumesnil, veuve, confirmant les donations faites par Geoffroy, curé de Saint-Lambert, dans la charte précédente ;– une charte de Richard de Thevray confirmant aux moines de Lyre d’une part la donation par ledit Geoffroy du tiers du fief de l’archidiacre à Thevray, sans se réserver aucune droiture sur ce tiers de fief ; et d’autre part la donation en pure aumône par Guillaume Duret de toute la partie du fief de l’archidiacre que ce dernier tenait de lui, avec la sèche-moute et toutes les autres dépendances, sans en retenir aucune redevance pour lui-même ;– une charte de Villane, veuve d’Yves de la Ferrière[-sur-Risle], Mathieu Bigot, son gendre, et Marguerite, sa fille, femme de Mathieu, d’une part confirmant aux moines de Lyre quatre acres de terre aux Mares, dans la paroisse de Thevray, relevant du fief du Torpt ; et d’autre part donnant aux mêmes une cinquième acre de terre au même endroit en échange d’une rente de deux setiers de grains que leur avait donnée ledit Yves ;– une charte de Guillaume du Torpt confirmant aux moines de Lyre la donation des cinq acres de terre précitées, qui font partie de son fief, à condition que le reste de ladite terre sise aux Mares, qui appartient toujours à la famille des donateurs, soit obligé d’acquitter lesdites cinq acres de tous les droits seigneuriaux qui pesaient sur elles avant la donation.
Acte n° 219 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – jugement
Luc, évêque d’Évreux, règle un conflit entre Robert de Buhuriton, prieur de Tillières[-sur-Avre], et Gilbert Burnel, chevalier, à propos de services, de corvées, d’amendes, de champarts, de services de grange et d’autres choses qui pouvaient appartenir en droit aux deux parties. Ayant entendu ces dernières, l’évêque a décidé que les hommes seraient appelés à rendre ce qu’ils doivent (submonitiones fieri) par un serviteur de Gilbert, qui percevra chaque automne, en rétribution de son service, douze gerbes sur une bovée de terre, ainsi que deux autres gerbes sur un arpent. Ce serviteur devra garder la clef de la grange, en ayant auparavant prêté serment au prieur de garder fidèlement les gerbes et les blés qui y sont entreposés. Le bois de Panlatte et ses revenus appartiendront en commun au prieur et à Gilbert. Aucun de ces derniers n’exigera de corvées, d’amendes ou de services des hommes de l’autre. Le champart de la villa reviendra en commun aux deux parties, sauf le champart de quinze arpents qui font partie du domaine du prieur.
Acte n° 220 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne un acte à propos d’un conflit entre le prieur de Tillières[-sur-Avre] et Guillaume Burnel, prêtre.
Acte n° 221 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, notifie qu’un tiers de la dîme d’Acon a été cédé à un prêtre, pour la durée de son existence.
Acte n° 222 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne un acte en faveur des moines du Bec à propos de l’abandon des dîmes de Grandchain.
Acte n° 223 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne une charte en faveur des moines du Bec.
Acte n° 236 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme plusieurs chartes en faveur des moines de Lyre, qu’il dit avoir vues, lues et entendues : une charte de Robert du Chalet donnant aux moines la dîme de toute sa part du moulin du Chalet ; une charte de Roger de Bémécourt donnant dix sous à prendre sur le four banal de la Neuve-Lyre, par moitié à la Saint-Rémy et à Noël ; une autre du même donnant ses droits sur une vavassorie à la Bretèche, donnée par la dame de Guernanville ; une charte de Guillaume Cocherel donnant quatre acres de terre à la Selle ; une de Guillaume d’Ouche confirmant ces quatre acres, moyennant douze deniers de redevance à payer chaque année à la Saint-Jean-Baptiste, dont six pour les terres et six pour les tailles, gardes et autres services, le droit de moute étant préservé pour Guillaume ; une charte de Richard d’Auvergny confirmant l’église de Rugles, donnée par son père avec le droit de patronage, les dîmes et toutes les dépendances ; une charte de Simon de Grosley confirmant la dîme du moulin de Grosley[-sur-Risle], donnée par son père ; une autre du même donnant la moitié de l’église du Noyer[-en-Ouche], deux acres de terre et un hôte franc au Noyer ; une de Jean de Jouy donnant le patronage de l’autre moitié de cette église ; et une de Roger de Long-Essard concernant la terre de Raoul Geofroy et de Durand.
Acte n° 237 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, indique avoir donné à l’abbaye de Lyre ce que Richard de Folleville avait remis dans sa main, avec l’accord de son fils Robert, à savoir deux parts de la dîme de la terre qu’il tenait en fief à Ormes, ainsi qu’une masure appelée le Clos-Richard avec quinze acres de terre.
Acte n° 238 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre ce que Robert [II] de Meulan leur avait confirmé dans plusieurs chartes que l’évêque a vues : donnés par les ancêtres dudit Robert, l’église de la Barre[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre et toutes ses dépendances, un muid de froment sur les moulins dudit Robert à Beaumont[-le-Roger], cent sous sur la prévôté de celui-ci, et la franchise pour les moines sur toute sa terre ; la terre donnée par Roger de la Barre dans le val de Gisay ; huit acres de terre données par Richer [de la Barre] en échange du tiers du moulin de la Barre donné aux moines par Luc de la Barre ; six acres de terre au-delà du val de Gisay données par ledit Luc ; une vavassorie que les moines possèdent depuis longtemps à la Barre, libre de toute coutume et de tout service dû à Robert de Meulan, y compris quand celui-ci lève la taille et les aides sur ses terres ; un hôte à Pont-Audemer, donné par Galéran [IV] de Meulan, père de Robert, avec la maison de Raoul Parsamein, libre et franche de toute coutume par terre et par eau, et avec deux mille harengs chaque année au début du Carême ; et l’exemption de toute coutume pour ce que les moines achèteront à Pont-Audemer ou ailleurs dans la terre dudit Robert pour leur subsistance.
Acte n° 239 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche] avec le droit de patronage, et deux parts de la dîme de cette église à l’usage propre des moines, avec cinq sous de redevance à payer chaque année à la Saint-Rémy par le vicaire de l’église sur les revenus de l’autel. Tout cela avait été donné aux moines par l’évêque Garin.
Acte n° 240 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la donation aux moines de Lyre du droit de patronage de l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche], abandonné dans la main de l’évêque Gilles par Henri de Bosc-Renoult et Luc de la Barre, puis confirmé par l’évêque Garin, qui avait en outre donné aux moines deux tiers de toutes les gerbes de dîme de cette église, ainsi que cinq sous à prendre sur les revenus de l’autel. Le vicaire pouvant subsister convenablement avec le quart de toutes les gerbes de dîme de cette église, la terre d’aumône et toutes les oblations et revenus de l’autel et du cimetière, Luc donne aux moines les trois autres quarts des gerbes de la dîme, avec les cinq sous à recevoir des revenus de l’autel, le jour de l’Assomption. Il assigne également un lieu dans la terre d’aumône pour construire une grange et il abandonne au vicaire toute la dîme de cette terre. Luc a mis les moines en possession des dîmes susmentionnées, après la résignation de maître Roger de la Barre, qui possédait alors en personne l’église de Bosc-Renoult.
Acte n° 241 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme, en la vidimant, une charte de Robert III, comte de Leicester, en faveur des moines de Lyre, par laquelle celui-ci, en présence de Pétronille, sa femme, et de Guillaume et Robert, ses fils, confirme toutes les donations que Guillaume fils Osbern, Robert [II], comte de Leicester, son père, et ses autres prédécesseurs avaient faites en aumône aux moines en terres, en églises, en revenus, en dîmes, en forêts, en bois, en plaines, en rivières, en prairies, en moulins, tant en Normandie qu’en Angleterre, comme l’attestent les chartes desdits prédécesseurs.
Acte n° 242 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, donne et confirme des dîmes aux moines de Lyre.
Acte n° 253 – 1222 – deperditum – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, confirme à Geoffroy, abbé de la Croix-Saint-Leufroy, le droit de patronage et les autres droits qu’il possède dans les églises de Fontaine[-Heudebourg], la Croix[-Saint-Leufroy], Cailly[-sur-Eure] et Écardenville[-sur-Eure].
Acte n° 255 – [1220, après janvier-1223, 18 mars] – deperditum – notification
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie au doyen, à l’archidiacre et aux chanoines de Lisieux qu’il a donné la cure de Couvains à Étienne, clerc, sur présentation de l’abbé et des moines de Lyre, patrons de cette église, comme cela est prouvé par les chartes des évêques Garin et Luc et par celles de Guillaume de la Barre et Robert, son frère, qui avaient donné le droit de patronage de l’église de Couvains à l’abbaye.
Acte n° 258 – 1218 (?) – deperditum – indéterminé
Luc ou Richard, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Breuil-Benoît.
Acte n° 259 – 1221 (?) – deperditum – confirmation
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, confirme des donations faites à l’abbaye de Conches, en citant toutes les chartes des quatre premiers fondateurs.
Acte n° 261 – 1222 (?) – deperditum – confirmation
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, confirme une donation faite à l’abbaye de Conches.
Acte n° 263 – [1139-1165, avril] ou […1202, avant le 27 décembre] ou [1220, après janvier-1223, 18 mars] ou [1223, 17 juillet-1236, 4 avril] – deperditum – confirmation
R., évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre toutes les dîmes des graines dans les paroisses de la Vieille-Lyre et de la Neuve-Lyre, ainsi que dix livres à prendre sur les oblations, dont sept à la Neuve-Lyre et trois à la Vieille-Lyre.
Acte n° 264 – 1239[, juin-décembre] – deperditum – notification
R[aoul II], évêque d’Évreux, notifie que, en sa présence, Pétronille, femme de [Gilbert] Guincestre, a renoncé à tous ses droits sur une bovée de terre donnée par son mari aux ermites du Désert, bovée située dans le clos de la Ronce et que Gilbert avait tenu de Simon de Chambray, chevalier.
Acte n° 265 – 1239 – deperditum – notification
R[aoul II], évêque d’Évreux, notifie que, en sa présence, Simon [II] de Chambray, chevalier, a donné aux ermites du Désert cinq acres de terres situées près de la bovée de terre que leur a donnée Gilbert Guincestre, ainsi que les droits qu’il avait sur cette bovée, le patronage de l’église Saint-Laurent de Chambray[-sur-Iton] et la dîme des blés de son moulin de Chambray, en excluant de cette donation la dîme de la farine dudit moulin.