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Acte n° 157 – 1203 [après le 15 février] – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que R[aoul], doyen, et le chapitre cathédral d’Évreux lui ont donné à ferme la moute de leurs hommes et la moute des hommes des huit chanoines [titulaires des prébendes primitives], avec l’accord de ces derniers, pour cent sous, monnaie d’Angers, à payer chaque année au chapitre, à la Saint-Michel.

Acte n° 158 – [après le 19 février 1204] – lettre – procédure
L[uc], évêque d’Évreux, notifie à A[dam], abbé de Perseigne, maître H[ugues], archidiacre de Chartres et maître L[othaire], archidiacre de Paris, [juges délégués par le pape], qu’en raison d’un problème de santé et d’autres causes, il ne pourra pas se présenter devant eux à Chartres le jour même, afin d’évoquer le conflit qui l’oppose au doyen d’Évreux et aux chanoines qui soutiennent ce dernier. Il est dangereux pour lui de s’en remettre à d’autres pour le représenter dans une affaire aussi importante et difficile, mais l’évêque, pour ne pas être l’objet de la réprobation des juges délégués ni être vu comme voulant rejeter un juste jugement, envoie aux juges Osbert, chanoine d’Évreux, porteur des présentes lettres, qu’il constitue comme son représentant dans cette affaire, tenant pour ferme ce que ce dernier fera ce jour. Par cette même lettre, il signifie également cela à la partie adverse.

Acte n° 159 – 1204 – charte – incorporation
Luc, évêque d’Évreux, à la demande de Geoffroy, abbé, et des moines de Saint-Ouen de Rouen, donne à ces derniers la troisième gerbe de la dîme de la paroisse de Daubeuf[-la-Campagne], à convertir à l’usage de l’infirmerie de l’abbaye. Il confirme également aux moines les deux gerbes qu’ils possèdent depuis longtemps, de sorte qu’ils perçoivent toutes les dîmes de cette paroisse. Le vicaire de l’église de Daubeuf percevra toutefois chaque année dans la grange de Daubeuf, par la main du bailli des moines, un muid de blé dont six setiers de froment et six setiers de méteil, ainsi que toutes les dîmes du lin et du chanvre, un tiers des dîmes de la guède, de la laine, des agneaux et de toutes les menues dîmes, toutes les offrandes, tout l’autelage et le reste de ce qui appartient à l’autel, deux acres de la terre d’aumône et la moitié des droits de relevailles des paysannes, sauf la redevance (pensio) de cinq sous qu’il rend chaque année aux moines.

Acte n° 160 – 1206, 17 novembre – charte – jugement
L[uc], évêque, et Guillaume [de Pacy], archidiacre d’Évreux, règlent, par l’autorité apostolique, un conflit entre l’abbé et les moines de Bonport, d’une part, et sept hommes de Poses, d’autre part, à propos de plusieurs services et d’une moute dus aux moines. Les parties s’étant constituées en présence des juges et ayant débattu, les témoins des deux parties ayant été reçus comme il convient, il a été établi, par l’aveu solennel du représentant desdits hommes, alors présents, et par les dépositions des témoins, que les moines de Bonport avaient coutume de percevoir une sèche-moute sur ces hommes et sur d’autres cultivateurs des terres de Poses, lorsque ceux-ci transportaient le blé en-dehors de ces terres et quand ils n’allaient pas moudre au moulin des moines. Il a également été établi que ces hommes accomplissaient pour les moines les services suivants : ils fauchaient, ramassaient, charriaient les foins des moines, vendangeaient les vignes, charriaient les vins, et entretenaient le moulin des moines. Puisque cette moute et ces services n’ont pas été rendus pendant un temps assez long, l’évêque et l’archidiacre, sur le conseil d’hommes sages, ont décidé que ces choses devaient être restituées aux moines, enjoignant auxdits hommes de restituer le montant estimé de la moute et des services retenus, montant approuvé sous serment par les moines selon l’estimation de l’évêque et de l’archidiacre, en l’occurrence quatre livres, monnaie de Tours.

Acte n° 161 – 1206 – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne un acte en faveur de l’abbaye du Breuil-Benoît.

Acte n° 162 – 1207, 3 novembre – charte – droit particulier
Luc, évêque, Raoul, doyen, et le chapitre d’Évreux, ayant constaté la ferveur religieuse de l’abbaye du Bec et le dévouement de l’abbé Guillaume et des moines du Bec envers eux-mêmes et envers l’église d’Évreux, associent l’abbé et les moines à la fraternité de cette église, décidant que Guillaume et ses successeurs après lui feront partie des chanoines et des bénéficiaires du commun de l’église d’Évreux. Dans sa prébende, l’abbé aura les églises de Saint-Aubin-d’Écrosville, de Marbeuf, de la Roussière, d’Émalleville, de Barc, sauf le droit du prieuré de la Trinité de Beaumont[-le-Roger], et d’Hellenvilliers, sauf le droit du prieuré de Tillières[-sur-Avre], et sauf la part (portio) des clercs qui sont ou seront institués dans toutes ces églises. L’abbé et ses successeurs, au nom de l’abbaye du Bec, tiendront à perpétuité ces églises avec leurs chapelles et toutes leurs autres dépendances, au titre de leur prébende d’Évreux, de la même manière que sont tenues les autres prébendes, étant entendu que cette prébende ne pourra jamais être vacante, que son revenu ne pourra jamais être converti à l’usage de l’évêque ou des chanoines d’Évreux, et que les abbés ne pourront pas être forcés de résider à Évreux. L’abbé Guillaume et ses successeurs auront voix et lieu au chapitre, ils auront une stalle dans le chœur, ils assumeront les charges de leur prébende, tant en services qu’en autres choses, et ils prendront part aux distributions communes comme les autres chanoines. L’abbé et les moines du Bec ont donné l’église d’Ajou, tant le droit de patronage que les dîmes et les autres choses qui appartiennent à cette église, pour augmenter le commun de l’église d’Évreux. En raison de leur attachement particulier à l’abbaye du Bec, l’évêque, le doyen et le chapitre concèdent que chaque moine du Bec, lorsque sa mort leur aura été annoncée, bénéficiera d’une messe dans le chœur de la cathédrale, avec un office de jour et la sonnerie des cloches, et d’une messe dite par chaque prêtre de l’église cathédrale. Tous les moines du Bec, tant vivants que morts, auront part aux prières et aux aumônes faites dans la cathédrale. Les mêmes bienfaits, dans l’abbatiale du Bec, ont été concédés par l’abbé et les moines à l’évêque, au doyen et aux membres du chapitre d’Évreux.

Acte n° 163 – 1207 – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, donne et confirme à l’abbaye Notre-Dame d’Abbécourt et aux chanoines desservant la chapelle Notre-Dame de l’Alleu la dîme qu’ils tiennent dans la paroisse de Bretagnolles, par la donation de Guillaume Louveteau, ainsi que les dîmes qu’Oger de Faverolles leur a concédées dans la paroisse de Garencières, et que lui-même et ses ancêtres avaient tenues par droit héréditaire. L’évêque donne et confirme également à l’abbaye la chapelle Notre-Dame de l’Alleu avec ses dépendances : les jardins, dix arpents continus de terre constituant un enclos d’essartage, dix arpents de terre au Mont Renucon, le bois situé près du Mont Renucon, un demi-muid de blé, mesure de Pacy[-sur-Eure], au moulin qui est près du gué de l’Alleu, et la dîme des poissons au moulin situé au milieu de l’eau, les chanoines tenant tout cela par la donation de Roger Batalle, faite avec l’accord de sa femme Alice et de son fils Nicolas. L’évêque donne et confirme enfin la terre située entre le chemin et le Mont Renucon, que Jean de l’Alleu a vendue aux chanoines, le champ de l’Épine, la terre située près du fossé, ainsi qu’un cens de deux sous et huit deniers, monnaie de Paris, et un chapon. Tout cela est à posséder librement, en perpétuelle aumône, pour les besoins des chanoines desservant la chapelle de l’Alleu.

Acte n° 164 – 1207 – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie qu’Agnès, fille de Simon Harenc, a reconnu en sa présence avoir donné aux frères de l’ordre du Temple, en libre et perpétuelle aumône, treize acres de terre à Tournedos, dans sa couture située vers le Mesnil, et une acre de terre que Gondouin tenait d’elle et pour laquelle il lui rendait annuellement deux sous et un chapon, avec le reste des services pesant sur cette terre. Agnès a concédé que les frères du Temple possèdent cette terre libre et exempte de tout service séculier, de toutes les contestations, exactions et coutumes qui existent ou qui pourraient exister. Agnès et ses héritiers défendront et garantiront ladite terre, sur un autre de leurs fiefs, contre leurs seigneurs et toute autre personne. L’évêque fait mettre cela par écrit et fait apposer son sceau à la demande d’Agnès.

Acte n° 165 – 1208, avril – charte – donation
Luc, évêque d’Évreux, notifie et confirme que Raoul Louvel et Geoffroy, frère de celui-ci, ont résigné dans sa main, en prêtant serment, les dîmes qu’eux-mêmes et leurs prédécesseurs tenaient depuis longtemps dans la paroisse de Bretagnolles, réclamant sur elles un droit héréditaire, avec l’accord de maître Yves, seigneur de Bretagnolles. À la demande de Raoul et Geoffroy, patrons [de l’église de Bretagnolles], l’évêque a donné ces dîmes à l’abbaye d’Abbécourt, en pure et perpétuelle aumône, pour le soutien des chanoines desservant la chapelle Notre-Dame de l’Alleu.

Acte n° 166 – 1208 – charte – règlement conflit
L[uc], évêque, et Raoul, doyen d’Évreux, notifient le règlement d’un conflit entre Guy, abbé, et les moines des Vaux-de-Cernay d’une part, et Gautier, prêtre du Val-Saint-Germain d’autre part, affaire qu’ils ont entendue par l’autorité apostolique, qui leur avait été déléguée ainsi qu’à Guillaume, archidiacre d’Évreux. Les parties s’étant constituées en présence de l’évêque et du doyen, et n’ayant pas soulevé de réclamation quant à l’absence du troisième juge, alors très malade, le prêtre du Val-Saint-Germain a reconnu en droit, devant les juges et d’autres personnes, avoir juré de respecter ce que dirait l’abbé à propos de ce conflit et de se tenir fermement, sans réclamation, au simple témoignage de celui-ci. L’abbé a dit que, dans la grande dîme du village (villa) du Val-Saint-Germain, les moines auront toujours le tiers du grain et du vin, ainsi que la moitié de la redevance prélevée pour financer la levée (tractus) de cette dîme et de la paille, comme cela est contenu dans une charte de l’évêque de Chartres que les moines conservent. La dîme des pois, des fèves et de toutes les novales, tant celle du prêtre que des autres hommes, sera portée à la grange commune, où le prêtre percevra le tiers du grain et le tiers du vin. Les batteurs de blé et les gardes de la grange devront jurer fidélité au prêtre et aux moines, étant entendu que le convers des moines promettra fidélité au prêtre mais sans prêter un serment de corps, son état religieux (religio) et le respect qu’il doit à l’abbé faisant foi. Les batteurs ne seront pas tenus par la coutume de porter le blé à la maison du prêtre. Le prêtre aura toute la menue dîme, comme cela est contenu dans les lettres des arbitres ayant déjà eu à connaître cette affaire, R[enaud], doyen de Saint-Marcel [de Paris], et Barthélemy, clerc de Bruerie, charte que les moines conservent. Enfin, le pré et la maison du Val-Saint-Germain, auxquels le prêtre avait fait référence, resteront aux moines, comme cela avait été le cas jusque-là. Les juges ont approuvé ce témoignage de l’abbé. Le prêtre, l’abbé et les moines leur ayant demandé des lettres pour prouver cela, les juges ont fait rédiger cette charte et l’ont fait confirmer de leurs sceaux.

Acte n° 167 – [1209, 3 février…] – charte – règlement conflit
L[uc], évêque d’Évreux, et J[ean], abbé de Saint-Taurin d’Évreux, règlent un conflit, dont la connaissance leur a été déléguée par le pape, entre l’abbé et les moines de Saint-Père de Chartres d’une part, et l’abbé et les moines de Montebourg d’autre part, à propos des dîmes des moulins du Ham. Après beaucoup de disputes, les parties, constituées en présence des juges, se sont accordées : chacune d’elles percevra la moitié de ces dîmes.

Acte n° 168 – 1209, juillet – charte – incorporation
L[uc], évêque d’Évreux, puisque le chapitre d’Évreux a reçu le droit de patronage de l’église d’Ormes, concède aux chanoines, avec cette église, pour leurs propres usages et l’augmentation de leur patrimoine commun, toutes les dîmes du blé appartenant à ladite église, sauf ce qu’il retient pour les besoins de la vicairie : dix-huit setiers de blé à la mesure d’Évreux, ou un muid à la mesure du Neubourg, dont un tiers de froment, un tiers de méteil et un tiers d’avoine, ainsi que l’autelage, sauf le droit épiscopal.

Acte n° 169 – 1209 – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Breuil-Benoît.

Acte n° 170 – 1209 – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que Robert de Vaux[-sur-Eure] a donné en pure et perpétuelle aumône aux moines de Jumièges, pour le salut de son âme, et de celles de sa femme et de ses ancêtres, le tiers de son bois de Cresne, avec la terre qui jouxte le territoire de Jouy[-sur-Eure]. Robert a résigné cette aumône dans la main de l’évêque qui, à la demande de celui-ci, l’a concédée aux moines. Robert est tenu de libérer cette aumône de toute exaction et de la garantir aux moines, comme cela est contenu dans une charte qu’il a donnée. S’il n’en est pas capable, il l’échangera de manière suffisante en prélevant sur son fief. L’évêque confirme cela, tel qu’il l’a vu écrit dans la charte de Robert, et tel qu’il l’a entendu de la bouche de celui-ci.

Acte n° 171 – 1209 – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, notifie et confirme que, alors que l’ermitage de Saint-Jean[-des-Bois] avait depuis longtemps possédé environ le tiers d’un arpent de vigne à Breteuil, en contrebas du château, Geoffroy, recteur de l’ermitage, qui ne pouvait plus cultiver cette vigne en raison de la pauvreté de l’établissement, l’a donnée à perpétuité aux moines de Lyre, en présence de l’évêque, moyennant une mine de blé de mouture à rendre chaque année à Breteuil.

Acte n° 172 – 1209 – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime et confirme une charte de Robert [IV], comte de Leicester, confirmant aux moines de Lyre tout ce qu’ils possèdent en Normandie, tant en fiefs qu’en domaines, librement et en paix, en pure et perpétuelle aumône. Les moines doivent à Robert et à ses héritiers le service de deux chevaliers devant monter la garde à Breteuil, comme ils en ont l’habitude. Les hommes des moines demeurant à Rubremont, à Trisay, au Boyon, au Hamel et à Mont Rimerii sont libres et francs sur toute la terre de Robert, en bois et en plaines, et en tout autre lieu. Les moines auront le droit de panage payé par ces hommes dans la partie de la forêt de Breteuil appartenant à Robert, comme cela est le cas depuis longtemps. Robert confirme également aux moines vingt sous dans sa préfecture de Lyre, obtenus par le don d’Emma de la Cressonnière, et vingt sous aux Bottereaux, par le don de Jean de Sacquenville.

Acte n° 173 – 1209 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme les accords passés à propos de l’église de Corneuil entre les moines de Lyre et Gilbert des Minières, tels qu’ils apparaissent dans une charte de ce dernier et dans une autre de l’évêque Garin. Les moines auront le droit de patronage de l’église, la chapelle Saint-Nicolas du château, qui est sujette à cette église en tant qu’église mère, et tout ce qui dépend de cette chapelle, ainsi que les dîmes de tout le domaine dudit Gilbert et de toute la paroisse, tant des gerbes que du vin, du lin, du chanvre, du panage dans les bois de Gilbert, des fruits, des jardins, des agneaux, des cochons, des eaux et tout ce dont on paie habituellement la dîme à l’église. Pour éviter tout différend entre les moines et le prêtre desservant cette église, l’évêque octroie à celui-ci toutes les offrandes, les droits d’enterrement, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver, à la mesure de Breteuil, que les moines devront lui verser [chaque année].

Acte n° 174 – 1210, décembre – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie qu’en sa présence, Robert de Vaux[-sur-Eure] a donné [au chapitre cathédral d’Évreux] la dîme de son champart à l’église de Boncourt, pour les besoins du luminaire.

Acte n° 175 – 1210, décembre – charte – jugement
L[uc], évêque d’Évreux, règle un conflit entre R[aoul], abbé, et les moines de Fécamp d’une part, et Guillaume Havard d’autre part. L’abbé et les moines, par l’intermédiaire d’un représentant, ont introduit devant l’évêque un litige contre Guillaume, à qui ils réclamaient le tiers de l’héritage de Gilon Havard, frère dudit Guillaume, disant que ce tiers leur avait été légué par Gilon dans son dernier testament. Les parties s’étant constituées en présence de l’évêque, l’affaire ayant été débattue, les témoins ayant été reçus, les preuves ayant été publiées, l’évêque, sur le conseil d’hommes sages, a adjugé ce tiers d’héritage à l’abbé et à l’abbaye de Fécamp, déboutant Guillaume.

Acte n° 176 – 1210 – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que G[uillaume de Pacy], archidiacre d’Évreux, décédé depuis, a donné aux moines de Lyre les dîmes qu’il possédait en fief à Pacy[-sur-Eure], sauf quarante sous qu’il a donnés en pure et perpétuelle aumône à l’église d’Évreux, qui devra les percevoir chaque année par la main des moines de Lyre, pour que soit célébré l’anniversaire de Guillaume à la Saint-Martin d’été. Cela a été fait avec l’accord des moines de Lyre et celui de l’évêque.

Acte n° 177 – 1210 – charte – admission prêtre
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’Henri, fils d’Hugues de Vitotel, qui disait posséder le droit de patronage de l’église de Vitotel, alors que le chapitre d’Évreux soutenait que ce droit appartenait à l’église d’Évreux, a finalement reconnu et concédé ce droit au chapitre, il a résigné dans la main de l’évêque tout ce qu’il prétendait en avoir, et il a juré, en touchant les reliques, qu’il n’en réclamerait plus rien. L’évêque, sur la présentation du chapitre, a ensuite donné cette église à Richard, clerc, sauf la redevance (pensio) de cinq sous à payer au chapitre.

Acte n° 178 – 1210 – deperditum – règlement conflit
Luc, évêque d’Évreux, notifie l’accord passé, avec son consentement, entre l’abbaye de Lyre et Henri, curé de Pacy[-sur-Eure], par lequel ce dernier reconnaît que les moines peuvent prélever chaque année une redevance (pensio) de quatorze livres sur l’église de Pacy, dont cent sous à Noël, cent sous à Pâques et quatre livres à l’Ascension. Toutes les dîmes du vin et du blé dont le curé doit avoir le tiers seront entreposées ensemble jusqu’à ce que chacune des deux parties ait pris la part qui lui revient : deux tiers pour les moines et un tiers pour le curé. Les moines auront l’intégralité des dîmes du blé et du vin du clos Notre-Dame, y compris la vigne supplémentaire ajoutée par Guillaume Gatelin, et toute la dîme de la vigne de Richer de la Barre, de la vigne et du champ du sénéchal, ainsi que de la vigne et du champ de Baudouin. En cas de désaccord sur l’interprétation de cet accord, il appartiendra à l’évêque d’Évreux d’apporter les clarifications nécessaires.

Acte n° 179 – 1211 (n. s.), janvier – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la donation faite aux moines du Bec par Guillaume de Garlande de son manoir de Marbeuf.

Acte n° 180 – 1211 (n. s.), janvier – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme, à la demande de l’abbé et des moines du Bec, la donation faite à ces derniers par Guillaume de Garlande de son manoir de Marbeuf.

Acte n° 181 – 1211 (n. s.), janvier – charte – notification
Luc, évêque d’Évreux, notifie que l’abbé et les moines du Bec ont conclu un échange avec Guillaume de Garlande, dans l’intérêt de leur église. L’abbé et les moines ont donné pour toujours à Guillaume et à ses héritiers leur manoir appelé Saint-Aubin[-en-Bray ?], dans le diocèse de Beauvais, avec toutes ses dépendances, ainsi qu’une rente annuelle d’un marc d’argent à Cavoli Locus et tout le cens qu’ils avaient dans la ville de Beauvais. Guillaume et ses héritiers sont tenus de faire hommage à l’abbé et aux moines et, en reconnaissance de cet hommage, de leur rendre chaque année une livre d’encens, à Gournay[-en-Bray]. En échange, Guillaume, avec l’accord d’Alice, sa femme, et de Thibaud, son fils et héritier, a donné à l’abbé et aux moines le tènement qu’il avait en Normandie, près de l’abbaye du Bec, dans le village (villa) de Marbeuf, avec toutes ses dépendances.

Acte n° 182 – 1211, juin – charte – admission prêtre
Luc, évêque d’Évreux, donne l’église de Sainte-Opportune[-du-Bosc] à Luc de Grand-Pré, clerc, qui lui a été présenté par Henri [II] du Neubourg.

Acte n° 183 – 1211, 31 octobre – charte – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, notifie que l’abbé et les moines de Conches ont le droit de patronage sur la nouvelle église [Notre-Dame] du Val et qu’ils perçoivent annuellement une redevance (pensio) sur cette église. Il leur donne ou leur confirme également plusieurs droits sur cette église, le droit épiscopal étant préservé.

Acte n° 184 – 1211 – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme que Bouchard de Barquet a reconnu, donné et confirmé en perpétuelle aumône au chapitre d’Évreux la masure qui se situe près de l’église Saint-Pierre de Barquet, vers Beaumont[-le-Roger], comme cela est écrit dans la charte de celui-ci que l’évêque a vue. Cette masure est appelée « clos de l’aumône » parce qu’elle a été aumônée par les ancêtres de Bouchard. Ce dernier a promis, comme cela est contenu dans sa charte, que lui-même et ses héritiers garantiraient à perpétuité cette masure au chapitre.

Acte n° 185 – 1212, septembre – vidimus – notification
L[uc], évêque d’Évreux, vidime un acte d’Onfroy Baingnart et de ses héritiers, sauf le droit épiscopal. Onfroy, avec l’accord de ses fils Guillaume, Gervais et Raoul, et de son neveu Robert Boufei, chevalier, a donné à l’abbé et aux moines de Jumièges, en perpétuelle aumône, un tiers des gerbes de la dîme de Piseux et la moitié du droit de patronage de l’église de Piseux, qu’il réclamait. Guillaume, fils aîné d’Onfroy, et Robert Boufei ont scellé l’acte de leur parent.

Acte n° 186 – 1212 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la charte de l’évêque Garin portant la donation du droit de patronage de l’église Saint-Germain de Rugles à l’abbaye de Lyre par Raoul l’Abbé et ses fils Richard et Guillaume. Luc donne également à l’abbaye soixante sous de redevance (pensio) à percevoir chaque année sur ladite église, pour moitié à la Saint-Rémy et pour moitié à Pâques.

Acte n° 187 – 1213 – charte – règlement conflit
L[uc], évêque, H[enri], chantre, et maître Richard, chanoine d’Évreux, notifient le règlement d’un conflit, dont la connaissance leur avait été déléguée par le pape Innocent III, entre l’abbé et les moines de Montebourg d’une part, et Guillaume de Reviers, chevalier, d’autre part, à propos de la dîme de la vente de la forêt de Montrond et de la dîme de la haye de Denneville. Après beaucoup de débats, Guillaume, pour le salut de son âme et des âmes de ses parents et ancêtres, a intégralement concédé ces dîmes à l’abbé et aux moines, à tenir librement pour toujours de lui et de ses héritiers.

Acte n° 188 – 1213 – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme la teneur d’une charte d’Hamelin, évêque du Mans, qu’il a examinée : Guillaume de Breteuil, constitué en présence d’Hamelin, avec l’accord de sa femme et de ses fils, a donné à l’abbé et aux moines de la Trappe, en pure et perpétuelle aumône, un setier de froment et deux sous, monnaie de Tours, à rendre annuellement à la Saint-Rémy.

Acte n° 189 – 1215, 7 septembre – charte – donation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que la part des revenus communs de la cathédrale attribuée par le chapitre d’Évreux à maître Robert d’Aviron, en raison de la loyauté de celui-ci et du service qu’il a rendu et qu’il rendra au chapitre, reviendra au chapitre, après la mort de Robert, librement et sans contradiction, pour l’usage commun.

Acte n° 190 – 1215, septembre – charte – incorporation
Luc, évêque d’Évreux, avec l’accord de R[aoul], doyen, et du chapitre d’Évreux, considérant la pauvreté du prieuré de Chaise-Dieu, donne à la prieure et aux moniales tout le blé de l’église Saint-Hilaire de Nogent[-le-Sec], dont elles possèdent le droit de patronage, avec toutes les dîmes qu’elles possèdent déjà dans cette paroisse et celles qu’elles pourront y acquérir. Le vicaire de cette église et ses successeurs, qui seront investis par l’évêque d’Évreux sur la présentation de la prieure et des moniales, recevront tout l’autelage avec les menues dîmes, la terre d’aumône, les autres revenus et un muid de blé, à la mesure de Conches[-en-Ouche], à percevoir dans la grange des moniales à la Toussaint, pour moitié en seigle et pour moitié en avoine. Gilles, archidiacre du lieu, et Richard, prêtre desservant cette église, ont donné leur accord à cette donation, à condition qu’il ne soit nullement porté atteinte au droit de Richard, tant qu’il tiendra et voudra posséder cette église.

Acte n° 191 – 1215, septembre – charte – donation
L[uc], évêque d’Évreux, donne au chapitre cathédral d’Évreux, pour l’usage commun, la prébende que possédait Richard de Nuisement.

Acte n° 192 – 1215, septembre – charte – incorporation
Luc, évêque d’Évreux, donne à l’abbé et aux moines de Saint-Taurin d’Évreux, pour leurs usages propres, la troisième gerbe [de dîme] appartenant à la part du prêtre (presbyteratus) et à la vicairie de l’église de Cissey, avec les deux gerbes qu’ils y possédaient déjà depuis longtemps, étant retenu [pour le prêtre] sur cette troisième gerbe un muid de blé, avec l’autelage et la terre d’aumône appartenant à l’église, à l’exception d’une acre de terre qui restera aux moines avec le fonds sur lequel se situe la grange. L’évêque donne également aux moines sept livres à prendre sur la vicairie de Notre-Dame de Caudebec[-lès-Elbeuf], et à convertir à l’usage de leur infirmerie, avec la portion qu’ils y percevaient déjà depuis longtemps.

Acte n° 193 – 1215, 14 décembre – charte – jugement
L[uc], évêque d’Évreux, règle un conflit entre, d’une part, les chanoines de Saint-Antoine de Gaillon et, d’autre part, les titulaires de [l’église de] Saint-Aubin[-sur-Gaillon], G. de la Forêt et Barthélemy, neveu de Cadoc, châtelain de Gaillon, à propos des dépendances et des droits de l’église Saint-Antoine. L’évêque décide de ce règlement avec le conseil et l’accord dudit Cadoc, fondateur de l’église Saint-Antoine, et en présence de l’abbé de la Croix-Saint-Leufroy et de beaucoup d’autres, qui ont approuvé sa décision. Tous les revenus de l’église Saint-Antoine de Gaillon, qu’ils résultent d’un achat, d’une donation, d’un legs, ou qu’ils aient été acquis d’une autre manière, ainsi que les revenus qui seront acquis à l’avenir, sont réunis et mélangés de sorte à ne former qu’un seul ensemble. De cet ensemble, chacun des quatre chanoines présents, et ses successeurs après lui, percevra chaque année, au titre de sa prébende, dix livres, monnaie de Paris, dont la moitié à Noël et la moitié à la Saint-Jean-Baptiste. Ce qui restera de cet ensemble de revenus, ajouté au luminaire, sera affecté à l’usage commun. Par ailleurs, le chantre, ou l’un des quatre chanoines, ou celui qui aura la chanterie, percevra chaque année, à ce titre, soixante sous, monnaie de Paris, et un muid de froment à Tosny. Tout ce que pourra acquérir le chantre sera affecté à l’usage de la chanterie. Si le nombre de chanoines augmente jusqu’à sept, chacun d’entre eux percevra, au titre de sa prébende, cent sous de la monnaie ayant cours à Gaillon. Lesdits titulaires de [l’église de] Saint-Aubin, ou leurs vicaires, sont tenus de desservir alternativement l’église Saint-Antoine, chacun desservant une semaine sur deux. Le titulaire de la semaine, ou son vicaire, s’il accomplit la charge du service de l’église Saint-Antoine jour et nuit, profitera d’une part des revenus communs comme chacun des chanoines, pourvu toutefois qu’il ne célèbre pas la messe dans la chapelle située dans le château [de Gaillon] ou sur le grand autel de l’église Saint-Antoine. Les successeurs de ces titulaires n’auront aucune part des revenus communs à moins qu’ils ne desservent en personne l’église Saint-Antoine. Si le titulaire de la semaine réside à Gaillon, ses besoins pour la semaine seront pris en charge par les chanoines. Si ces derniers achètent des revenus, et si les titulaires de Saint-Aubin et les autres personnes ayant part aux revenus communs veulent contribuer à cet achat, en proportion de la part qui leur est attribuée, ceux-ci auront alors part aux profits de ce revenu. En revanche, s’ils ne participent pas à l’achat de ce revenu, ils seront exclus du partage des profits. Si un chanoine achète un revenu à ses propres frais, il pourra le donner à qui il veut sa vie durant, mais, après sa mort, ce revenu reviendra à l’usage commun. Les titulaires de Saint-Aubin ou leurs vicaires célébreront la messe en-dehors du chœur, sur leur propre autel, aux heures convenables, pourvu qu’ils n’empêchent pas l’office des chanoines. Ils auront les oblations et les offrandes faites à leur autel, sans que les chanoines en reçoivent quoi que ce soit. Les chanoines réserveront les oblations et les offrandes faites dans le chœur pour les besoins et les ornements de leur église ; s’il en reste quelque chose, la somme sera dépensée pour l’achat de revenus ou pour l’usage commun. Les chanoines et les titulaires de Saint-Aubin supporteront, en proportion de leur part respective, la charge et la dépense occasionnée pour accroître le droit de l’église Saint-Antoine de Gaillon. Les recteurs et les vicaires ou les chapelains de Saint-Aubin sonneront les deux cloches centrales dans l’église Saint-Antoine. En cas de besoin, ils seront en cela remplacés par les chanoines, lorsqu’ils desservent. Ceux qui administrent le patrimoine commun ou qui collectent les revenus seront tenus de rendre un compte du commun chaque année, à Noël et à la Saint-Jean-Baptiste, en présence des chanoines.

Acte n° 194 – 1215 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre : les églises de Breteuil avec les patronages, deux parts de la dîme des grains de toute la paroisse – excepté le fief de l’Étable et celui de Raoul Périer, sur lesquels les prêtres locaux et les moines ont chacun la moitié –, deux parts des dîmes du vin, du lin, du chanvre, deux parts des oblations à Noël, à Pâques, aux Rogations et à la Toussaint, ainsi que la moitié des oblations des messes paroissiales les autres jours de l’année, notamment lors des premières messes, des relevailles, des mariages et de deux messes chaque dimanche dans l’église Saint-Sulpice [de Breteuil] ; l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan avec la chapelle de Limeux, le patronage, deux parts des dîmes du grain et vingt sous à prendre sur l’autel ; l’église de Roman et le patronage, avec deux parts de la dîme du grain, vingt sous de l’autel et la dîme des grains de Montmorin ; l’église de Morainville[-sur-Damville] et le patronage avec deux parts de la dîme du grain ; l’église de Champ-Dominel avec le patronage, deux parts de la dîme de toute la paroisse – excepté le fief d’Anquetil du Gérier et celui de Foulques, dont la dîme appartient au prêtre paroissial –, et la dîme du moulin de Verrière en grain et en argent ; l’église de Corneuil avec la chapelle du château et toutes ses dépendances, étant préservé pour le prêtre desservant, présenté par les moines, un revenu suffisant auquel l’évêque affecte tout le revenu de l’autel, le produit des enterrements, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver à la mesure de Breteuil ; les églises du Chesne et de la Guéroulde avec leur patronage et deux parts de la dîme du grain dans ces deux paroisses ; l’église de Pacy[-sur-Eure] avec le patronage, deux parts des dîmes du blé, du vin, du lin, du chanvre et quatorze livres de redevance à payer chaque année par le prêtre paroissial pour sa part du reste des dîmes, des oblations et des autres revenus ; et l’église de la Boissière avec le patronage et deux parts des dîmes du grain de la paroisse et des essarts de Holetis.

Acte n° 195 – 1215 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre deux parts de dîme sur sept fiefs situés dans la paroisse de Bois-Normand[-près-Lyre] : le fief d’Arnaud du Chemin, les fiefs de la Baudinière, de la Pillière, de la Sauvagerie, d’Échanfray, le fief de Roger de Malmarie et celui de Basilie ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Thibaud de la Noë et sur celui de Roger de la Vallée dans la paroisse de Bois-Anzeray ; deux parts de la dîme du grain sur les hommes de l’abbaye à Ambenay, la dîme appartenant au curé sur la métairie du Boshion étant préservée ; deux parts de la dîme du grain dans la paroisse de Rugles sur le fief de Herbert Herupe, de Roger du Breuil et de Guilbert et Gautier d’Ambenay ; la moitié de la dîme du grain dans la paroisse de Bois-Arnault, excepté sur le fief Le Brand ; deux parts de la dîme du grain sur tout le fief d’Arnaud du Bois à la Haye[-Saint-Sylvestre], sauf sur le fief du Chable sur lequel l’abbaye n’a que le tiers de la dîme ; dans la paroisse de Marnefer, deux parts de la dîme des grains sur le fief de Nicolas de Glos et à Maupertus ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Baudouin proche de Parigny et toute la dîme du grain sur le fief de Richard de Bruyère à Malouy ; toute la dîme du grain sur les fiefs de Guillaume de Chanteloup à [Saint-Denis-du-]Béhélan ; toutes les dîmes des terres de Guillaume Burnel et du fief de Nagel [au Chesne] ; deux parts de la dîme du grain de tout le tènement de Godehilde des Gomberts aux [Grands-]Gomberts et aux [Petits-]Gomberts ; la troisième partie de la dîme du grain sur le tènement de Robert Fauquet à Mancelles ; la dîme de la terre située autour de l’église d’Ormes et autour du Buisson-Jansel, donnée par Raoul Boufey ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Hervé de Bémécourt dans la paroisse de Chéronvilliers ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Renaud Boufey dans la paroisse de Dame-Marie ; la moitié de la dîme du grain de la couture de Garin du Tertre à Sommaire.

Acte n° 196 – 1215 – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre :– l’église de la Vieille-Lyre avec la présentation du prêtre et toute la dîme du blé, deux parts de la dîme du lin et du chanvre et du pain offert sur l’autel, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, cent sous à verser chaque année par le prêtre desservant pour leur part des menues dîmes, ainsi que toute la dîme du blé qui a appartenu aux moines de Conches entre la forêt de Conches et la Risle ;– l’église de la Neuve-Lyre avec la présentation du prêtre, toute la dîme du blé, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, deux parts du pain offert sur l’autel à Noël, à Pâques et à l’Ascension, deux parts du lin et du chanvre, et sept livres à verser chaque année par le prêtre pour leur part des menues dîmes ;– l’église de Glos[-la-Ferrière] avec la chapelle et la présentation des prêtres, toute la dîme du blé sauf une dîme à la Noé[-de-Couvains], dans la paroisse de Couvains, et sauf la dîme des hommes demeurant dans le cimetière de Glos et dans la terre d’aumône de cette église, et sauf la dîme de la métairie de l’abbé appelée la Béroudière, ces dîmes appartenant aux prêtres. Les moines ont également la moitié des deniers de la coutume pour les défunts et la moitié des oblations pour ces derniers, et deux parts de toutes les menues dîmes, de toutes les oblations et des revenus de l’autel, et toutes les chandelles des messes des jours de fête ;– l’église des Bottereaux avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, de toutes les oblations, des revenus de l’autel et de toutes les menues dîmes, quatre sous de la coutume des défunts, deux parts de la dîme du cens, deux parts de la dîme des regards, de tous les produits et revenus de la forêt, et du bois vendu, ainsi que deux parts de la dîme du moulin des Bottereaux en toute chose ;– l’église de Chambord avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme ;– l’église de Bois-Penthou avec la présentation du prêtre ;– l’église de Marnières avec la présentation du prêtre ;– l’église de la Barre[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme, vingt sous de l’autel, la dîme du cens annuel des habitants du bourg et des vavasseurs paysansUn autre acte (voir nº 147) évoque des vavasseurs et des paysans. dans le village, et la dîme du moulin de la Barre ;– l’église de Rubremont avec la présentation du prêtre ;– l’église de Gouttières avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église du Noyer[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé et dix sous de l’autel ;– l’église de Juignettes avec la présentation du prêtre et deux sous de l’autel ;– l’église d’Auvergny avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église de Neaufles avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, vingt sous de l’autel et toute la dîme des hommes des moines dans le fief de ces derniers à la Biguerie.

Acte n° 197 – [...1211-1215] – charte – admission prêtre
L[uc], évêque d’Évreux, avec l’accord d’Herbert [II], abbé de Conches, donne à Guillaume Buschet [l’église ou la vicairie] de Saint-Étienne de Conches[-en-Ouche], moyennant un cens de soixante sous à payer aux moines, dont vingt sous à Pâques, vingt sous à la Saint-Rémi et vingt sous à Noël.

Acte n° 198 – 1216, septembre – charte – donation
Luc, évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’Étienne de Cerisey, laïc, a résigné et aumôné dans sa main, en jurant de la garantir, une dîme qu’il percevait par droit héréditaire dans la paroisse de Saint-Germain-de-Fresney. L’évêque a donné cette dîme, en pure et perpétuelle aumône, à l’Hôtel-Dieu d’Évreux, pour le soutien des pauvres qui y affluent.

Acte n° 199 – 1216, novembre – charte – jugement
L[uc], évêque d’Évreux, règle un conflit entre R., prieur, et les moines de Beaumont[-le-Roger] d’une part, et Robert de la Chapelle, prêtre, d’autre part, à propos des redevances (pensiones) prélevées sur les églises Saint-Nicolas et Saint-Léonard de Beaumont[-le-Roger], et des revenus en chandelles dans ces églises. Les parties s’en étant remises à l’évêque pour terminer cette affaire, l’appel ayant été écarté, le différend ayant été débattu, les preuves ayant été produites et attentivement examinées, chacun renonçant à ses allégations, et les deux parties demandant une sentence finale, l’évêque a appris que le prieuré de Beaumont percevait depuis longtemps sur l’église Saint-Nicolas six livres, monnaie d’Angers, et les revenus en chandelles à la Saint-Nicolas et à la Chandeleur, par la main du recteur de cette église, qui assumait l’entretien du prieur sur ces six livres. Le prieuré percevait de même chaque année soixante sous, monnaie d’Angers, sur l’église Saint-Léonard, comme l’atteste une charte de G[arin], évêque d’Évreux, contenant l’aveu public fait devant ce dernier par Robert de la Chapelle. L’évêque accorde par ailleurs la plus grande foi à l’arbitrage rendu dans cette affaire par R[oger II], abbé du Bec, et J[ean], doyen de Rouen, d’autant plus que Robert a avoué avoir reçu la teneur de cet arbitrage et la conserver par-devers lui. Le prieur a montré un privilège du pape, donné à propos de ces redevances, qui ont été confirmées aux moines telles qu’ils les possédaient justement et canoniquement. L’évêque, avec le conseil d’hommes sages, adjuge donc au prieur et aux moines de Beaumont, par une sentence définitive, une redevance de six livres, monnaie d’Angers, sur l’église Saint-Nicolas, avec les revenus en chandelles, à payer chaque année par la main du recteur de cette église, ainsi qu’une redevance de soixante sous, monnaie d’Angers, sur l’église Saint-Léonard à payer également chaque année par la main du recteur. Il condamne Robert à payer ces redevances chaque année, à perpétuité, et à payer les dépenses occasionnées par le procès à hauteur de cent sous.

Acte n° 200 – 1216 – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une charte de R[oger III] de Tosny, fils de Raoul le jeune, donnant aux moines de Conches les dîmes de toutes ses venaisons, de toutes ses bêtes vivantes et mortes et de toutes ses rentes, où qu’elles soient levées sur ses terres.(2) Une charte de Roger [III] de Tosny, fils de Raoul le jeune, par laquelle celui-ci, pour la sépulture de sa femme Ide et le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, affranchit l’abbé Vincent et les moines de Conches de l’obligation, qui leur était faite par une injuste exaction, de réparer la chaussée de l’étang de Fontaine[-sous-Jouy], à chaque fois que celle-ci était dégradée : ils ne seront plus tenus de fournir de quoi refaire le remblai. En retour, et par respect pour les ancêtres de Roger reposant à l’abbaye, l’abbé a décidé qu’une lampe brûlerait dans la salle capitulaire. Roger a également reçu quarante [sous ?] de la main de l’abbé.(3) Une charte de Roger [IV] de Tosny, fils de [Marguerite], donnant aux moines de Conches pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et de ses enfants, la [dîme ?] de son moulin du Vieux-Conches et la dîme de son quartarium à Conches et à la Ferrière[-sur-Risle], en perpétuelle aumône. Il leur donne également la dîme hebdomadaire du marché [dans] le nouveau bourg qu’il a établi dans le parc [à Conches].(4) Une charte de Robert de Tosny, fils de Raoul et de Marguerite, fille de Robert comte de Leicester, notifiant un accord passé entre celui-ci et les moines de Conches : ces derniers lui ont donné une part d’une couture qui leur appartient et Robert, en échange, leur a donné une quantité de terre équivalente, contiguë à leurs coutures, à Sébécourt, ainsi que la dîme de ses moulins de Conches, en particulier ses moulins à foulons, [la dîme] de ses moulins à Tosny, la dîme de la venaison de sa forêt et la dîme de ses rivières.(5) Une charte de Roger [IV ?] de Tosny.(6) Une charte que l’évêque Luc a lui-même donnée (nº 197).(7) Une charte de Renaud Mancel confirmant aux moines de Conches, pour son âme et celles de son père, de sa mère et de ses ancêtres, tout ce que Guillaume, Garin et Richard Mancel, ses ancêtres, leur ont donné : la moitié de la villa de Bailleul, libre et franche de toutes les choses et services appartenant à Renaud, avec l’église et la dîme de toute la paroisse. Parmi les témoins figure Renaud du Bois qui, à l’époque de la donation de Renaud Mancel, a été intégré à la fraternité de la communauté par l’abbé Gilbert et les moines de Conches, et qui leur a donné, devant témoins, la dîme de son fief.(8) Une charte de Roger des Essarts, chevalier, donnant aux moines de Conches vingt sous de rente, monnaie de Tours, en pure et perpétuelle aumône, pour l’achat de luminaires. Roger a assigné ces vingt sous sur son moulin de la Poultière, de sorte qu’ils soient payés chaque année à Noël par celui qui tiendra ce moulin. Et si la situation du moulin change et que les vingt sous ne peuvent plus être payés sur ce moulin, Roger ou son héritier les paiera lui-même à Noël, en prélevant sur une autre de ses rentes, et il les assignera ailleurs sur sa terre. Ces vingt sous appartiendront librement à l’abbaye, et il n’en sera rien demandé pour la réparation dudit moulin.(9) Une charte de Geoffroy Gastinel donnant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, pour les âmes de son père et de ses parents, dix sous sur le tènement que Goscelin Barbecte tenait de lui, ainsi que deux chapons et deux sous de taille, lorsque Geoffroy taille ses hommes, et tout le droit qu’il avait sur ces choses ; douze deniers que Roger, fils de Richard du Mont, lui rendait pour un pré ; et douze deniers à payer par Raoul Pensart au Moulin-Potel. Pour cette donation, l’abbé Simon a donné à Geoffroy six livres, monnaie d’Angers.(10) Une charte de Geoffroy Gastinel le jeune, fils de Geoffroy Gastinel, donnant aux moines de Conches, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, le fief que tenaient de lui Goscelin Grossart, Teolinus, frère de celui-ci, et leurs héritiers. Geoffroy a donné ce fief libre de tout service, de toute contestation et de toute coutume. Si un hôte s’installe dans ce fief, il ira moudre au moulin de Geoffroy, mais, en l’absence d’hôte dans ce fief, Geoffroy ne réclamera pas de sèche-moute. Si une taille est levée dans la villa d’Acquigny, Geoffroy en dispensera ledit fief.(11) Une charte de Roger de Portes confirmant aux moines de Conches la donation qui leur a été faite par Raoul et Guillaume de Portes, ses frères, pour le salut de leur âme et de celles de leurs parents et amis, vivants et morts, en perpétuelle aumône, d’un demi-muid de blé au moulin du pont situé près de la Bonneville[-sur-Iton], dans la paroisse d’Aulnay[-sur-Iton], à rendre chaque année, sous forme de mensualités. Roger accepte que les moines réclament cette rente au meunier qui tiendra le moulin et la perçoivent de la main de ce dernier, sans que lui-même soit sollicité. Si le meunier ne paie pas aux termes décidés, il sera contraint par la justice ecclésiastique de payer non seulement la rente mais aussi les dépenses raisonnables faites par les moines et les dommages qu’ils auront subis en raison du retard. Si Roger ou le seigneur du moulin empêche que la rente soit payée, il sera également contraint par la justice ecclésiastique de payer les dommages et les dépenses. Si ce moulin est détruit – quelle qu’en soit la raison – et si un autre moulin est construit pour le remplacer, au même endroit ou ailleurs, les moines percevront la rente dans ce nouveau moulin, sans contradiction, de la même manière qu’auparavant.(12) Guillaume Buschet, prêtre de Saint-Étienne [de Conches], a donné en pure et perpétuelle aumône aux moines de Conches, pour les lumières de leur église, trois acres et demie de sa terre, dont l’une est située près du Buisson-Rond, une autre se situe près du sentier du Fresne, et la troisième et demie est appelée terre de la Gesdere, et se situe entre la maison de Gerelinus de Buisson et celle de Guillaume l’Écuyer.

Acte n° 201 – [1216] – vidimus – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une notice relatant un accord passé entre Geoffroy, abbé de Lyre, et Simon, abbé de Conches, avec l’approbation des moines des deux abbayes. L’abbé et les moines de Lyre abandonnent pour toujours, à l’usage des moines de Conches, les dîmes qu’ils ont dans la paroisse de Villers-en-Ouche. En échange, l’abbé et les moines de Conches donnent pour toujours aux moines de Lyre toutes les dîmes du blé qu’ils ont dans la paroisse de Lyre, en-dehors de la forêt de Conches, au temps où Philippe [Auguste], roi de France, et Richard [Cœur de Lion], roi d’Angleterre, sont partis pour Jérusalem. Ils se réservent toutefois, en échange de ces dîmes, une redevance d’un muid de blé à la mesure de Conches, que les moines de Lyre devront lever chaque année à l’automne. De ce muid de blé, les moines de Conches recevront cinq setiers de seigle et cinq setiers d’avoine au Chesne, ainsi que deux setiers de froment à Conches.(2) Une charte de Robert de Feuguerolles donnant aux moines de Conches en perpétuelle aumône, pour son âme et celles de son père, de sa mère et de ses ancêtres, la maison que Richard Rossel a achetée à Guillaume Henri.(3) Une charte de Guillaume de Saint-Élier confirmant aux moines de Conches, en pure et perpétuelle aumône, onze sous de rente, monnaie de Tours, que Raoul, son père, leur a donnés, pour l’âme de son fils Simon, frère de Guillaume. Ce dernier assigne ces onze sous sur son moulin de Saint-Élier : ils seront payés le premier dimanche du Carême par lui-même ou par celui qui tiendra ce moulin.

Acte n° 202 – 1217 (n. s.), 2 mars – charte – jugement
Luc, évêque d’Évreux, règle un conflit, déjà délégué par le pape à d’autres juges auparavant, entre R[aoul], doyen, et le chapitre d’Évreux d’une part, et R[ichard], seigneur d’Harcourt, d’autre part, à propos du droit de patronage de l’église de Sainte-Colombe[-la-Commanderie] et des torts causés au chapitre par Richard et son père. Les parties s’en sont remises à l’évêque Luc pour terminer cette affaire, promettant, par des lettres publiques, de se tenir fermement à ce que celui-ci déciderait. L’évêque décide que le chapitre d’Évreux percevra, à perpétuité, sur l’église Saint-Aignan de Calleville, six muids de blé tercionnaire à la mesure d’Évreux, dont deux de froment, deux de méteil et deux d’avoine, après la mort ou la renonciation de Richard, titulaire de cette église, dont le seigneur d’Harcourt possède le patronage. En attendant, le chapitre percevra sans difficulté ces six muids dans la grange du seigneur d’Harcourt à Rouge-Perriers, celui-ci acceptant expressément que, si ce blé n’est pas versé avant l’octave de la Saint-Michel, l’interdit soit jeté sur ses terres, sans possibilité d’appel, et que l’évêque puisse le contraindre au versement. À la mort de Richard, titulaire de Calleville, l’assignation de cette rente sur la grange de Rouge-Perriers cessera, et le chapitre la percevra dès lors sur l’église de Calleville. Le seigneur d’Harcourt et ses héritiers, qui ont sans contestation le droit de patronage de la vicairie de Sainte-Colombe, présenteront à l’évêque d’Évreux, pour qu’il y soit institué, un vicaire qui veuille et puisse desservir cette église en personne et administrer la cure des âmes. Deux gerbes [de la dîme] sont retenues pour le chapitre et le chanoine [prébendé de Sainte-Colombe], comme cela est le cas depuis longtemps, avec cinquante sous dont le chapitre percevra la moitié et le chanoine l’autre moitié. Maître Richard d’Émaleville, alors institué dans cette église, a résigné la vicairie dans la main de l’évêque, et Richard d’Harcourt a présenté, sans attendre, un clerc pour cette vicairie. Enfin, les clercs de la terre d’Harcourt lèveront et assigneront au chapitre d’Évreux une rente de quarante sous, pour que soit célébré l’anniversaire du père de Richard d’Harcourt, le 1er septembre. Cette décision épiscopale a été lue aux parties, qui l’ont approuvée. Le chapitre ne réclamera plus rien au titre des dépenses occasionnées par ce conflit, ni en raison des torts que lui ont causés Richard d’Harcourt et son père. Dans le cimetière de l’église de Sainte-Colombe sera construite une grange à l’usage et aux frais communs du chapitre, du chanoine prébendé et du vicaire, pour y entreposer le blé. Le vicaire construira également sa maison dans ce cimetière, à ses propres frais. Richard d’Harcourt et ses héritiers, en tant que patrons [de l’église de Calleville], sont tenus de garantir au chapitre les six muids de blé dans cette église.

Acte n° 203 – 1217, 1er-25 mars (n. s.) – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme que Robert le Breton, clerc, a donné à l’église d’Évreux en pure et perpétuelle aumône la dîme laïque qu’il avait à Garennes[-sur-Eure] et que Brita, mère dudit Robert, par une charte que l’évêque a examinée, a confirmé cette donation qu’elle est tenue de garantir.

Acte n° 204 – 1217, 3 juillet – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, et les abbés de Saint-Évroult et de Conches attestent qu’ils ont vu un mandement de Robert [Poulain], archevêque de Rouen, à un doyen rural pour lui ordonner de mettre Simon de Vi, présenté par l’abbé et le convent de Lyre, en possession de la cure de la Neuville-Chant-d’Oisel.

Acte n° 205 – 1217, 10 septembre – charte – droit particulier
Luc, évêque d’Évreux, avec l’accord du chapitre cathédral d’Évreux, accorde aux chanoines de Vernon, satisfaisant autant que possible leurs demandes, que l’un d’entre eux ou l’un de leurs vicaires desservant l’église de Vernon vienne en leur nom au synode tenu par l’évêque, à chaque fois qu’il sera célébré, pour y entendre les préceptes synodaux et les rapporter fidèlement aux chanoines. L’évêque fait pour toujours remise aux chanoines et à leurs vicaires desservant l’église de Vernon et les chapelles Saint-Jacques et Sainte-Geneviève, des aides (auxilia) qui lui sont dues dans les cas prévus par le droit, des droits de synode et de la procuration due à l’occasion de la visite de l’église de Vernon et des chapelles. Lorsque cela sera nécessaire, les chanoines présenteront à l’évêque, en personne ou par des lettres publiques de leur chapitre, les vicaires devant desservir l’église de Vernon, de sorte que ces derniers soient chargés des offices dans cette église sous l’autorité des chanoines et sans contradiction, après que l’évêque s’est assuré de leur ordination et leur idonéité, par des lettres de celui qui les a ordonnés ou par des témoins légitimes. Les chanoines pourront renvoyer ces vicaires si ceux-ci ne leur paraissent pas utiles à leur église, et en présenter d’autres à l’évêque. Ce dernier autorise les chanoines à sanctionner eux-mêmes les injures et à connaître eux-mêmes les litiges pécuniaires portant sur une somme inférieure ou égale à dix livres, existant entre eux et leurs vicaires, entre les chanoines ou entre les vicaires. La sanction de ces fautes se fera par l’exclusion du chœur et la confiscation du bénéfice appartenant au fautif sous le patronage de la collégiale de Vernon, sauf en cas d’appel légitime à l’évêque dans ces affaires, et étant préservé, pour tout le reste, le droit et la juridiction de l’évêque d’Évreux. En échange de la remise des droits de synode, des aides et des procurations, les chanoines ont concédé à l’évêque sept muids et demi de vin, à percevoir chaque année dans le pot commun, de la même manière que chacun des chanoines reçoit sa part des vins.

Acte n° 206 – 1218 (n. s.), janvier – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime une charte de Heuto, prêtre de Fontaine[-sous-Jouy], par laquelle celui-ci a donné en perpétuelle aumône au chapitre cathédral d’Évreux, pour le salut de son âme et de ses prédécesseurs, toute la dîme de son fief de Fontaine[-sous-Jouy], que lui-même et ses ancêtres avaient tenue en fief. Heuto a aumôné cette dîme dans la main de l’évêque et a juré, par un serment de corps, qu’il n’en réclamerait plus rien et qu’il la garantirait selon son pouvoir. L’évêque confirme cette donation et ajoute, concernant l’usage qui doit être fait de cette dîme, que le prêtre qui célébrera chaque jour, dans la cathédrale, une messe pour l’âme de l’évêque R[obert], percevra chaque année deux muids sur cette dîme, en plus des deux muids qu’il perçoit déjà pour cette messe quotidienne, et tout le reste sera affecté à l’anniversaire de l’évêque R[obert].

Acte n° 207 – 1218 – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme une sentence rendue par l’abbé et le prieur de Saint-Ouen, ainsi que le prieur de Saint-Lô de Rouen, juges délégués par le pape Honorius [III] dans le conflit pendant entre l’abbé et les moines de Fécamp, d’une part, et maître Simon, trésorier du Vaudreuil, d’autre part, à propos de quatre parts des dîmes de la guède, de la garance et des vignes [du Vaudreuil]. Ayant entendu les explications de chacun, et ayant reçu le conseil d’hommes sages, les juges ont, par une sentence définitive, adjugé ces dîmes à l’abbé et aux moines de Fécamp, un cinquième de ces dîmes étant réservé pour ledit trésorier.

Acte n° 208 – 1218 – charte – donation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme que Guillaume de Broiquineium, laïc, a résigné dans sa main une dîme qu’il avait possédée en fief laïc dans la paroisse de Ferrières[-Haut-Clocher]. L’évêque a donné cette dîme pour toujours aux moines de la Noë.

Acte n° 209 – 1219 – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Breuil-Benoît.

Acte n° 210 – [1203, 16 février-1219, 6 septembre] – charte – jugement
L[uc], évêque d’Évreux, règle un conflit entre l’abbé et les moines de Fécamp d’une part, et Guillaume Havart d’autre part, à propos du tiers de l’héritage de Gilon Havart, que ce dernier avait légué à l’abbé et aux moines. Tous les témoins ayant été solennellement entendus, l’évêque a adjugé, par une sentence définitive, ce tiers d’héritage à l’abbé et aux moines.

Acte n° 211 – […1207-1219, novembre…] – charte – règlement conflit
L[uc], évêque, R[aoul], doyen, et H[enri], chantre d’Évreux, juges délégués, notifient la conclusion d’un accord entre l’abbé et les moines de Jumièges d’une part, et Raoul, prêtre de Gouy, d’autre part, à propos d’une rente que l’abbé et le couvent avaient possédée pendant longtemps à Gouy et que Raoul réclamait pour lui-même, prétendant qu’elle lui appartenait par droit héréditaire. Pour faire la paix, l’abbé et les moines ont donné à Raoul soixante sous, monnaie de Tours, et celui-ci leur a abandonné pour toujours ce qu’il réclamait dans cette rente et dans le service des hommes. Cette rente se compose de quatre sous et quatre chapons à rendre par Christian du Port, trois sous et trois chapons à rendre par Raoul de Gouy, trois sous et trois chapons à rendre par Oelardus Rollaunt. L’acte est scellé du sceau de l’évêque et de celui de Raoul.

Acte n° 212 – [1215-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime et confirme une charte de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur d’Évreux. Celles-ci ont souhaité que la chapelle Sainte-Marguerite, fondée avec leur accord au Buisson-Garembourg, dans la paroisse de Guichainville, possède pour toujours, pour l’entretien d’un chapelain, deux parts de la dîme de toute la terre qu’Henri, chantre d’Évreux, et Luc, son neveu, ont défrichée et mise en culture, ou qu’ils défricheront et mettront en culture, à savoir les terres du bois des Essarts, du bois de Bracetum et d’ailleurs, sauf le tiers de dîme revenant à l’église de Guichainville. La chapelle possédera également, sans réclamation des moniales, la dîme qu’Henri et Luc ont rachetée à Raoul de la Plesse, qui la tenait auparavant en fief laïc, et les autres dîmes qu’ils ont rachetées ou qu’ils pourront racheter aux laïcs ou à d’autres dans la paroisse de Guchainville, sauf le droit paroissial dans les autres dîmes, les oblations dues, certains moments de l’année, les fêtes solennelles fixées, sauf également les visites et les pénitences des malades, les sépultures des morts, le baptême des petits enfants et tous les autres sacrements que les paroissiens recevaient à l’église mère. Le chapelain de la chapelle sera libre et exempt du versement des dîmes de sa nourriture, du bétail, des animaux et des oiseaux, du versement des menues dîmes et de toute coutume paroissiale. Le clos qui a été aumôné à la chapelle, dans lequel réside le chapelain, sera également libre et exempt du versement des dîmes et de tout droit paroissial. Cela a été concédé par l’abbesse et les moniales, en présence et avec l’accord de Guillaume, prêtre de l’église de Guichainville, qui dépend des moniales. Parce que cette chapelle a été fondée et dotée desdites dîmes et autres choses par le travail et les dépenses d’Henri, chantre d’Évreux, et de Luc, son neveu, ces derniers et leurs héritiers auront le droit de présenter librement le prêtre de cette chapelle. L’évêque, en chapitre, a entendu de la bouche de l’abbesse et des moniales les donations faites à la chapelle du Buisson-Garembourg, ainsi que la charte de celles-ci, qu’il a examinée. Il confirme ces choses, après que Guillaume Doissel, prêtre de l’église de Guichainville, les a concédées et approuvées en sa présence.

Acte n° 213 – [1211-1220, 31 janvier] – charte – règlement conflit
Luc, évêque d’Évreux, notifie le règlement, en sa présence, d’un conflit entre l’abbé et les moines de Saint-Taurin d’Évreux d’une part, et les lépreux de Saint-Nicolas d’Évreux d’autre part, à propos de quatre pains que les lépreux disaient devoir recevoir des moines chaque semaine. Les moines ont donné soixante-dix sous, pour racheter aux lépreux cette rente de quatre pains.

Acte n° 214 – [1208-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme le don fait aux moines de Lyre par Richard Langlois, de Verneuil[-sur-Avre], et sa femme Odeline d’eux-mêmes avec leurs maisons, leur four de Verneuil, leur métairie de la Membourdière et tous leurs biens meubles et immeubles présents et à venir, à condition que, s’ils souhaitent aller à l’abbaye, ils y soient reçus comme les frères de la communauté et que, s’ils restent dans leurs maisons, ils agissent comme frères et serviteurs des moines. L’évêque confirme également plusieurs étaux donnés aux moines : tous les étaux à pain d’Étienne Petit, quatre étaux à chanvre donnés par Emma, femme de ce dernier, et trois étaux donnés par Roger Petit, frère de celui-ci, dont deux au Bourg-Régnier et un au bourg de l’Aigle.

Acte n° 215 – [1207-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme plusieurs chartes en faveur des moines de Lyre, après les avoir vues :– une charte d’Odon d’Ajou confirmant, avec l’accord de son fils Robert, le don fait par son père Odon de la rivière Risle, depuis le point de prélèvement de la Hungerie jusqu’au gué de Rubremont ;– une charte de Raoul Guenard concernant huit journaux de terre à Breteuil ;– une charte de Guillaume de Chanteloup, reçu dans la fraternité des moines, moyennant l’abandon de tout le droit qu’il disait avoir sur toutes les dîmes du blé de son fief dans la paroisse de [Saint-Denis-du-]Béhélan ;– une charte de Renaud de Bordigny confirmant toutes les donations faites par ses ancêtres et lui-même : trente journaux et un hébergement à Sicho, ainsi que l’église de Roman avec le droit de patronage et toutes les dépendances, que Guillaume de Gouville, mari de la sœur de Renaud, réclamait par le droit de sa femme, à tort puisque la donation avait été faite aux moines avant son mariage ;– une charte de Roger des Essarts donnant dix sous de rente sur son moulin de Verrière et chargeant le fermier de ce moulin de donner caution aux moines pour le paiement de cette rente et pour celui de la dîme de ce moulin, cette dîme appartenant aux moines ;– une charte de Gilbert du Chesne, petit-fils de Gilbert, donnant, avec toutes ses dépendances, un hébergement situé près du cimetière du Chesne, sur le côté gauche de l’église ;– une charte de Godehilde des Gomberts donnant, avec l’accord de son fils Jean, un tiers de la dîme des Petits-Gomberts, qu’elle reconnaît tenir injustement, ainsi qu’un deuxième tiers qu’elle possédait, le tout moyennant quatre livres, monnaie d’Angers, et avec l’accord de Mathieu de Berville, dans le fief duquel se trouvait cette dîme ;– une charte d’Hugues du Long-Essard concernant les dîmes d’Ormes près du Buisson-Jansel ;– une charte de Gilbert des Essarts donnant, par la main de l’évêque Gilles, l’église de la Guéroulde avec la présentation du prêtre ;– une charte de Gautier de Pacy, dit le Maire, donnant à l’abbaye, avec l’accord de ses deux sœurs et avant de s’y faire moine, le tiers de tous ses héritages en terres, prés et autres choses, cette donation étant acceptée par Aubin et Thibaud, beaux-frères de Gautier ;– une charte d’Aubin de Pacy et de Léjarde, sa femme, ainsi que de Thibaud et Alix, sa femme, confirmant la donation faite par Gautier de Pacy, en vidimant la charte de ce dernier. Un accord a été conclu entre les auteurs et Guillaume, abbé de Lyre, à propos du paiement des rentes et censives auxquelles étaient sujettes les terres données par Gautier : les moines ne paieront aucun droit de franc fief, tous les hébergements qui appartenaient à Gautier dans Pacy[-sur-Eure] demeurent aux auteurs de la charte, sauf deux qui appartiennent aux moines, et les terres hors de Pacy sont partagées de la manière suivante. Les moines ont choisi : un arpent et demi de pré à Bougeville, du fief de Sakepée, faisant 3 sous ; la moitié de la terre qu’avait eue Gautier à Bougeville du fief d’Henri Guel, faisant dix-huit deniers ; dans la paroisse de Saint-Aubin [de-Pacy], le champ Sauvegrain faisant neuf deniers ; à Garennes, un journal de terre qui ne doit rien ; un champ appelé Delié faisant douze deniers ; un journal de terre derrière la maison Radoi, qui ne doit rien ; la moitié de la vigne appelée Fontaine-Salée faisant onze deniers ; un journal de terre dans la vallée Bulant, sujet à champart ; trois deniers d’une masure à l’extérieur de la porte du levant, à prendre sur les lépreux ; et un chapon sur Richard Fournier. Aux termes de cet accord, les auteurs de la charte paieront chaque année à l’abbaye trois sous à la Saint-Rémy ;– une charte de Mathieu le Jeune, de Pacy, donnant d’une part la terre et la grange qui sont derrière sa maison de Pacy. Mathieu tenait cette terre et cette grange d’Herbert de Gadencourt pour deux deniers, monnaie de Paris, que paieront maintenant les moines à la Saint-Rémy, étant convenu qu’à moins que sa femme lui donne un héritier, Mathieu et sa femme tiendront cette terre et cette grange jusqu’à leur mort moyennant cinq sous de rente à payer aux moines. Par cette même charte, Mathieu rend également aux moines la maison qui avait appartenu à Roger le Maire, pour laquelle il leur payait dix-huit deniers de rente ;– une charte d’Herbert de Gadencourt confirmant la donation de Mathieu Le Jeune et abandonnant aux moines les deux sous de rente qui lui étaient dus.

Acte n° 216 – [1207-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme les chartes suivantes :– une charte de Geoffroy, curé de Saint-Lambert, par laquelle ce dernier donne aux moines de Lyre d’une part tout le tènement qu’il possédait à Beaumesnil, l’ayant acquis de Jeanne de Bourneville et des héritiers de celle-ci, en bois, plaines, hommes, rentes, servitudes et toutes autres dépendances, sauf le service dû au seigneur dont dépend ce tènement, dont les héritiers de Geoffroy doivent acquitter les moines ; et d’autre part le tiers du fief appelé fief de l’archidiacre dans la paroisse de Thevray, avec la sèche-moute de ce tiers et toutes les autres dépendances, cela étant donné en pure aumône, libre de toute redevance et de tout service, excepté le fait que les tenants dudit fief doivent la taille et le droit de passage au seigneur de Beaumesnil par la main du seigneur de Thevray ;– une charte d’Alix de Beaumesnil, veuve, confirmant les donations faites par Geoffroy, curé de Saint-Lambert, dans la charte précédente ;– une charte de Richard de Thevray confirmant aux moines de Lyre d’une part la donation par ledit Geoffroy du tiers du fief de l’archidiacre à Thevray, sans se réserver aucune droiture sur ce tiers de fief ; et d’autre part la donation en pure aumône par Guillaume Duret de toute la partie du fief de l’archidiacre que ce dernier tenait de lui, avec la sèche-moute et toutes les autres dépendances, sans en retenir aucune redevance pour lui-même ;– une charte de Villane, veuve d’Yves de la Ferrière[-sur-Risle], Mathieu Bigot, son gendre, et Marguerite, sa fille, femme de Mathieu, d’une part confirmant aux moines de Lyre quatre acres de terre aux Mares, dans la paroisse de Thevray, relevant du fief du Torpt ; et d’autre part donnant aux mêmes une cinquième acre de terre au même endroit en échange d’une rente de deux setiers de grains que leur avait donnée ledit Yves ;– une charte de Guillaume du Torpt confirmant aux moines de Lyre la donation des cinq acres de terre précitées, qui font partie de son fief, à condition que le reste de ladite terre sise aux Mares, qui appartient toujours à la famille des donateurs, soit obligé d’acquitter lesdites cinq acres de tous les droits seigneuriaux qui pesaient sur elles avant la donation.

Acte n° 217 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – incorporation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme aux moines du Bec l’église de Saint-Aubin d’Écrosville avec ses chapelles et ses dépendances, telles que Garin, évêque d’Évreux, la leur avait auparavant concédée, à posséder intégralement pour leur usage propre, à perpétuité. Les moines présenteront toutefois à l’évêque d’Évreux un vicaire idoine pour la vicairie de cette église. Celui-ci, comme ses successeurs après lui, aura tout l’autelage, toutes les menues dîmes, les revenus de l’autel, trois hôtes dans le cimetière – dont David et le fils d’Arnaud, la maison qui avait appartenu à Luc et la maison du vicaire. Ce dernier rendra un besant aux moines, pour toujours, à Pâques. Les moines auront tout le reste de cette église : tout le blé, le reste des hôtes et toute la terre d’aumône. Ils présenteront également à l’évêque, pour la vicairie de Marbeuf, un vicaire idoine, qui aura toutes les menues dîmes, l’autelage et une maison. Les moines auront tout le reste de l’église de Marbeuf : tout le blé, tous les hôtes et toute la terre d’aumône.

Acte n° 218 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme que Simon de Grosley[-sur-Risle], chevalier, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, a donné aux moines de la Trinité de Beaumont[-le-Roger], en libre, pure et perpétuelle aumône, le droit de patronage de l’église Saint-Pierre de la Huanière et tout ce qu’il possède dans cette église, comme cela est écrit dans l’une de ses chartes que l’évêque a vue. Les moines ont promis à Simon que son anniversaire serait célébré chaque année au prieuré de la Trinité de Beaumont. Comme cela est contenu dans sa charte, Simon a concédé aux moines la liberté de pêcher dans son eau à Grosley, de quelque manière que ce soit, de la neuvième heure du jour précédant cet anniversaire à la neuvième heure du jour suivant.

Acte n° 219 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – jugement
Luc, évêque d’Évreux, règle un conflit entre Robert de Buhuriton, prieur de Tillières[-sur-Avre], et Gilbert Burnel, chevalier, à propos de services, de corvées, d’amendes, de champarts, de services de grange et d’autres choses qui pouvaient appartenir en droit aux deux parties. Ayant entendu ces dernières, l’évêque a décidé que les hommes seraient appelés à rendre ce qu’ils doivent (submonitiones fieri) par un serviteur de Gilbert, qui percevra chaque automne, en rétribution de son service, douze gerbes sur une bovée de terre, ainsi que deux autres gerbes sur un arpent. Ce serviteur devra garder la clef de la grange, en ayant auparavant prêté serment au prieur de garder fidèlement les gerbes et les blés qui y sont entreposés. Le bois de Panlatte et ses revenus appartiendront en commun au prieur et à Gilbert. Aucun de ces derniers n’exigera de corvées, d’amendes ou de services des hommes de l’autre. Le champart de la villa reviendra en commun aux deux parties, sauf le champart de quinze arpents qui font partie du domaine du prieur.

Acte n° 220 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne un acte à propos d’un conflit entre le prieur de Tillières[-sur-Avre] et Guillaume Burnel, prêtre.

Acte n° 221 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, notifie qu’un tiers de la dîme d’Acon a été cédé à un prêtre, pour la durée de son existence.

Acte n° 222 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne un acte en faveur des moines du Bec à propos de l’abandon des dîmes de Grandchain.

Acte n° 223 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne une charte en faveur des moines du Bec.

Acte n° 224 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme au chapitre cathédral d’Évreux, à perpétuité, la moute des hommes du chapitre et des hommes des chanoines titulaires des huit prébendes primitives, après avoir appris, par les chanoines les plus importants et les plus anciens, que cette moute appartient au chapitre, qu’elle avait été temporairement mise à disposition des évêques précédents, Garin et Robert, et d’autres, et que les chanoines peuvent la reprendre s’ils le souhaitent. Le doyen et le chapitre, faisant preuve de dévotion à l’égard de l’évêque, sur la prière de ce dernier, et avec l’accord desdits huit chanoines, lui ont ensuite confié cette moute, qu’ils tenaient alors dans leur main, et lui en ont concédé l’usufruit, à tenir personnellement, librement et en paix, tout le temps qu’il vivra ou qu’il voudra le tenir. Après la mort de l’évêque ou sa résignation solennelle et mise par écrit, la moute reviendra librement et sans difficulté au chapitre.

Acte n° 225 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme au chapitre d’Évreux l’église d’Ormes, avec le droit de patronage, sauf le droit épiscopal. L’église d’Évreux avait depuis longtemps, sur ce patronage, un droit qu’Henri d’Auffay, seigneur d’Ormes, a reconnu et confirmé par un écrit authentique.

Acte n° 226 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que R[aoul], doyen, et le chapitre d’Évreux, par pure générosité, lui ont donné, ainsi qu’à ses successeurs et aux chanoines qui sont ou seront chapelains de l’évêque, le droit de participer intégralement aux distributions des revenus communs du chapitre, alors que les prédécesseurs de Luc et les chanoines qui étaient leurs chapelains, en vertu d’une concession du chapitre, n’y participaient pas intégralement. Toutefois, si Luc, ses successeurs ou leurs chapelains sont présents à Évreux mais négligent de se rendre auprès des agents du chapitre chargés d’effectuer la distribution, ils ne percevront rien de cette distribution, à moins qu’ils aient été empêchés par la présence du roi, de l’archevêque, d’un évêque, ou par la maladie. Si un chapelain, pendant un certain temps, n’est pas au service de l’évêque, il ne percevra alors aucune part des revenus communs. Ni Luc ni ses successeurs ne revendiqueront, en raison de cette concession, un quelconque droit dans l’élection du doyen, ni dans la présentation des églises et l’attribution des bénéfices qui relèvent du chapitre, ni dans autre chose, sauf, pour l’évêque et ses successeurs, l’investiture des titulaires des deux bénéfices d’Aubevoye et des autres églises dépendant du chapitre.

Acte n° 227 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que Raoul, seigneur de Gauville[-la-Campagne], qui vivait encore dans le siècle et administrait pleinement ses affaires, a résigné le droit de patronage de l’église de Gauville dans la main de l’évêque, concédant que ce dernier attribue ce droit à l’église de son choix, pour le salut de l’âme de Raoul et de celles de son père et de sa mère. Cela est contenu dans une charte de Raoul, remise par celui-ci à l’évêque et citée par ce dernier. L’évêque, en présence de Raoul, a donné ce droit de patronage, en perpétuelle aumône, au chapitre d’Évreux et il le lui a confirmé, en sa qualité d’évêque et de seigneur du fief de Raoul. Plus tard, Roger, fils et héritier de ce dernier, tenant la totalité de l’héritage de son père et administrant intégralement ses affaires, parce qu’il approuvait la donation faite par son père et celle faite par l’évêque, a donné au chapitre d’Évreux tout ce qu’il avait dans ce droit de patronage. Il a confirmé, en prêtant un serment de corps, qu’il n’élèverait, lui-même ou par le biais d’un tiers, aucune réclamation contre le chapitre sur ce droit ni sur toutes les dîmes de son fief de Gauville, et qu’il garantirait ces choses au chapitre. Il a promis que, s’il faisait tort au chapitre sur ces choses d’une manière ou d’une autre, il serait aussitôt tenu de lui rendre quarante livres de monnaie courante, en réparation du parjure, avant même le début de la procédure devant régler le conflit. Pour cela, en présence de l’évêque, il a donné des fidéjusseurs garantissant le paiement de cette somme sur leurs biens et leurs héritages. Pour cette concession et cette garantie, Roger a reçu du chapitre vingt livres, monnaie de Tours.

Acte n° 228 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation générale
L[uc], évêque d’Évreux, répondant à la demande du doyen et du chapitre d’Évreux, confirme à ces derniers ce qu’ils possèdent :– l’église de Barquet, pour leurs usages propres, et un demi muid de blé à la mesure de Beaumont[-le-Roger], étant retenus pour la vicairie l’autelage et la terre d’aumône ;– l’église du Vieil-Évreux avec la maison et le verger, ainsi que la dîme donnée à l’évêque par Agnès de Nétreville, nièce du doyen Raoul, étant retenus pour la vicairie l’autelage, la terre d’aumône et un muid de blé à la mesure d’Évreux ;– l’église de Claville avec les dîmes du blé et de la guède, la terre d’aumône et soixante sous à prendre sur l’autelage, le reste étant retenu pour la vicairie ;– l’église d’Ormes avec ses dépendances et les dîmes que l’abbé et les moines du Bec ont données au chapitre dans la villa d’Ormes, l’autelage avec dix-huit setiers de blé à la mesure d’Évreux étant retenu pour la vicairie ;– l’église de Gauville[-la-Campagne] avec ses dépendances et les dîmes que Rotrou, alors doyen d’Évreux, a données au chapitre à Gauville, avec l’accord de Raoul de Gauville, étant retenus pour la vicairie l’autelage et dix-huit setiers de blé à la mesure d’Évreux ;– l’église d’Aviron avec ses dépendances, sauf la totalité de la vicairie ;– l’église d’Ajou avec ses dépendances, sauf la totalité de la vicairie ;– l’église de Vitotel avec ses dépendances, sauf la totalité de la vicairie ;– l’église d’Écauville ;– l’église de Bérengeville[-la-Campagne] ;– l’église de Cavoville et l’église de Tourneville avec leurs dépendances, sauf la totalité des vicairies ;– deux parts des dîmes d’Irreville ;– l’église de Boncourt, l’église de Gadencourt et l’église de [la Trinité-de-]la-Charmoye avec leurs dépendances, sauf la totalité des vicairies ;– le droit de patronage de l’église de Bosc-Roger ;– le droit de patronage de l’église de Fontaine[-sous-Jouy], avec une redevance (pensio) d’un marc ;– le droit de patronage de l’église de Saint-Vigor, avec une redevance de quarante sous ;– l’église du Coudray, l’église de Saint-Aubin[-du-Vieil-Évreux], l’église de Villez[-sur-Damville], l’église de Saint-Germain[-de-Navarre] et l’église de Sainte-Colombe[-la-Commanderie] avec leurs dépendances, sauf les vicairies ;– l’église du Thuit-Anger avec ses dépendances, sauf la totalité de la vicairie ;– le droit de patronage de l’église du Châtellier[-Saint-Pierre], avec quarante sous de redevance ;– l’église de Glisolles avec deux parts des dîmes du blé et de la guède, ainsi que la chapelle de cette villa, avec une redevance de cinq sous ;– les dîmes de Criezel et de Teurtheraye ;– les dîmes de Breuil-Ulrique ;– la dîme des Prévanches ;– la dîme du Bois-Cuvier ;– les redevances (pensiones) que percevaient le doyen et le chapitre dans les églises susdites au temps de l’évêque Luc et de ses prédécesseurs.

Acte n° 229 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
[Luc], évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une charte d’[Henri II], roi d’Angleterre, duc de Normandie et d’Aquitaine, comte d’Anjou, par laquelle ce dernier, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, confirme aux moines de Conches la liberté d’élire leur abbé, suivant la règle de saint Benoît. Il confirme également que tous les hommes des moines résidant en Angleterre seront libres et exempts de toutes les coutumes régaliennes et de tout ce que le roi peut leur réclamer, excepté pour le meurtre et le vol : si ces fautes sont commises sur la terre des moines, l’amende ira aux moines et le roi fera justice. Les moines, toutes leurs possessions et tous leurs serviteurs seront libres et exempts de tout droit de passage dans le port de Dieppe et de toute coutume dans cette ville. Les moines auront les œuvés de tous leurs hommes y demeurant. Le roi leur concède en outre tous ses droits sur les navires avec lesquels leurs hommes pêchent en mer. Il leur confirme également tous les biens et les bénéfices, en Normandie et en Angleterre, mentionnés ci-dessous et attestés dans une charte du roi Henri Ier et dans les chartes des donateurs concernés :– Roger [Ier] de Tosny, fils de Raoul [Ier] de Tosny, a donné tout le village de Castillon, libre et exempt de toute réclamation et de tout dommage, avec le moulin des Fontaines et tout le territoire appartenant audit village, avec l’intégralité du tonlieu dudit village et de tout son territoire, avec les amendes, la banlieue, l’intégralité de tous les revenus, la dîme de toute la paroisse et l’église Saint-Ouen de Conches, avec les dîmes et les offrandes ; cinq charruées de terre au [Buisson-]Vernet ; la dîme de Collandres et une charruée de terre, avec un hôte ; une charruée de terre à Louversey, avec un hôte ; la dîme de la forêt appelée Campania RainaldiClaire de Haas, Le grand cartulaire de Conches..., p. 687, identifie cette forêt appelée Campania Rainaldi avec la forêt de Conches., en porcs, en deniers, en aciers, en céréales et en viande, et la dîme de toutes ses autres forêts ; l’église d’Acquigny avec les offrandes et les dîmes des céréales, du vin, des poissons pêchés dans l’Eure, et des moulins qui appartiennent audit Raoul ; les dîmes de deux charruées de terre à Fontaine[-sous-Jouy], et les dîmes du vin, de la forêt et des prés ; les dîmes de Villers[-sur-le-Roule] en vin et en toutes choses ; l’église de Tosny avec les offrandes et les dîmes du blé, du vin, des prés et des poissons ; à Heuqueville, l’église, la dîme et un hôte ; à Villers[-en-Vexin], l’église, la dîme et un hôte ; à Mortemer[-sur-Eaulne] la dîme de deux charruées de terre, de deux moulins et de la prévôté ; à Varengeville[-sur-Mer], l’église, la dîme, le fief de Farmanus, prêtre, et la dîme d’un moulin ; un tiers de la terre et des hôtes que ledit Raoul avait à Dieppe ; à Valliquerville, la dîme d’une charruée de terre avec un hôte ; à Rouen, un hôte et un tiers des prés qu’il possède près de la ville ; à Villers[-en-Ouche], près de Pont-Échanfray [Notre-Dame-du-Hamel], l’église et la dîme avec toutes leurs dépendances, un hôte et le fief d’Ausulus du Moutier.– Raoul [II] de Tosny et Godehildis, sa mère, pour la sépulture de son père Roger [Ier], ont donné : à Acquigny, un gord de cinq mille anguilles, le fief de Claverius, le fief d’Ohardus, plusieurs masures et des terres dans ladite ville ; à Fontaine[-sous-Jouy], un moulin, le fief de Lancelin, prêtre, le fief d’Odelinus Nutricus, la seigneurie sur le Plancher, et la dîme des revenus des deniers, des moulins et de tout son domaine, tant des champs découverts que de la forêt de Saint-Vigor ; à Tosny, un gord, avec un hôte pour le défendre, le fief de Richer fils de Raoul, plusieurs hôtes et des vignes ; à Varengeville[-sur-Mer], les hôtes vivant sur la terre d’aumône de l’église Saint-Valéry et la terre de Bruyère ; à Sébécourt, deux charruées de terre ; toute la dîme de tous les moulins dudit Raoul [II] sur toute sa terre et la dîme de tous les produits de tous ses revenus seigneuriaux dans tous ses domaines ou de toutes les amendes qui lui reviennent à Conches, à la Ferrière[-sur-Risle], à Acquigny, à Tosny, à Heuqueville et à Mortemer, avec les églises desdits villages et de tous les autres villages de ses domaines ; pour tous les hommes des moines, la même liberté et la même coutume sur toutes ses terres que celles qu’ils ont à Castillon ; la seigneurie sur le fief de Guillaume de Valeuil ; le fief de Gerolmus du Fresne ; en Angleterre, la seigneurie sur le manoir de Leominster (?), ainsi que l’église de ce lieu et toute la dîme ; les dîmes de tous ses domaines anglais, tant des champs découverts que des bois ; dans tous ses autres manoirs : à Chadnor, Flamstead, Chaldesleii, Stoches, Westhide et Worsley in Rock, la dîme du domaine avec un hôte ; à Elmley Lovett, la dîme du domaine et douze deniers payés par Robert de la Harduica pour un essart, et une partie des salines ; à Oldberrow, Esseleia, Redmarley, Long Stanton, Pischehan, Coloen, Berrow in Astley et Bromsberrow, la dîme du domaine ; à Abberley et à Linden in Rock, la dîme du domaine avec trois hôtes ; sur la terre d’Osberne fils de Rualdus, la dîme du domaine et un hôte ; la dîme des revenus de la terre d’Elevent ; à Structon’s Heath (?), soixante acres de terre ; et un hôte dans la ville d’Hereford.– Raoul [III] le Jeune, fils de Raoul [II] de Tosny dit le Vieux, a donné l’église de Vercosmestori et toute la dîme, ainsi que la dîme du domaine de Quertellinge.– Roger [III] de Tosny, fils de Raoul [III] le Jeune, a donné le manoir de Wrethamthorpe, avec l’église et la dîme de ce village, et tout ce qui en dépend : un moulin, les mares environnantes pour y pêcher, la garenne, et la dîme des cendres et des charbons dans toutes ses forêts.– Godehildis, comtesse d’Évreux, femme [veuve] de Roger [Ier] de Tosny, a donné la dîme de Gravenchon, la dîme de deux moulins à Hondouville et à Aubevoye, la part de la dîme et la part de l’église qu’elle a achetées à Raoul le Barbu, avec l’accord de son mari, Richard, comte [d’Évreux].– Robert de Romilly, sa femme et ses fils, Guillaume, Robert et Richard, ont donné la moitié de la dîme de Collandres et deux gerbes de la dîme de Louversey, avec l’accord de Raoul de Tosny, du fief duquel dépendaient ces choses. Gerelmus de Romilly et ses fils ont donné deux gerbes de la dîme de Chanteloup. Guillaume de Romilly a donné l’église et la dîme de Grenieuseville, et la dîme de deux moulins dans ce village. Raoul de Berville a donné deux gerbes de la dîme des Ifs et la dîme de toutes les sortes de lin de cette terre. Richard de Romilly a donné l’église de Louversey et le fief de Roger fils de Berthe et frère de Geoffroy, prêtre. Ilbertus, vicomte, a donné un quart du manoir de Dinedor. Richard Mansellus et son fils Garin ont donné la moitié de la terre de Bailleul[-la-Campagne], ne retenant que le service de trois chevaliers. Ils ont aussi donné l’église dudit lieu, avec son cimetière et les revenus de son autel, ainsi qu’une charruée de terre au-delà de la moitié de terre susdite, avec toute la seigneurie, en toute liberté. Robert de Stafford, fils de Roger [Ier] de Tosny, a donné l’église de Wootton Wawen, libre et franche, avec les dîmes et les oblations, et avec toutes ses dépendances, sans partage, sauf ce qui revient au chapelain présenté par le monastère ; une hide de terre jouxtant l’église, et une autre appelée Doveresel ; ainsi que le manoir de Stoke Edith (?), tant en plaines qu’en bois, en prés et en rivières. Ledit Robert et ses hommes seront libres dans ce village. Évrard, seigneur de Breteuil, et Yvette, sa mère, ont donné l’église d’Hacqueville, avec sa terre, et tout ce qui lui appartient, et avec toutes les dîmes de tout le territoire du village. Gerelmus du [Buisson-]Vernet a donné la dîme de toute sa terre au Buisson[-Vernet] et à Nagel. Raoul de la Lande a donné deux gerbes de la dîme du lin et de la laine d’Houlbec[-près-le-Gros-Theil], une acre de terre pour construire une grange et la dîme de son domaine à Acquigny. Raoul de Nuisement a donné toute la dîme de sa terre de Nuisement, une terre avec un hôte et la dîme des terres de son père mises en culture à Nogent[-le-Sec], avec l’accord de Gilbert, son seigneur, et de Raoul de Tosny, du fief duquel dépend cette terre. Helto de la Ronce a donné toute la dîme de la Ronce. Robert, Payen, Archambault et Hugues de Rouville ont donné toute la dîme de leur terre des Mousseaux, avec l’accord de Gilbert de Minières, ladite terre dépendant de son fief. Roger de Clères a donné l’église et la dîme de Hacqueville, et deux gerbes de la dîme de Burey. Gerondus Vastinel a donné deux hommes, deux masures et la dîme de sa terre à Gauville. Guillaume de Valeuil a donné la seigneurie sur Valeuil, avec l’accord de Raoul de Tosny, du fief duquel dépend celle-ci. Gilbert de Clères a donné l’église et la dîme de la Puthenaye, et la terre de Roger, chapelain. Robert d’Iville a donné la moitié de la dîme d’Iville. Gerelmus du Boshion a donné la dîme de tous ses hommes au Boshion. Robert d’Orvaux a donné la dîme d’Orvaux. Étienne et ses fils Guimond, Guillaume et Raoul, ont donné la dîme de leur terre de Bourlier, avec l’accord de Raoul du [Buisson-]Vernet et de Raoul de Tosny, du fief desquels dépend cette terre. Raoul, doyen de Glisolles, avec l’accord de ses parents et de Geoffroy de Villalet, son seigneur, en présence de Raoul de Tosny, a donné deux hôtes avec des jardins à Merderel. Simon d’Ormes, avec l’accord de sa femme, fille de Roger de Ferrières[-Haut-Clocher], et de son fils, a donné la dîme d’Oissel[-le-Noble], que Raoul et Garin avaient déjà concédée à l’abbaye de Conches, avec l’accord de Guillaume Dircellus, du fief duquel dépendait ce lieu. Raoul [II] de Tosny, fils de Roger [Ier], fondateur de l’abbaye de Conches, a donné tous les ermitages de sa forêt de Conches et les dîmes de quiconque cultivera la terre dans cette forêt ou dans les autres forêts qui appartiennent audit Raoul. Robert, fils d’Ilbertus, vicomte, a donné un quart du village de Dinedor, et, pour ce quart ainsi que le quart qu’Ilbertus, père dudit Robert, avait auparavant donné à l’abbaye, les moines auront cinquante sous dans ledit village.(2) Une charte de Richard de Romilly donnant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, pour le salut de son âme et de celles de son père, de sa mère et de tous ses ancêtres, douze deniers de rente et la moute de la terre qu’a tenue Gilbert, fils de Pierre de la Ferrière, à Mancelles.(3) Une charte de Guillaume de Burey, fils de Richard, seigneur de Burey, confirmant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, le don que leur a fait son père, lequel a reçu l’habit monastique à l’abbaye de Conches : cinq sous de la monnaie courant en Normandie, à percevoir chaque année dans son moulin, à la Saint-Rémi.(4) Une charte d’Alexandre d’Autheuil, dans laquelle celui-ci notifie que [Guillaume] Revel, d’Autheuil, son homme, a donné aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, toute la dîme qu’il tenait à Saint-Vigor et tout ce qui revenait à cette dîme, en présence de G[arin], évêque d’Évreux. Alexandre, qui a approuvé cette donation, a donné aux moines, en perpétuelle aumône, les six deniers qui lui étaient dus sur cette dîme, lorsque sa terre était taillée au titre de la taille du Neubourg. Il a posé ces six deniers dans la main de l’évêque, pour que les moines les possèdent pour toujours librement, sans devoir aucun service.(5) Une charte d’Alexandre d’Autheuil notifiant et confirmant la donation, en perpétuelle aumône, par Robert de Fontaine[-sous-Jouy] et ses héritiers, en faveur de l’abbaye de Conches, de deux gerbes de la dîme qu’ils avaient à Fontaine et qu’ils tenaient en fief d’Alexandre – en présence duquel la donation a été faite –, étant exceptée la dîme qu’ils [tenaient] du fief d’Eudes de la Chapelle. Alexandre, soucieux de son âme, a confirmé cette donation et, avec Robert et ses héritiers, l’a faite solennellement sur l’autel de l’abbatiale Saint-Pierre [de Conches], en présence de l’abbé S[imon], des moines et de beaucoup d’autres qui avaient été conviés. Pour que cette aumône demeure librement et en paix en possession de l’abbaye, les héritiers de Robert se sont engagés à répondre à Alexandre de toute la charge féodale pour la part du fief restant entre leurs mains. L’abbé et les moines, considérant la générosité de Robert et de ses héritiers, et voulant [pourvoir] à leurs besoins, leur ont donné trente livres, monnaie d’Angers, et ont reçu parmi les moines Robert et son fils Henri, pour lequel a été spécialement donnée la part de dîme levée à l’Aulnaie.(6) Une charte de Guillaume du Mesnil[-Anseaume], fils de Pierre, concédant aux moines de Conches toute la moute du Mesnil[-Anseaume], du Bos-Hion et de toute sa terre, où qu’elle soit située, de sorte que lui-même, son entourage (familia), tous les hommes de toute sa terre et tous ceux qu’il pourra inclure dans son fief, par la conquête ou d’une autre manière, aillent moudre au moulin de Fontaine[-sous-Jouy], suivant la coutume et le statut des hommes de cette villa, comme ceux qui sont soumis au ban et aux coutumes [des moines]. Si l’un d’entre eux va moudre à un autre moulin, il sera puni selon la coutume de la région. En ce qui le concerne, si Guillaume notifie au meunier son arrivée au moulin le jour précédant son arrivée, le meunier préparera le lieu pour lui et le rendra disponible jusqu’à la neuvième heure du jour suivant. Guillaume recevra du meunier un plein boisseau qui, une fois sur deux, sera de la meilleure qualité.(7) Une charte de Gilbert d’Orvaux, par laquelle celui-ci donne aux moines de Conches toute sa dîme d’Orvaux, en perpétuelle aumône, avec l’accord de sa femme Avicie, pour le salut de son âme et de celles de sa femme, de son père, de sa mère et de ses ancêtres. Ceux-ci et tous leurs amis décédés et à venir profiteront des prières et de tous les bienfaits dispensés à l’abbaye.(8) Une charte de [Simon II] d’Anet, qui, avec l’accord de [ses fils] Jean et Adam, frères, donne aux moines de Conches toute la coutume [et] le tonlieu de tout ce qui appartient auxdits frères à Saint-Illiers-le-Bois et à Bréval, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et de la descendance que Dieu lui a donnée.

Acte n° 230 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – notification
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que, constitué devant lui, Guillaume de Hovitevilla, chevalier, a confirmé et promis de garantir la donation d’un arpent de vigne appelé Heldebert, situé à Bouafles, faite en pure et perpétuelle aumône par feu son père aux moines de Jumièges. L’évêque a fait coucher cela par écrit et apposer son sceau à la demande de Guillaume et des moines de Jumièges.

Acte n° 231 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – incorporation
L[uc], évêque d’Évreux, donne au doyen et au chapitre d’Évreux, à l’usage commun des chanoines, deux parts des dîmes du blé qui appartiennent au bénéfice de l’église Saint-Ouen de Mancelles, dans le doyenné de Lyre.

Acte n° 232 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme des donations, concessions et confirmations faites en faveur de l’abbaye de Lyre, telles qu’elles figurent dans des chartes qu’il a lues et examinées :– une charte de Roger des Essarts concernant dix sous à percevoir chaque année, à la Saint-Rémy, au moulin de Verrières, ainsi que la dîme de ce moulin ;– une charte de Guillaume Chevreuil concernant tout le tènement que ce dernier tenait d’Henri d’Auffay à Ormes ;– une charte de Gilbert Chevreuil, fils du précédent, concernant ce même tènement et un setier de blé ;– une charte de Guillaume Burnel concernant les dîmes de toutes ses terres dans la paroisse du Chesne ;– une charte de Gilbert du Chesne concernant la moitié de l’église du Chesne donnée par Gilbert, son grand-père, et Guillaume, son père, ainsi qu’un hébergement au Chesne, qu’il a lui-même donné ;– une charte d’Hubert de Nagel concernant deux parts des dîmes du blé de tout son fief de Nagel ;– une charte de Raoul du Bois-Gencelin concernant deux parts de toutes les dîmes du blé de tout son fief du Bois-Gencelin ;– une charte de Gilbert de Arsicii, prêtre, et de Richard, son frère, concernant deux parts des dîmes du blé de tout leur fief de Arsicii, avec l’accord de leurs frères Laurent, Raoul, Simon et Galéran.

Acte n° 233 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme que, dans ses mains, Hugues de Ferrières[-Haut-Clocher], avec l’accord de sa femme Isabelle, a résigné deux parts de la dîme de ses terres à Ormes, parts qu’il possédait par droit héréditaire et en fief laïc. L’évêque, à la demande d’Hugues, a donné ces deux parts aux moines de Lyre, en libre et perpétuelle aumône.

Acte n° 234 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme des donations, concessions et confirmations faites en faveur de l’abbaye de Lyre, telles qu’elles figurent dans des chartes qu’il a lues et examinées :– une charte de Drogon de Fontenill. concernant quatre setiers de blé à percevoir chaque année à son moulin du Ratier ;– une charte de Mathieu du Bois-Anzeray concernant la métairie et le tènement que tenait de lui Christian Chacepein ;– une charte de Raoul d’Hellenvilliers concernant la donation, par son frère Robert, de six acres de terre que Thierry Beivin tenait de Robert ;– une charte de Jean de Jouy[-sur-Eure] concernant une terre située au Noyer[-en-Ouche] et appelée champ de Boeletum ;– une charte de Gérard d’Auvergny concernant un quartier au moulin de Neaufles et le fief qu’avait possédé Bomerius à Launel ;– une charte de Robert de Fontaine concernant dix acres de terre près des Broudières ;– une charte de Raoul le Graverenc, de Guillaume, son frère, et d’Henri, leur neveu, concernant quatre acres de terre à Bosc-Renoult[-en-Ouche], le tiers du fief de Droardus et Gilbert, frères, un hébergement à la Barre[-en-Ouche] et une terre située près de la croix de Raoul Dabroc.

Acte n° 235 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme des donations, concessions et confirmations faites en faveur de l’abbaye de Lyre, telles qu’elles figurent dans des chartes qu’il a lues et examinées :– une charte d’Henri de la Ferrière, concernant une libre masure à Broglie, donnée par son père Gauquelin et son grand-père Henri ;– une charte d’Arnaud de Manle, concernant une terre valant vingt sous à Glos[-la-Ferrière] ;– une charte de Philippe Faguet, concernant six acres de terre dans la paroisse de Jonquerets[-de-Livet] ;– une charte de Jean de Sacquenville, concernant les terres et les rentes que Gilbert Hugues et Guillaume Labuffe ont tenues dans le fief des Bottereaux ;– une charte d’Emma, mère dudit Jean, concernant vingt sous dans la prévôté de la Neuve-Lyre ;– une charte de Guillaume Brostechapon, concernant tout le tènement de Raoul de Bernier, donné par son père, et des dîmes données par Robert Fauket ;– une charte de Jean de Sacquenville confirmant ce tènement et ces dîmes ;– une charte de Gervais du Mesle, à propos de la terre du Vernet ;– une charte de Nicolas de Glos[-la-Ferrière] confirmant cette terre ;– une autre du même concernant des terres aux Frétils.

Acte n° 236 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme plusieurs chartes en faveur des moines de Lyre, qu’il dit avoir vues, lues et entendues : une charte de Robert du Chalet donnant aux moines la dîme de toute sa part du moulin du Chalet ; une charte de Roger de Bémécourt donnant dix sous à prendre sur le four banal de la Neuve-Lyre, par moitié à la Saint-Rémy et à Noël ; une autre du même donnant ses droits sur une vavassorie à la Bretèche, donnée par la dame de Guernanville ; une charte de Guillaume Cocherel donnant quatre acres de terre à la Selle ; une de Guillaume d’Ouche confirmant ces quatre acres, moyennant douze deniers de redevance à payer chaque année à la Saint-Jean-Baptiste, dont six pour les terres et six pour les tailles, gardes et autres services, le droit de moute étant préservé pour Guillaume ; une charte de Richard d’Auvergny confirmant l’église de Rugles, donnée par son père avec le droit de patronage, les dîmes et toutes les dépendances ; une charte de Simon de Grosley confirmant la dîme du moulin de Grosley[-sur-Risle], donnée par son père ; une autre du même donnant la moitié de l’église du Noyer[-en-Ouche], deux acres de terre et un hôte franc au Noyer ; une de Jean de Jouy donnant le patronage de l’autre moitié de cette église ; et une de Roger de Long-Essard concernant la terre de Raoul Geofroy et de Durand.

Acte n° 237 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, indique avoir donné à l’abbaye de Lyre ce que Richard de Folleville avait remis dans sa main, avec l’accord de son fils Robert, à savoir deux parts de la dîme de la terre qu’il tenait en fief à Ormes, ainsi qu’une masure appelée le Clos-Richard avec quinze acres de terre.

Acte n° 238 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre ce que Robert [II] de Meulan leur avait confirmé dans plusieurs chartes que l’évêque a vues : donnés par les ancêtres dudit Robert, l’église de la Barre[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre et toutes ses dépendances, un muid de froment sur les moulins dudit Robert à Beaumont[-le-Roger], cent sous sur la prévôté de celui-ci, et la franchise pour les moines sur toute sa terre ; la terre donnée par Roger de la Barre dans le val de Gisay ; huit acres de terre données par Richer [de la Barre] en échange du tiers du moulin de la Barre donné aux moines par Luc de la Barre ; six acres de terre au-delà du val de Gisay données par ledit Luc ; une vavassorie que les moines possèdent depuis longtemps à la Barre, libre de toute coutume et de tout service dû à Robert de Meulan, y compris quand celui-ci lève la taille et les aides sur ses terres ; un hôte à Pont-Audemer, donné par Galéran [IV] de Meulan, père de Robert, avec la maison de Raoul Parsamein, libre et franche de toute coutume par terre et par eau, et avec deux mille harengs chaque année au début du Carême ; et l’exemption de toute coutume pour ce que les moines achèteront à Pont-Audemer ou ailleurs dans la terre dudit Robert pour leur subsistance.

Acte n° 239 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche] avec le droit de patronage, et deux parts de la dîme de cette église à l’usage propre des moines, avec cinq sous de redevance à payer chaque année à la Saint-Rémy par le vicaire de l’église sur les revenus de l’autel. Tout cela avait été donné aux moines par l’évêque Garin.

Acte n° 240 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la donation aux moines de Lyre du droit de patronage de l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche], abandonné dans la main de l’évêque Gilles par Henri de Bosc-Renoult et Luc de la Barre, puis confirmé par l’évêque Garin, qui avait en outre donné aux moines deux tiers de toutes les gerbes de dîme de cette église, ainsi que cinq sous à prendre sur les revenus de l’autel. Le vicaire pouvant subsister convenablement avec le quart de toutes les gerbes de dîme de cette église, la terre d’aumône et toutes les oblations et revenus de l’autel et du cimetière, Luc donne aux moines les trois autres quarts des gerbes de la dîme, avec les cinq sous à recevoir des revenus de l’autel, le jour de l’Assomption. Il assigne également un lieu dans la terre d’aumône pour construire une grange et il abandonne au vicaire toute la dîme de cette terre. Luc a mis les moines en possession des dîmes susmentionnées, après la résignation de maître Roger de la Barre, qui possédait alors en personne l’église de Bosc-Renoult.

Acte n° 241 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme, en la vidimant, une charte de Robert III, comte de Leicester, en faveur des moines de Lyre, par laquelle celui-ci, en présence de Pétronille, sa femme, et de Guillaume et Robert, ses fils, confirme toutes les donations que Guillaume fils Osbern, Robert [II], comte de Leicester, son père, et ses autres prédécesseurs avaient faites en aumône aux moines en terres, en églises, en revenus, en dîmes, en forêts, en bois, en plaines, en rivières, en prairies, en moulins, tant en Normandie qu’en Angleterre, comme l’attestent les chartes desdits prédécesseurs.

Acte n° 242 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, donne et confirme des dîmes aux moines de Lyre.

Acte n° 243 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – admission prêtre
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’il a donné l’église Saint-Pierre de la Selle à Renaud, à la demande de l’abbesse de Saint-Sauveur d’Évreux à laquelle le droit de patronage de cette église est réputé appartenir, étant préservée la redevance (pensio) de vingt sous à rendre chaque année à R., titulaire de cette église.

Acte n° 258 – 1218 (?) – deperditum – indéterminé
Luc ou Richard, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Breuil-Benoît.

Acte n° 262 – 1234 (n. s.), 3 février – charte – règlement conflit
L[uc], évêque d’Évreux, et Richard de Passorio arbitrent un conflit entre l’abbé et les moines de Jumièges d’une part, et le doyen et le chapitre d’Évreux d’autre part, à propos d’une maison, d’une masure qui lui est contiguë et d’un fossé près du pont du roi. Les parties s’en sont remises à l’avis de l’évêque et de Richard, s’engageant, à peine de 40 sous, à respecter fidèlement ce que ceux-ci décideraient. Ayant entendu les concessions et les dépositions des témoins produits, les arbitres ont décidé que la masure et le fossé, qui s’étendent du bourg chartrain jusqu’au fossé du roi, resteraient à l’abbé et aux moines de Jumièges, tandis que la maison que tient Guillaume de […] demeurera au chapitre. Les parties ont unanimement approuvé cette décision.