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Acte n° 7 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme la donation faite aux moines du Bec par Gilbert et Guillaume de Bigards de l’église de Nassandres, avec toutes ses dépendances et avec la chapelle de Bigards.

Acte n° 8 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, concède aux moines du Bec les dîmes de plusieurs paroisses, dont Marbeuf et Saint-Aubin-d’Écrosville.

Acte n° 9 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme la fondation du prieuré de Muzy par Rahier de Muzy.

Acte n° 11 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Coulombs les églises qui leur avaient été données par les laïcs qui les usurpaient, au temps de Gilbert, évêque d’Évreux, son prédécesseur, notamment l’église de Chaignolles avec la dîme de la paroisse.

Acte n° 12 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme plusieurs donations faites à l’abbaye de Coulombs : par Gilbert de Boissy, Robert de Garencières, Geoffroy Mauclerc et Roger de Sencere, une charruée de terre avec une habitation à Chaignolles ; par Richard, fils d’Herluin, la paroisse de Ferrières avec les menues dîmes ; par Simon, écuyer de Jourdain, un quart de la dîme de Chaignolles ; par Thomas de Rouen, deux bovées de terre à Touvoye, moyennant quoi Gautier, moine de Coulombs, a donné audit Thomas un cheval estimé à vingt-quatre sous ; par Richer de Ferrières, le tiers de la dîme de Ferrières ; par Mainier, la dîme de sa terre ; quatre bovées de terre dépendant de l’église de Chaignolles, avec l’herbergamentum, le cens et la dîme ; par Robert Poussefert, la moitié de la dîme de Chaignolles.

Acte n° 13 – [1113-1139, 2 juillet] – charte – confirmation
A[udin], évêque d’Évreux, notifie que Simon, fils de Robert [de la Barre] a donné aux moines de Lyre l’église de la Barre[-en-Ouche] avec toutes ses dépendances. Il confirme cette donation, le droit épiscopal étant préservé.

Acte n° 19 – 1142, 8 décembre – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme une décision du comte Galéran concernant l’église de la Sainte-Trinité de Beaumont[-le-Roger]. Constatant que le culte divin, qui y avait été célébré pendant longtemps, avait cessé par la négligence des occupants du moment, le comte Galéran a décidé, avec l’accord de l’évêque, dont dépend cette église, qu’il y serait restauré par des religieux. Pour que cela soit fait le plus convenablement possible, sur le conseil de l’évêque, de ses amis et de ses hommes, Galéran a confié cette église avec toutes ses dépendances à l’abbaye du Bec. L’abbaye a donc reçu l’église de la Sainte-Trinité : de la main de l’évêque ce qu’il appartient à celui-ci de donner, et de la main du comte ce qu’il appartient à celui-là de concéder en vertu de son pouvoir de protecteur de ladite église (advocati posse). L’évêque confirme ces dispositions et menace d’anathème ceux qui remettraient en cause cette donation.

Acte n° 21 – [1139-1142, 8 décembre…] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie et confirme que Gadon de Dreux et son fils Garin, pour le salut de leur âme et de celles de leurs ancêtres, ont donné en aumône aux chanoines réguliers de Saint-Vincent-au-Bois ce qu’ils avaient dans l’église et les dîmes de Courdemanche, et dans les dépendances de celles-ci. Herbert et Jean, qui étaient alors prêtres de cette église, posséderont, pendant tout le temps qu’ils occuperont cette fonction, l’intégralité de cette église et de ses dépendances. Lorsqu’Herbert et Jean ne seront plus prêtres de Courdemanche, les chanoines posséderont intégralement l’église et ses dépendances, et deux d’entre eux desserviront cette église en tant que prêtres.

Acte n° 22 – 1143 – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme et prend sous la protection de l’église d’Évreux des possessions de l’abbaye du Bec : ce que Roger de Tosny a donné aux moines à Acquigny et en d’autres lieux du diocèse d’Évreux, comme cela est contenu dans ses chartes ; deux parts des dîmes de Champagne et de Chanteloup, données au monastère par Moardus de Champagne ; ce que Richard de Romilly[-la-Puthenaye], fils de Guillaume de Romilly, possédait en terres, en rentes, en services et en toutes autres choses dans la villa et la paroisse du Plessis-Mahiet, qu’il a donné en perpétuelle aumône pour le luminaire et l’ornement de l’église abbatiale du Bec, et qu’il a confirmé par une charte que l’évêque a examinée. Roger de Tosny, seigneur dudit Richard, a concédé et confirmé ce don à la prière de l’évêque et, pour le salut de son âme et de celles de ses héritiers, il a abandonné librement et à perpétuité tout ce qui appartenait à lui-même et à ses héritiers [dans les choses données par Richard]. L’évêque menace d’anathème, comme sacrilèges, tous ceux qui tenteraient de remettre en cause cette confirmation ou qui la troubleraient par la violence.

Acte n° 24 – [1143-1147, 26 décembre] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie et confirme, avec l’accord de Robert [II], comte de Leicester, qui a lui-même confirmé cela par un document écrit et par son sceau, et avec l’accord de Geoffroy du Désert et des frères de ce dernier, que les moniales de Chaise-Dieu auront chaque année, à perpétuité : cent quatre sous dans la prévôté de Breteuil, somme qui revenait à Notre-Dame du Désert avant que frère Hugues se donne aux moniales avec ce qu’il possédait, sauf ce qu’il avait à Beaufour et à Chéronvilliers ; tout ce que le comte avait donné à Hugues dans la forêt de Breteuil, hormis le clos du Désert ; dix acres de terre à Bois-Arnault, le moulin d’Ambenay et deux bourgeois à Breteuil. Les cent quatre sous serviront à la nourriture des moniales et surtout au soin des malades.

Acte n° 26 – […1144-1148…] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme plusieurs donations faites à l’abbaye de l’Estrée, en présence de Geoffroy, évêque de Chartres, Hugues, évêque d’Auxerre, Guichard, abbé de Pontigny, et de Guiard, archiprêtre de l’évêque Rotrou, qui a assisté [à la fondation de l’abbaye] à la place de ce dernier :– Rahier du Donjon a donné pour toujours aux moines qui vivront à l’Estrée, avec l’accord de ses fils Geoffroy et Rahier, une quantité de poissons équivalente à ce qu’un pêcheur peut pêcher dans la rivière Avre qui borde le site de l’abbaye, la liberté de détourner cette rivière par leurs propres travaux comme ils l’estimeront nécessaire, et un lieu convenable pour la pêche, que les hommes appellent vulgairement un gord. Rahier a montré ce lieu ainsi que le site de l’abbaye, en marchant devant ceux qui étaient présents et en fixant des limites incontestables. Il a également donné aux moines la source située près du site de l’abbaye et l’usage du bois mort de Muzy.– Amaury de Nonancourt a donné aux moines la moitié du territoire de l’Estrée, l’emplacement du moulin de Franchet, toute la terre des Forges et la moitié de la terre de Borguinvilla, pour qu’ils les possèdent librement à perpétuité comme lui-même les possédait. Il a fait ces donations avec l’accord de sa femme Colombe et de ses fils, et avec l’accord de Rahier du Donjon et des fils de ce dernier, dont dépendait féodalement ce qu’il a donné.– Nivard de Nonancourt, avec l’accord de sa femme et de ses fils Gilon et Gilbert, a donné aux moines le petit bois du Fayel.– Raoul d’Ilou, avec l’accord de sa femme, leur a donné une charruée de terre à Merville.– Hugues du Château leur a donné le droit de pacage dans ses bois, pour les besoins de leurs propres porcs, et l’usage du bois mort dans la forêt de Crot (?). Il a placé et abandonné cela dans la main de Geoffroy, évêque de Chartres.Toutes ces donations ont été confirmées par Geoffroy, évêque de Chartres.

Acte n° 28 – 1150 – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Roger le Bègue, seigneur de Saint-André[-de-l’Eure], a restitué et confirmé devant lui à l’abbaye de Coulombs la terre des Authieux qu’Héloïse [la Recluse] avait donnée aux moines, ainsi que la justice de ce lieu. Roger a toutefois réservé pour lui-même la moute, trois corvées et charrois chaque année, en échange des droits de pâture et d’usage dans les bois. Il a rendu à l’abbaye le fief des Authieux qu’il avait donné à Guillaume de Lorey, ce dernier étant tenu de faire hommage à l’abbé en réparation des torts qu’il a faits à l’abbaye. Roger a donné aux moines quarante sous à prendre sur son domaine chaque année à la Saint-Rémy, pour leur vêture. Il a donné au prieuré Sainte-Marie-Madeleine de Saint-André deux ou cinq muids de blé à prendre sur ses moulins de Garennes ainsi qu’une charrue et un charretier pour transporter pendant un an les pierres destinées à bâtir l’église du prieuré. Pour cette construction, Roger fournira lui-même la chaux et assumera les autres dépenses. Il réparera également les torts faits publiquement au prieuré. Il confirme enfin à l’abbaye de Coulombs les églises de Saint-André et de Saint-Germain-de-Fresney, et promet de ne plus exercer aucune violence sur les terres et les hommes de l’abbaye, ni sur les bêtes de ces derniers. En conséquence, l’évêque le relève de l’excommunication.

Acte n° 29 – […1147, 26 décembre-1156] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’en sa présence, Robert, clerc de Louviers, a reconnu que les dix sous qu’il exigeait injustement chaque année de l’abbé et des moines de Saint-Taurin appartenaient à ces derniers. Pour le salut de son âme, Robert a abandonné ces dix sous dans la main de l’évêque, et celui-ci, avec l’accord de Robert, les a restitués à Renouf, abbé de Saint-Taurin.

Acte n° 31 – 1157 – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme les églises d’Illiers[-l’Évêque] à l’église [cathédrale] Notre-Dame de Chartres et à l’abbaye Saint-Père de Chartres, pour qu’elles les possèdent à perpétuité. Notre-Dame et Saint-Père auront toute la dîme [d’Illiers], exceptée celle de quatre charruées de terre que les moines de l’Estrée cultivent et dont ils perçoivent eux-mêmes la dîme par une donation dudit évêque, et exceptée la troisième gerbe de Vileta et du fief dit des habitants de Jérusalem que l’évêque a réservée à l’usage des prêtres d’Illiers, et qui appartenait déjà auxdits prêtres auparavant. Les chanoines de Notre-Dame et les moines de Saint-Père donneront chaque année aux prêtres d’Illiers, pour le produit de la moisson, cinq muids dont trois de blé d’hiver, un d’orge et un d’avoine. En outre, l’évêque a concédé à Notre-Dame et à Saint-Père le droit, après le décès desdits prêtres, de présenter les successeurs de ces derniers, ainsi que deux parts de la laine et deux parts des chandelles lors de cinq grandes fêtes : à Pâques, à la Toussaint, à Noël, à la Chandeleur et à l’Assomption. Les prêtres auront, par droit sacerdotal, le reste de ce qui appartient à l’autel, comme les agneaux, les porcelets et les dîmes du lin et du chanvre, ainsi que les dîmes du vin tiré des vignes qui existaient déjà dans la paroisse d’Illiers au moment où cette donation a été faite. Toutefois, si d’autres vignes sont plantées sur le territoire d’Illiers, leurs dîmes reviendront à Notre-Dame et à Saint-Père. Si en outre les vignes qui existent lors de la donation sont converties en terre arable, la dîme de cette terre reviendra également auxdits établissements. Si par ailleurs des laïcs tenant des dîmes dans ladite paroisse les concèdent à Notre-Dame et à Saint-Père, ou si ces derniers peuvent acquérir ces dîmes pour une raison quelconque, l’évêque les leur confirme [par avance]. À Coudres, en présence de l’évêque, Simon [II] d’Anet, alors seigneur d’Illiers, a concédé lesdites églises à Notre-Dame et à Saint-Père. De même, à Breteuil, en présence de l’évêque, Guillaume Golferius a concédé aux moines de Saint-Père tout le droit qu’il avait eu auparavant dans lesdites églises et lesdites dîmes. Rotrou rappelle enfin qu’il avait été prévu que Robert, alors évêque de Chartres, posséderait de son vivant, avec l’accord de son chapitre, la moitié de ladite dîme donnée à son église, que cette moitié, après sa mort, reviendrait dans la seigneurie dudit chapitre, et que ce dernier, pour cette raison, célébrerait chaque année l’anniversaire de Robert et partagerait, le jour anniversaire de sa mort, tout le revenu de ladite moitié de dîme entre les chanoines et les clercs du chœur ayant assisté à cet anniversaire, selon les dispositions que prendrait ledit Robert, de son vivant ou au moment de sa mort, par des lettres scellées. Ledit évêque de Chartres avait en effet travaillé à la restitution de cette dîme à Notre-Dame et à Saint-Père. Le droit de l’évêque d’Évreux est préservé en tout.

Acte n° 32 – [1157] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie et confirme que Philippe, chanoine de Dreux, a donné aux moines de l’Estrée, en présence de l’évêque, quatre charruées de terre situées à Merville, pour le salut de son âme. Puisque les chanoines de Notre-Dame de Chartres et les moines de Saint-Père de Chartres, par la donation dudit évêque et l’accord de Simon [II] d’Anet donné à Coudres, ont reçu l’église d’Illiers[-l’Évêque] et toutes ses dépendances tant en dîmes qu’en autres choses, sauf le droit épiscopal et celui des prêtres qui officient ou officieront dans cette église, et puisque la dîme de ces quatre charruées appartient au territoire et au dîmaire de cette église, lesdits chanoines et moines, ainsi que Simon, dont dépendaient féodalement ces quatre charruées, ont concédé la donation de Philippe, à Coudres, en présence de l’évêque.

Acte n° 35 – [1143-1157] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie et confirme une donation faite dans sa main par Philippe de Blaru en faveur des moines des Vaux-de-Cernay, en présence de Thibaud, évêque de Paris, et d’Arnoul, évêque de Lisieux. Avec l’accord de ses fils Pierre et Yves, Philippe a donné aux moines en perpétuelle aumône quatre-vingts journaux de terre, un lieu pour construire une grange et quatre charruées de terre, dont il a retenu pour lui-même un muid d’avoine et un muid de blé d’hiver, selon ce que les charrues pourront produire, à condition toutefois qu’il ne puisse pas donner ces deux muids à une autre église. Il a également donné aux moines à perpétuité l’usage de ses forêts de Chevry et de Gasum pour leurs bâtiments, pour les besoins du feu, pour le libre pacage de leurs animaux et pour le glandage des porcs.

Acte n° 36 – […1142, 1er août-1157…] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie et confirme que Henri, fils de Guiard de Bailleul, pour le salut de son âme et de celles des siens, a remis dans sa main et totalement abandonné à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen, à la demande de l’abbé Fraterne, tout le droit qu’il avait dans l’église de Villez[-sous-Bailleul], située dans l’honneur de Bailleul, et la présentation du prêtre, qu’il tenait injustement contre l’abbaye Saint-Ouen. L’évêque a concédé à l’abbaye la présentation du prêtre de ladite église, ainsi que vingt-quatre sous à avoir chaque année dans cette église.

Acte n° 42 – [1139-1158…] – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de la Croix-Saint-Leufroy les dîmes de toute la paroisse de Saint-Aubin[-sur-Gaillon], qui lui avait été données en aumône par les anciens possesseurs laïcs, par la main d’Audin, évêque d’Évreux.

Acte n° 44 – […1157-1159, 6 novembre…] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie et confirme que Gérard Postel, de Vernon, a concédé en aumône toute sa terre de Locus Dei aux moines de la Noë, avec l’accord de ses fils, pour le salut de leur âme.

Acte n° 48 – […1147, 26 décembre-1160…] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’Eudes, fils de Baudry, et le frère de celui-ci, pour le salut de leur âme et de celles de leurs ancêtres, ont donné en aumône aux moines de l’Estrée la terre qu’ils avaient à Reuset et la moitié du moulin. Durand de l’Estrée, parce qu’il était apparenté auxdits donateurs, a intenté un procès aux moines devant l’évêque à ce propos, disant que ces choses devaient faire partie de son héritage. Par jugement, tout lui a été refusé. Après ce jugement, Durand et son frère Rahier, à la prière de l’évêque, se sont engagés, dans la main de ce dernier, à ne plus inquiéter les moines à ce sujet, ni par eux-mêmes ni par le biais d’un tiers.

Acte n° 57 – […1157-1165, avril] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’il a donné à l’abbé et aux moines de Lyre l’église Saint-Aubin de Pacy[-sur-Eure] avec toutes ses dépendances, comme Robert, fils du comte de Leicester, la leur a concédée et confirmée.

Acte n° 58 – […1157 -1165, avril] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie que Guillaume de Pacy[-sur-Eure] a donné en aumône à l’abbaye de Lyre la vigne que tenait Payen de Glos, et lui a demandé de rédiger une charte à ce propos et de confirmer cela de son sceau. Il notifie et confirme également que Roger de Houssemagne, ayant été fait moine à l’abbaye de Lyre, et Robert, fils et héritier de celui-ci, lui ont rendu la part de l’église du Chesne qu’ils avaient possédée pendant longtemps. L’évêque, à leur demande, a donné cette part à l’abbaye de Lyre.

Acte n° 61 – […1149, 15 mars-1165, avril] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie et confirme que, le jour de la dédicace de la chapelle de Bosc-Roger[-près-Barquet], Ra. d’Évreux, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, a donné aux frères de Saint-Pierre de Lierru un hôte à Évreux nommé Gérard Hastevillain, la maison de ce dernier et trois sous de cens par an qu’il prélevait sur cette maison. Ledit donateur, son frère Hugues, sa sœur Agnès de Portes et Roger de Portes avaient donné, moyennant quarante sous, la moute de la terre que les frères de Lierru avaient à Bosc-Roger.

Acte n° 62 – [1139-1165, avril] – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, concède et confirme l’église de Perriers-la-Campagne à l’abbaye du Bec et au prieuré Saint-Lambert de Malassis, à la demande d’Aldemoda, mère de Guillaume de Thibouville, après le décès de ce dernier, qui avait eu l’intention de faire cette donation mais qui, emporté par la mort, n’a pu la réaliser.

Acte n° 64 – [1139-1165, avril] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye Saint-Laumer de Blois les dîmes des terres et des moulins, ainsi que les églises qu’elle possède dans le diocèse d’Évreux : l’église de Saint-Sulpice[-sur-Risle] avec les chapelles Saint-Barthélemy et Saint-Léonard de Tubœuf ; l’église de Rai avec la chapelle Saint-Pierre de la Rechinière ; les églises de Saint-Martin-d’Écublei, Saint-Pierre de Vitrai[-sous-Laigle], Saint-Pierre d’Irai ; six sous dans l’église d’Écorcei ; les églises de Francheville, Droisy et Longuelune ; l’église Saint-Michel des Chapelles ; ce que les moines ont dans les églises de Saint-Ouen[-sur-Iton] et de Poiley ; et l’église de Charnelles avec ses dîmes et ses dépendances ; sauf en tout le droit épiscopal et tout ce que les prêtres ont dans ces églises.

Acte n° 67 – [1139-1165, avril] – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme la donation aux moines de Lyre par Guillaume de Pacy[-sur-Eure] d’une vigne à Saint-Aquilin[-de-Pacy] avec son vigneron et ses dépendances, ainsi que d’autres choses non précisées.

Acte n° 73 – [1170-1179, 20 août] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye d’Ivry ce que Galéran, seigneur d’Ivry, lui a donné en aumône : les églises d’Ivry, les dîmes et tous les droits qu’il avait sur elles, sur leur coutume et leur perception, la dîme du blé de sa forêt et la dîme de ladite forêt. L’abbaye et les moines d’Ivry tiendront toutes ces choses avec toutes leurs dépendances en églises, en terres, en dîmes, en bois et en plaines, en prés et en pâturages, en rivières et en moulins, en routes et en sentiers, en autres lieux et en autres choses leur appartenant, avec toutes leurs libertés et leurs libres coutumes, intégralement, librement et en paix.

Acte n° 74 – 1179 [avant le 10 septembre] – charte – confirmation
G[illes], évêque d’Évreux, suivant les traces de R[otrou], archevêque de Rouen, confirme la donation de l’église de Roman que celui-ci a faite à l’abbaye de Lyre lorsqu’il était évêque d’Évreux, avec l’accord de S[imon] de Grandvilliers et du fils de ce dernier : après le décès du prêtre de ladite église, l’abbé de Lyre présentera le prêtre suivant à l’évêque, la chanterie étant réservée pour ce prêtre et deux parts de la dîme étant réservées pour l’abbé.

Acte n° 75 – [1178, 28 avril-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme l’église d’Illiers[-l’Évêque] avec ses dîmes et ses dépendances aux chanoines de Notre-Dame de Chartres et aux moines de Saint-Père-en-Vallée, pour qu’ils la possèdent selon les dispositions prises par Rotrou, archevêque de Rouen, lorsqu’il était évêque d’Évreux. Gilles confirme auxdits chanoines et moines, à la mort ou à la renonciation des prêtres de cette église, le droit de présenter leurs successeurs, le droit épiscopal et le droit paroissial étant préservés en toute chose.

Acte n° 76 – […1175-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, ayant reçu de l’abbé et des moines du Bec un verger, une vigne et la terre adjacente à Pont-de-l’Arche, à posséder à perpétuité, confirme en échange à ces derniers, sur le conseil du chapitre cathédral d’Évreux, deux muids de vin à recevoir à perpétuité chaque année des chanoines de Vernon, comme ils en avaient coutume.

Acte n° 78 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – confirmation
G[illes], évêque d’Évreux, confirme un accord passé, avec son approbation, entre l’abbaye du Bec et Gautier de Coutances, à propos d’une maison qu’ont les moines à Évreux et qui avait appartenu à l’archidiacre R[ichard] Croc. L’évêque confirme cet accord tel qu’il est contenu dans un écrit authentique que possède l’abbaye du Bec.

Acte n° 79 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, notifie et confirme que Guillaume de Merey a donné à l’abbaye du Bec, en perpétuelle aumône, l’église de Mérey et la dîme qu’il avait tenue jusque-là par droit héréditaire et qu’il avait auparavant rendue, librement et totalement, dans la main de l’évêque. Ledit Guillaume, son frère Hugues et son neveu Guillaume ont posé cette donation d’église et de dîme sur l’autel de l’église abbatiale du Bec, au moyen d’un candélabre. Guillaume de Merey a également donné un lieu pour construire une grange. Tout le produit de la dîme sera rassemblé dans cette grange où, au même moment, les moines en recevront deux parts et le prêtre recevra la troisième.

Acte n° 83 – [1170-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme un acte de Rotrou, archevêque de Rouen, pour l’abbaye de la Croix-Saint-Leufroy.

Acte n° 87 – [1170-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme aux chanoines de Sainte-Barbe[-en-Auge] l’église Saint-Martin d’Omonville et le droit de patronage de cette église, avec l’accord de Richard l’Abbé de Tournay, de sa femme Mathilde, de Raoul d’Omonville et de Robert [II], comte de Meulan, seigneur de ce dernier.

Acte n° 88 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, notifie qu’en sa présence, Guillaume Bofei et Lambert, fils de celui-ci, ont donné aux moines de la Trappe en perpétuelle aumône la terre de la Gastine, qui appartient au fief des Bottereaux et qui est située entre la grange des moines et Saint-Jean, telle qu’elle a été délimitée par les moines eux-mêmes. Parce qu’il a vu cette donation, faite solennellement et canoniquement en sa présence, l’évêque l’a attestée, procurant à perpétuité la paix et la sécurité aux religieux.

Acte n° 94 – [1181-1183, 26 novembre] – charte – confirmation
[Je]an, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye du Bec l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville, que Payen de Gisors et son fils Hugues lui avaient donnée, que Jean, fils dudit Hugues, avait usurpée puis rendue à Rotrou, au temps où il était évêque d’Évreux, lequel l’avait ensuite confirmée aux moines. Le droit de patronage de l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville a été abandonné par Guillaume de Garlande, Thomas de Tournebu et Richard d’Écrosville, puis concédé à l’abbaye par l’évêque Jean, ainsi que deux parts de toutes les dîmes de cette église et des chapelles qui en dépendent, et deux parts des offrandes faites à l’autel à Pâques, à Noël et à la Toussaint, tant dans l’église que dans les chapelles.

Acte n° 99 – [1181-1187, 23 septembre] – charte – confirmation
[J]ean, évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’O[sberne], abbé, et les moines du Bec ont concédé l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville avec la chapelle de Marbeuf et ses autres dépendances à un clerc dudit évêque pour qu’il la possède librement et intégralement, sauf deux parts de toutes les dîmes et de toutes les oblations à Pâques, à Noël et à la Toussaint, qui appartiennent à l’abbé et aux moines. Ces derniers ont également concédé audit clerc deux parts des menues dîmes et deux parts des oblations des autels qui leur appartiennent aux trois fêtes susdites, à posséder toute sa vie, moyennant une redevance annuelle (pensio) de dix sous à payer pour moitié à Pâques et pour moitié à la Toussaint.

Acte n° 100 – 1190 [au plus tard le 4 juillet] – deperditum – confirmation
Jean, évêque d’Évreux, confirme à Gautier, abbé de la Croix-Saint-Leufroy, les dîmes de toute la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, telles qu’elles ont été données à l’abbaye par Rotrou, archevêque de Rouen.

Acte n° 109 – [1199] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Conches les offrandes, les dîmes, les ermitages et toutes les églises de la ville et de la forêt de Conches, les dîmes des cendres et des charbons dans la forêt, les choses nommées dans les chartes des fondateurs [de l’abbaye] et les autres églises de son diocèse [dépendant de l’abbaye].

Acte n° 113 – [1196-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme une charte de Rahier [II] de Muzy, par laquelle ce dernier a confirmé à l’abbaye de Coulombs tout ce que ses prédécesseurs lui ont donné : 1. le patronage de l’église de Muzy, le cimetière, deux parts des menues dîmes, deux parts de toutes les oblations de l’année, deux parts des droits payés à l’occasion des confessions, des relevailles et des mariages, et toutes les grosses dîmes de la paroisse de Muzy, dont deux muids de grains – un muid de méteil, un demi muid d’avoine et un demi muid d’orge – seront retenus chaque année pour le prêtre de l’église ; 2. le droit de patronage de l’église de Louye avec deux parts des menues dîmes et deux parts des offrandes en pain à Noël, à Pâques et aux Rogations.

Acte n° 114 – [1196-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme une charte de Rahier [III] de Muzy en faveur de l’abbaye de Coulombs par laquelle celui-ci a confirmé toutes les donations faites par son arrière grand-père Rahier [Ier], son grand-père Geoffroy et son père Rahier [II] : l’église de Muzy et l’église de Louye avec toutes leurs dépendances, toutes les oblations et toutes les menues dîmes ; le cimetière de Saint-Jean de la Croix ; toutes les grosses dîmes desdites paroisses ; la dîme des moulins, du four et de la pêche de Muzy ; toutes les maisons bâties près de l’église de Muzy, avec les jardins et les vergers qui y sont contigus et le ruisseau ; une vigne appelée vigne des moines ; les prés et la pêche dans les ruisseaux et les viviers autour du château jusqu’aux moulins, lorsque l’abbé de Coulombs vient à Muzy ; les bois de chauffage et de construction ; et le droit de pacage pour les porcs. À la suite de ces donations, Roger, abbé de Coulombs, avait envoyé deux moines à Muzy et, en 1133, lorsque les bâtiments [du prieuré] furent achevés, il en envoya quatre auxquels Rahier [Ier] donna la terre des Authieux, sise à Muzy. Rahier [III] a notifié, dans sa charte, que l’abbé de Coulombs avait consenti à ce qu’il déplace ce prieuré, afin de reconstruire son château ruiné par les guerres, et il a donné aux moines les jardins situés entre la rivière et les terres en friche, ainsi que deux arpents de terre. L’évêque précise que quiconque contreviendra à ces dispositions sera excommunié.

Acte n° 123 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme les redevances annuelles (pensiones) que possède canoniquement le prieuré de Beaumont[-le-Roger] : six livres sur l’église Saint-Nicolas de Beaumont[-le-Roger], soixante sous sur l’église Saint-Léonard [de Beaumont-le-Roger], soixante sous sur l’église Saint-Pierre de Beaumontel, dix sous sur [l’église] Saint-Crespin de Barc, ainsi que huit setiers d’avoine, deux setiers de froment et deux setiers d’orge sur l’église de la Huanière.

Acte n° 124 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye du Bec toutes les églises et les autres choses qu’elle possède dans le diocèse d’Évreux.

Acte n° 127 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme aux chanoines de Bourg-Achard la donation par Henri [II] du Neubourg, avec l’accord de sa femme Marguerite et de son fils Robert, par une charte que l’évêque a examinée, du lieu appelé Notre-Dame dans la forêt dudit Henri, avec les dépendances, les libertés et les aumônes de ce lieu, tant en droit de panage qu’en droit de pacage pour les animaux en dehors des essarts.

Acte n° 130 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre les donations et confirmations contenues dans plusieurs chartes qu’il a vues. Il a vu et lu les chartes d’Arnaud du Bois relatives aux donations et confirmations, faites par ce dernier et par les ancêtres de celui-ci, d’un setier de froment et d’un setier de gros blé sur le fief de Rugles ; de la dîme du moulin de Verrière, tant en deniers qu’en blé ; des églises de Corneuil, Champ-Dominel, Neaufles et Auvergny avec toutes leurs dépendances ; de la moitié des dîmes du blé de la paroisse de Bois-Arnault, excepté le fief de Leobrand ; la dîme des deniers de la fosse dudit Arnaud dans la forêt de Breteuil ; de vingt sous dans la prévôté de Glos[-la-Ferrière] ; et de la dîme de deux gerbes de son fief de la Haye-Saint-Sylvestre. L’évêque a également inspecté les chartes de Gilbert des Essarts, à propos de l’église de la Guéroulde ; de Guillaume de Chanteloup à propos de toutes les dîmes du blé de son fief dans la paroisse de [Saint-Denis-du-]Béhélan ; d’Eustache d’Hellenvilliers, à propos de dix sous dans la prévôté de la Neuve-Lyre, ainsi que de la dîme de Montmorin ; et de Guillaume de Séez-Moulins, à propos d’un setier de froment à Montmorin.

Acte n° 131 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme la donation faite à l’abbé et aux moines de Lyre, en perpétuelle aumône, par Adam de Cierrey, avec l’accord de ses fils, de quarante sous, monnaie d’Angers, à percevoir chaque année au moulin Normand, dont vingt sous à la Pentecôte et vingt sous à la Toussaint.

Acte n° 132 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre : les églises de Breteuil avec les patronages, deux parts de la dîme des grains de toute la paroisse – excepté le fief de l’Étable et celui de Raoul Périer, sur lesquels les prêtres locaux et les moines ont chacun la moitié –, deux parts des dîmes du vin, du lin, du chanvre, deux parts des oblations à Noël, à Pâques, aux Rogations et à la Toussaint, ainsi que la moitié des oblations des messes paroissiales les autres jours de l’année, notamment lors des premières messes, des relevailles, des mariages et de deux messes chaque dimanche dans l’église Saint-Sulpice [de Breteuil] ; l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan avec la chapelle de Limeux, le patronage, deux parts des dîmes du grain et vingt sous à prendre sur l’autel ; l’église de Roman et le patronage, avec deux parts de la dîme du grain, vingt sous de l’autel et la dîme des grains de Montmorin ; l’église de Morainville[-sur-Damville] et le patronage avec deux parts de la dîme du grain ; l’église de Champ-Dominel avec le patronage, deux parts de la dîme de toute la paroisse – excepté le fief d’Anquetil du Gérier et celui de Foulques, dont la dîme appartient au prêtre paroissial –, et la dîme du moulin de Verrière en grain et en argent ; l’église de Corneuil avec la chapelle du château et toutes ses dépendances, étant préservé pour le prêtre desservant, présenté par les moines, un revenu suffisant auquel l’évêque affecte tout le revenu de l’autel, le produit des enterrements, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver à la mesure de Breteuil ; les églises du Chesne et de la Guéroulde avec leur patronage et deux parts de la dîme du grain dans ces deux paroisses ; l’église de Pacy[-sur-Eure] avec le patronage, deux parts des dîmes du blé, du vin, du lin, du chanvre et quatorze livres de redevance à payer chaque année par le prêtre paroissial pour sa part du reste des dîmes, des oblations et des autres revenus ; et l’église de la Boissière avec le patronage et deux parts des dîmes du grain de la paroisse et des essarts de Holetis.

Acte n° 133 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, après avoir vu plusieurs chartes de donation, confirme à l’abbaye de Lyre : la charte de Roger de Bois-Anzeray et son fils Mathieu portant donation du moulin de la Vieille-Lyre appelé moulin Anzeray ; la donation par Robert du Boulay du droit qu’il avait sur le moulin d’Ambenay, à savoir toute la moute de ses propres hommes et la moitié de celle des autres hommes venant moudre au moulin ; trois acres de pré aux Grandes-Transières donnés par Robert de Messei ; deux setiers et une mine de méteil sur les moulins de Breteuil, donnés par Renaud Boufey, qui possédait ces droits en échange d’une terre qu’il avait donnée au comte de Leicester ; la dîme du moulin de Verrière, tant en deniers qu’en blé, mentionnée dans la charte d’Arnaud du Bois ; la dîme du moulin de Grosley[-sur-Risle] donnée par Simon de Grosley ; la moitié de l’église du Noyer[-en-Ouche] avec deux acres de terre et un hôte libre au Noyer, également donnés par ledit Simon ; une tenure en bourgage à l’Aigle, près de la porte Saint-Jean, possédée par Jean de Breteuil, cette tenure ayant été donnée par Gilbert de l’Aigle en échange d’une autre tenure en bourgage qui avait appartenu à Hubert de Glos et avait été donnée en aumône aux moines par Richard, aïeul de Gilbert ; l’hôte de la tenure confirmée demeurera exempt de tout prélèvement sauf la coutume de la guède.

Acte n° 134 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Rugles, remis dans sa main par Raoul l’Abbé, chevalier prenant l’habit monastique à l’abbaye, avec l’accord de Richard et Guillaume, ses héritiers, qui ont juré de ne pas revenir sur cette donation. L’évêque attribue également aux moines deux parts de la dîme de cette église ainsi que douze deniers (?) que ledit Raoul prélevait anciennement sur les revenus de celle-ci.

Acte n° 135 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre la donation du droit de patronage des églises de Couvains et du Bois-Nouvel, faite par Guillaume de la Barre avec l’accord de son frère Robert.

Acte n° 137 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre ce que lui a concédé Jean de Sacquenville, confirmant les dons de ses ancêtres ou renonçant à ses propres demandes :– l’église des Bottereaux avec toutes ses dépendances et le droit de présentation pour cette église et pour la chapelle du château ;– toutes les dîmes du blé des terres de son domaine aux Bottereaux, les dîmes de ses cens dans la même paroisse, la dîme de son moulin appelé moulin Alix, la dîme de son bois des Bottereaux, du panage, du bois vendu, du forestage, de l’avoine, des chapons, des poussins, du pain et de tous les regards ;– l’aumône que l’abbaye avait en sel et en terres à Lorée ;– les terres que possède l’abbaye dans le domaine de Jean aux Bottereaux, libres de toutes exactions et services, à l’exception de ce qui suit, qui demeure dû au seigneur des Bottereaux par les hommes de l’abbaye : trois corvées de labour et de herse, si ces hommes ont des bêtes propres pour cela ; le fanage du foin du seigneur aux Bottereaux, avec les hommes de ce dernier ; l’obligation d’utiliser le Moulin Alix appartenant au seigneur ; celle de faire les écluses avec les hommes du seigneur ; et celle de comparaître à la maison du seigneur aux Bottereaux, comme les hommes de ce dernier ;– deux acres de terre entre la couture de Jean de Sacquenville et celle d’Onfroy du Hamel, donnés par Raoul Delbur, avec l’accord des héritiers de ce dernier et celui de Jean ;– la renonciation de Jean à sa demande de voir des moines de Lyre résider aux Bottereaux, et de se servir du cheval des moines lorsqu’il en aurait besoin.

Acte n° 141 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Corneuil, que leur contestait Gilbert des Minières. Ce dernier et les moines partageront la jouissance des revenus de cette église, une part convenable étant réservée pour le prêtre desservant.

Acte n° 143 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme que Richard de Quatremare, en présence de Robert [IV], comte de Leicester, a ratifié la donation aux moines de Lyre par Gilbert du Chesne et son fils Guillaume de la moitié du patronage de l’église du Chesne, que ledit Gilbert tenait en fief de lui et de ses prédécesseurs. L’évêque confirme également la donation de l’autre moitié du patronage de cette église aux mêmes moines par Roger de Houssemagne.

Acte n° 145 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme les donations en faveur de l’abbaye de Lyre contenues dans plusieurs chartes qu’il atteste avoir vues : la donation faite par Robert Fauquet du tiers des deux parts de dîme qu’il levait dans la paroisse de Mancelles sur le fief qu’il tenait de Raoul de Brutechapon, celui-ci ayant donné son accord à cette donation, et qui dépendait du fief de Breteuil ; le quart des prés que possédait Geoffroy de la Bretèche dans le fief de la Bretèche appartenant aux moines, donné par ledit Geoffroy avec l’accord d’Herbert, son cousin, en échange de dix livres, monnaie d’Angers, un setier d’avoine et un setier de gros blé pour Geoffroy et deux sous, monnaie d’Angers, pour Herbert ; une rente de sept sous, monnaie d’Angers, donnée par Guillaume d’Auvergny et Julienne, son épouse, avec les corvées et droits qu’ils avaient sur le tènement des moines aux Frétils et sur les hommes de ces derniers, leur concédant ainsi ce tènement en franche aumône, libre de toute redevance, sauf l’obligation pour les hommes résidant sur ce tènement d’utiliser le moulin du seigneur d’Auvergny ; toutes les donations faites aux moines par les prédécesseurs de Richer de la Barre et Avicie, sa femme, et que ces derniers ont confirmées, notamment toute la terre donnée par Roger de la Barre dans la vallée de Gisay et six acres donnés par Luc de la Barre au-delà du val de Gisay ; huit acres proches de la terre donnée par Roger de la Barre et toute la dîme du cens de la Barre[-en-Ouche], données par Richer et Avicie en échange du tiers du moulin de la Barre que Luc, fils de Simon de la Barre, lui-même père de ladite Avicie, avait donné en aumône aux moines ; toute la dîme du blé du fief de Richard de Bruyère à Malouy, donnée par ce dernier moyennant dix sous, monnaie d’Angers, à payer à Richard et à ses héritiers à la Saint-Jean, étant entendu que les moines pourront emporter cette dîme où ils voudront, y compris hors du fief de Richard.

Acte n° 147 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre, dans la paroisse de Bois-Normand[-près-Lyre], les deux tiers des dîmes sur les fiefs d’Arnaud du Chemin, de la Baudinière, de la Pillière, de Roger de Malmarie, de la Sauvagerie, d’Échanfray et de Basilie.

Acte n° 148 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme plusieurs églises et dîmes aux moines de Lyre :– l’église de la Vieille-Lyre avec la présentation du prêtre et toute la dîme du blé, deux parts de la dîme du lin et du chanvre et du pain offert sur l’autel, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, cent sous à verser chaque année par le prêtre desservant pour leur part des menues dîmes, ainsi que toute la dîme du blé qui a appartenu aux moines de Conches entre la forêt de Conches et la Risle ;– l’église de la Neuve-Lyre avec la présentation du prêtre, toute la dîme du blé, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, deux parts du pain offert sur l’autel à Noël, à Pâques et à l’Ascension, deux parts du lin et du chanvre, et sept livres à verser chaque année par le prêtre pour leur part des menues dîmes ;– l’église de Glos[-la-Ferrière] avec la chapelle et la présentation des prêtres, toute la dîme du blé sauf une dîme à la Noé[-de-Couvains], dans la paroisse de Couvains, et sauf la dîme des hommes demeurant dans le cimetière de Glos et dans la terre d’aumône de cette église, et sauf la dîme de la métairie de l’abbé appelée la Béroudière, ces dîmes appartenant aux prêtres. Les moines ont également la moitié des deniers de la coutume pour les défunts et la moitié des oblations pour ces derniers, et deux parts de toutes les menues dîmes, de toutes les oblations et des revenus de l’autel, et toutes les chandelles des messes et des jours de fête ;– l’église des Bottereaux avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, de toutes les oblations, des revenus de l’autel et de toutes les menues dîmes, quatre sous de la coutume des défunts, deux parts de la dîme du cens, deux parts de la dîme des regards, de tous les produits et revenus de la forêt, et du bois vendu, ainsi que deux parts de la dîme du moulin des Bottereaux en toute chose ;– l’église de Chambord avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église de Bois-Penthou avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de Marnières avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de la Barre[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, vingt sous de l’autel, la dîme du cens annuel des bourgeois, des vavasseurs et des paysans (rustici) dans le village, et la dîme du moulin de la Barre ;– l’église de Rubremont avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de Gouttières avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église du Noyer[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé et dix sous de l’autel ;– l’église de Juignettes avec la présentation du prêtre et deux sous de l’autel ;– l’église d’Auvergny avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église de Neaufles avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, vingt sous de l’autel et toute la dîme des hommes des moines dans le fief de ces derniers à la Biguerie.

Acte n° 150 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme que Simon de Villez[-sur-Damville], chevalier, a donné en perpétuelle aumône aux lépreux de Saint-Nicolas d’Évreux le droit de patronage de l’église de Saint-Germain[-des-Angles], près de Normanville, et tout ce qu’il réclamait dans les dépendances de cette église.

Acte n° 154 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme que Simon de Ferrières[-Haut-Clocher], chevalier, a renoncé, en sa présence et à perpétuité, en faveur de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur d’Évreux, à tous les droits qu’il disait avoir sur le patronage et les dîmes de l’église de Ferrières, à propos desquels un conflit s’était élevé entre eux. Pour une bonne paix, l’abbesse et les moniales ont donné à Simon dix livres, monnaie d’Angers, pris sur les biens de l’abbaye.

Acte n° 156 – […1202, avant le 27 décembre] – deperditum – confirmation
R[obert], évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre les biens qu’elle possède dans son diocèse par le don de ses prédécesseurs : les églises de la Vieille-Lyre et de la Neuve-Lyre avec leurs dépendances ; les dîmes de Neaufle, Ambenay, Bois-Arnault et Boissy[-sur-Damville] ; les églises de Glos[-la-Ferrière] avec les hommes, dîmes et terres qui en dépendent ; les églises des Bottereaux, du Bois-Penthou et de Morainville[-sur-Damville], de Champ-Dominel ; les églises de Breteuil avec leurs dîmes ; la dîme de Malouy, donnée par Gilbert de Parigny, son frère Payen de Tranchevilliers, son fils Renier et Garin le Vilaiz, avec le consentement de Gilbert Crespin ; les églises de Corneuil et Gouttières avec leurs dépendances ; l’église du Noyer[-en-Ouche] avec la dîme et l’église de la Barre[-en-Ouche] avec les dîmes.

Acte n° 163 – 1207 – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, donne et confirme à l’abbaye Notre-Dame d’Abbécourt et aux chanoines desservant la chapelle Notre-Dame de l’Alleu la dîme qu’ils tiennent dans la paroisse de Bretagnolles, par la donation de Guillaume Louveteau, ainsi que les dîmes qu’Oger de Faverolles leur a concédées dans la paroisse de Garencières, et que lui-même et ses ancêtres avaient tenues par droit héréditaire. L’évêque donne et confirme également à l’abbaye la chapelle Notre-Dame de l’Alleu avec ses dépendances : les jardins, dix arpents continus de terre constituant un enclos d’essartage, dix arpents de terre au Mont Renucon, le bois situé près du Mont Renucon, un demi-muid de blé, mesure de Pacy[-sur-Eure], au moulin qui est près du gué de l’Alleu, et la dîme des poissons au moulin situé au milieu de l’eau, les chanoines tenant tout cela par la donation de Roger Batalle, faite avec l’accord de sa femme Alice et de son fils Nicolas. L’évêque donne et confirme enfin la terre située entre le chemin et le Mont Renucon, que Jean de l’Alleu a vendue aux chanoines, le champ de l’Épine, la terre située près du fossé, ainsi qu’un cens de deux sous et huit deniers, monnaie de Paris, et un chapon. Tout cela est à posséder librement, en perpétuelle aumône, pour les besoins des chanoines desservant la chapelle de l’Alleu.

Acte n° 170 – 1209 – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que Robert de Vaux[-sur-Eure] a donné en pure et perpétuelle aumône aux moines de Jumièges, pour le salut de son âme, et de celles de sa femme et de ses ancêtres, le tiers de son bois de Cresne, avec la terre qui jouxte le territoire de Jouy[-sur-Eure]. Robert a résigné cette aumône dans la main de l’évêque qui, à la demande de celui-ci, l’a concédée aux moines. Robert est tenu de libérer cette aumône de toute exaction et de la garantir aux moines, comme cela est contenu dans une charte qu’il a donnée. S’il n’en est pas capable, il l’échangera de manière suffisante en prélevant sur son fief. L’évêque confirme cela, tel qu’il l’a vu écrit dans la charte de Robert, et tel qu’il l’a entendu de la bouche de celui-ci.

Acte n° 171 – 1209 – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, notifie et confirme que, alors que l’ermitage de Saint-Jean[-des-Bois] avait depuis longtemps possédé environ le tiers d’un arpent de vigne à Breteuil, en contrebas du château, Geoffroy, recteur de l’ermitage, qui ne pouvait plus cultiver cette vigne en raison de la pauvreté de l’établissement, l’a donnée à perpétuité aux moines de Lyre, en présence de l’évêque, moyennant une mine de blé de mouture à rendre chaque année à Breteuil.

Acte n° 172 – 1209 – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime et confirme une charte de Robert [IV], comte de Leicester, confirmant aux moines de Lyre tout ce qu’ils possèdent en Normandie, tant en fiefs qu’en domaines, librement et en paix, en pure et perpétuelle aumône. Les moines doivent à Robert et à ses héritiers le service de deux chevaliers devant monter la garde à Breteuil, comme ils en ont l’habitude. Les hommes des moines demeurant à Rubremont, à Trisay, au Boyon, au Hamel et à Mont Rimerii sont libres et francs sur toute la terre de Robert, en bois et en plaines, et en tout autre lieu. Les moines auront le droit de panage payé par ces hommes dans la partie de la forêt de Breteuil appartenant à Robert, comme cela est le cas depuis longtemps. Robert confirme également aux moines vingt sous dans sa préfecture de Lyre, obtenus par le don d’Emma de la Cressonnière, et vingt sous aux Bottereaux, par le don de Jean de Sacquenville.

Acte n° 173 – 1209 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme les accords passés à propos de l’église de Corneuil entre les moines de Lyre et Gilbert des Minières, tels qu’ils apparaissent dans une charte de ce dernier et dans une autre de l’évêque Garin. Les moines auront le droit de patronage de l’église, la chapelle Saint-Nicolas du château, qui est sujette à cette église en tant qu’église mère, et tout ce qui dépend de cette chapelle, ainsi que les dîmes de tout le domaine dudit Gilbert et de toute la paroisse, tant des gerbes que du vin, du lin, du chanvre, du panage dans les bois de Gilbert, des fruits, des jardins, des agneaux, des cochons, des eaux et tout ce dont on paie habituellement la dîme à l’église. Pour éviter tout différend entre les moines et le prêtre desservant cette église, l’évêque octroie à celui-ci toutes les offrandes, les droits d’enterrement, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver, à la mesure de Breteuil, que les moines devront lui verser [chaque année].

Acte n° 179 – 1211 (n. s.), janvier – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la donation faite aux moines du Bec par Guillaume de Garlande de son manoir de Marbeuf.

Acte n° 180 – 1211 (n. s.), janvier – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme, à la demande de l’abbé et des moines du Bec, la donation faite à ces derniers par Guillaume de Garlande de son manoir de Marbeuf.

Acte n° 184 – 1211 – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme que Bouchard de Barquet a reconnu, donné et confirmé en perpétuelle aumône au chapitre d’Évreux la masure qui se situe près de l’église Saint-Pierre de Barquet, vers Beaumont[-le-Roger], comme cela est écrit dans la charte de celui-ci que l’évêque a vue. Cette masure est appelée « clos de l’aumône » parce qu’elle a été aumônée par les ancêtres de Bouchard. Ce dernier a promis, comme cela est contenu dans sa charte, que lui-même et ses héritiers garantiraient à perpétuité cette masure au chapitre.

Acte n° 186 – 1212 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la charte de l’évêque Garin portant la donation du droit de patronage de l’église Saint-Germain de Rugles à l’abbaye de Lyre par Raoul l’Abbé et ses fils Richard et Guillaume. Luc donne également à l’abbaye soixante sous de redevance (pensio) à percevoir chaque année sur ladite église, pour moitié à la Saint-Rémy et pour moitié à Pâques.

Acte n° 188 – 1213 – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme la teneur d’une charte d’Hamelin, évêque du Mans, qu’il a examinée : Guillaume de Breteuil, constitué en présence d’Hamelin, avec l’accord de sa femme et de ses fils, a donné à l’abbé et aux moines de la Trappe, en pure et perpétuelle aumône, un setier de froment et deux sous, monnaie de Tours, à rendre annuellement à la Saint-Rémy.

Acte n° 194 – 1215 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre : les églises de Breteuil avec les patronages, deux parts de la dîme des grains de toute la paroisse – excepté le fief de l’Étable et celui de Raoul Périer, sur lesquels les prêtres locaux et les moines ont chacun la moitié –, deux parts des dîmes du vin, du lin, du chanvre, deux parts des oblations à Noël, à Pâques, aux Rogations et à la Toussaint, ainsi que la moitié des oblations des messes paroissiales les autres jours de l’année, notamment lors des premières messes, des relevailles, des mariages et de deux messes chaque dimanche dans l’église Saint-Sulpice [de Breteuil] ; l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan avec la chapelle de Limeux, le patronage, deux parts des dîmes du grain et vingt sous à prendre sur l’autel ; l’église de Roman et le patronage, avec deux parts de la dîme du grain, vingt sous de l’autel et la dîme des grains de Montmorin ; l’église de Morainville[-sur-Damville] et le patronage avec deux parts de la dîme du grain ; l’église de Champ-Dominel avec le patronage, deux parts de la dîme de toute la paroisse – excepté le fief d’Anquetil du Gérier et celui de Foulques, dont la dîme appartient au prêtre paroissial –, et la dîme du moulin de Verrière en grain et en argent ; l’église de Corneuil avec la chapelle du château et toutes ses dépendances, étant préservé pour le prêtre desservant, présenté par les moines, un revenu suffisant auquel l’évêque affecte tout le revenu de l’autel, le produit des enterrements, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver à la mesure de Breteuil ; les églises du Chesne et de la Guéroulde avec leur patronage et deux parts de la dîme du grain dans ces deux paroisses ; l’église de Pacy[-sur-Eure] avec le patronage, deux parts des dîmes du blé, du vin, du lin, du chanvre et quatorze livres de redevance à payer chaque année par le prêtre paroissial pour sa part du reste des dîmes, des oblations et des autres revenus ; et l’église de la Boissière avec le patronage et deux parts des dîmes du grain de la paroisse et des essarts de Holetis.

Acte n° 195 – 1215 – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre deux parts de dîme sur sept fiefs situés dans la paroisse de Bois-Normand[-près-Lyre] : le fief d’Arnaud du Chemin, les fiefs de la Baudinière, de la Pillière, de la Sauvagerie, d’Échanfray, le fief de Roger de Malmarie et celui de Basilie ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Thibaud de la Noë et sur celui de Roger de la Vallée dans la paroisse de Bois-Anzeray ; deux parts de la dîme du grain sur les hommes de l’abbaye à Ambenay, la dîme appartenant au curé sur la métairie du Boshion étant préservée ; deux parts de la dîme du grain dans la paroisse de Rugles sur le fief de Herbert Herupe, de Roger du Breuil et de Guilbert et Gautier d’Ambenay ; la moitié de la dîme du grain dans la paroisse de Bois-Arnault, excepté sur le fief Le Brand ; deux parts de la dîme du grain sur tout le fief d’Arnaud du Bois à la Haye[-Saint-Sylvestre], sauf sur le fief du Chable sur lequel l’abbaye n’a que le tiers de la dîme ; dans la paroisse de Marnefer, deux parts de la dîme des grains sur le fief de Nicolas de Glos et à Maupertus ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Baudouin proche de Parigny et toute la dîme du grain sur le fief de Richard de Bruyère à Malouy ; toute la dîme du grain sur les fiefs de Guillaume de Chanteloup à [Saint-Denis-du-]Béhélan ; toutes les dîmes des terres de Guillaume Burnel et du fief de Nagel [au Chesne] ; deux parts de la dîme du grain de tout le tènement de Godehilde des Gomberts aux [Grands-]Gomberts et aux [Petits-]Gomberts ; la troisième partie de la dîme du grain sur le tènement de Robert Fauquet à Mancelles ; la dîme de la terre située autour de l’église d’Ormes et autour du Buisson-Jansel, donnée par Raoul Boufey ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Hervé de Bémécourt dans la paroisse de Chéronvilliers ; deux parts de la dîme du grain sur le fief de Renaud Boufey dans la paroisse de Dame-Marie ; la moitié de la dîme du grain de la couture de Garin du Tertre à Sommaire.

Acte n° 196 – 1215 – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre :– l’église de la Vieille-Lyre avec la présentation du prêtre et toute la dîme du blé, deux parts de la dîme du lin et du chanvre et du pain offert sur l’autel, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, cent sous à verser chaque année par le prêtre desservant pour leur part des menues dîmes, ainsi que toute la dîme du blé qui a appartenu aux moines de Conches entre la forêt de Conches et la Risle ;– l’église de la Neuve-Lyre avec la présentation du prêtre, toute la dîme du blé, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, deux parts du pain offert sur l’autel à Noël, à Pâques et à l’Ascension, deux parts du lin et du chanvre, et sept livres à verser chaque année par le prêtre pour leur part des menues dîmes ;– l’église de Glos[-la-Ferrière] avec la chapelle et la présentation des prêtres, toute la dîme du blé sauf une dîme à la Noé[-de-Couvains], dans la paroisse de Couvains, et sauf la dîme des hommes demeurant dans le cimetière de Glos et dans la terre d’aumône de cette église, et sauf la dîme de la métairie de l’abbé appelée la Béroudière, ces dîmes appartenant aux prêtres. Les moines ont également la moitié des deniers de la coutume pour les défunts et la moitié des oblations pour ces derniers, et deux parts de toutes les menues dîmes, de toutes les oblations et des revenus de l’autel, et toutes les chandelles des messes des jours de fête ;– l’église des Bottereaux avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, de toutes les oblations, des revenus de l’autel et de toutes les menues dîmes, quatre sous de la coutume des défunts, deux parts de la dîme du cens, deux parts de la dîme des regards, de tous les produits et revenus de la forêt, et du bois vendu, ainsi que deux parts de la dîme du moulin des Bottereaux en toute chose ;– l’église de Chambord avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme ;– l’église de Bois-Penthou avec la présentation du prêtre ;– l’église de Marnières avec la présentation du prêtre ;– l’église de la Barre[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme, vingt sous de l’autel, la dîme du cens annuel des habitants du bourg et des vavasseurs paysansUn autre acte (voir nº 147) évoque des vavasseurs et des paysans. dans le village, et la dîme du moulin de la Barre ;– l’église de Rubremont avec la présentation du prêtre ;– l’église de Gouttières avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église du Noyer[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé et dix sous de l’autel ;– l’église de Juignettes avec la présentation du prêtre et deux sous de l’autel ;– l’église d’Auvergny avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église de Neaufles avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, vingt sous de l’autel et toute la dîme des hommes des moines dans le fief de ces derniers à la Biguerie.

Acte n° 200 – 1216 – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une charte de R[oger III] de Tosny, fils de Raoul le jeune, donnant aux moines de Conches les dîmes de toutes ses venaisons, de toutes ses bêtes vivantes et mortes et de toutes ses rentes, où qu’elles soient levées sur ses terres.(2) Une charte de Roger [III] de Tosny, fils de Raoul le jeune, par laquelle celui-ci, pour la sépulture de sa femme Ide et le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, affranchit l’abbé Vincent et les moines de Conches de l’obligation, qui leur était faite par une injuste exaction, de réparer la chaussée de l’étang de Fontaine[-sous-Jouy], à chaque fois que celle-ci était dégradée : ils ne seront plus tenus de fournir de quoi refaire le remblai. En retour, et par respect pour les ancêtres de Roger reposant à l’abbaye, l’abbé a décidé qu’une lampe brûlerait dans la salle capitulaire. Roger a également reçu quarante [sous ?] de la main de l’abbé.(3) Une charte de Roger [IV] de Tosny, fils de [Marguerite], donnant aux moines de Conches pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et de ses enfants, la [dîme ?] de son moulin du Vieux-Conches et la dîme de son quartarium à Conches et à la Ferrière[-sur-Risle], en perpétuelle aumône. Il leur donne également la dîme hebdomadaire du marché [dans] le nouveau bourg qu’il a établi dans le parc [à Conches].(4) Une charte de Robert de Tosny, fils de Raoul et de Marguerite, fille de Robert comte de Leicester, notifiant un accord passé entre celui-ci et les moines de Conches : ces derniers lui ont donné une part d’une couture qui leur appartient et Robert, en échange, leur a donné une quantité de terre équivalente, contiguë à leurs coutures, à Sébécourt, ainsi que la dîme de ses moulins de Conches, en particulier ses moulins à foulons, [la dîme] de ses moulins à Tosny, la dîme de la venaison de sa forêt et la dîme de ses rivières.(5) Une charte de Roger [IV ?] de Tosny.(6) Une charte que l’évêque Luc a lui-même donnée (nº 197).(7) Une charte de Renaud Mancel confirmant aux moines de Conches, pour son âme et celles de son père, de sa mère et de ses ancêtres, tout ce que Guillaume, Garin et Richard Mancel, ses ancêtres, leur ont donné : la moitié de la villa de Bailleul, libre et franche de toutes les choses et services appartenant à Renaud, avec l’église et la dîme de toute la paroisse. Parmi les témoins figure Renaud du Bois qui, à l’époque de la donation de Renaud Mancel, a été intégré à la fraternité de la communauté par l’abbé Gilbert et les moines de Conches, et qui leur a donné, devant témoins, la dîme de son fief.(8) Une charte de Roger des Essarts, chevalier, donnant aux moines de Conches vingt sous de rente, monnaie de Tours, en pure et perpétuelle aumône, pour l’achat de luminaires. Roger a assigné ces vingt sous sur son moulin de la Poultière, de sorte qu’ils soient payés chaque année à Noël par celui qui tiendra ce moulin. Et si la situation du moulin change et que les vingt sous ne peuvent plus être payés sur ce moulin, Roger ou son héritier les paiera lui-même à Noël, en prélevant sur une autre de ses rentes, et il les assignera ailleurs sur sa terre. Ces vingt sous appartiendront librement à l’abbaye, et il n’en sera rien demandé pour la réparation dudit moulin.(9) Une charte de Geoffroy Gastinel donnant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, pour les âmes de son père et de ses parents, dix sous sur le tènement que Goscelin Barbecte tenait de lui, ainsi que deux chapons et deux sous de taille, lorsque Geoffroy taille ses hommes, et tout le droit qu’il avait sur ces choses ; douze deniers que Roger, fils de Richard du Mont, lui rendait pour un pré ; et douze deniers à payer par Raoul Pensart au Moulin-Potel. Pour cette donation, l’abbé Simon a donné à Geoffroy six livres, monnaie d’Angers.(10) Une charte de Geoffroy Gastinel le jeune, fils de Geoffroy Gastinel, donnant aux moines de Conches, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, le fief que tenaient de lui Goscelin Grossart, Teolinus, frère de celui-ci, et leurs héritiers. Geoffroy a donné ce fief libre de tout service, de toute contestation et de toute coutume. Si un hôte s’installe dans ce fief, il ira moudre au moulin de Geoffroy, mais, en l’absence d’hôte dans ce fief, Geoffroy ne réclamera pas de sèche-moute. Si une taille est levée dans la villa d’Acquigny, Geoffroy en dispensera ledit fief.(11) Une charte de Roger de Portes confirmant aux moines de Conches la donation qui leur a été faite par Raoul et Guillaume de Portes, ses frères, pour le salut de leur âme et de celles de leurs parents et amis, vivants et morts, en perpétuelle aumône, d’un demi-muid de blé au moulin du pont situé près de la Bonneville[-sur-Iton], dans la paroisse d’Aulnay[-sur-Iton], à rendre chaque année, sous forme de mensualités. Roger accepte que les moines réclament cette rente au meunier qui tiendra le moulin et la perçoivent de la main de ce dernier, sans que lui-même soit sollicité. Si le meunier ne paie pas aux termes décidés, il sera contraint par la justice ecclésiastique de payer non seulement la rente mais aussi les dépenses raisonnables faites par les moines et les dommages qu’ils auront subis en raison du retard. Si Roger ou le seigneur du moulin empêche que la rente soit payée, il sera également contraint par la justice ecclésiastique de payer les dommages et les dépenses. Si ce moulin est détruit – quelle qu’en soit la raison – et si un autre moulin est construit pour le remplacer, au même endroit ou ailleurs, les moines percevront la rente dans ce nouveau moulin, sans contradiction, de la même manière qu’auparavant.(12) Guillaume Buschet, prêtre de Saint-Étienne [de Conches], a donné en pure et perpétuelle aumône aux moines de Conches, pour les lumières de leur église, trois acres et demie de sa terre, dont l’une est située près du Buisson-Rond, une autre se situe près du sentier du Fresne, et la troisième et demie est appelée terre de la Gesdere, et se situe entre la maison de Gerelinus de Buisson et celle de Guillaume l’Écuyer.

Acte n° 201 – [1216] – vidimus – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une notice relatant un accord passé entre Geoffroy, abbé de Lyre, et Simon, abbé de Conches, avec l’approbation des moines des deux abbayes. L’abbé et les moines de Lyre abandonnent pour toujours, à l’usage des moines de Conches, les dîmes qu’ils ont dans la paroisse de Villers-en-Ouche. En échange, l’abbé et les moines de Conches donnent pour toujours aux moines de Lyre toutes les dîmes du blé qu’ils ont dans la paroisse de Lyre, en-dehors de la forêt de Conches, au temps où Philippe [Auguste], roi de France, et Richard [Cœur de Lion], roi d’Angleterre, sont partis pour Jérusalem. Ils se réservent toutefois, en échange de ces dîmes, une redevance d’un muid de blé à la mesure de Conches, que les moines de Lyre devront lever chaque année à l’automne. De ce muid de blé, les moines de Conches recevront cinq setiers de seigle et cinq setiers d’avoine au Chesne, ainsi que deux setiers de froment à Conches.(2) Une charte de Robert de Feuguerolles donnant aux moines de Conches en perpétuelle aumône, pour son âme et celles de son père, de sa mère et de ses ancêtres, la maison que Richard Rossel a achetée à Guillaume Henri.(3) Une charte de Guillaume de Saint-Élier confirmant aux moines de Conches, en pure et perpétuelle aumône, onze sous de rente, monnaie de Tours, que Raoul, son père, leur a donnés, pour l’âme de son fils Simon, frère de Guillaume. Ce dernier assigne ces onze sous sur son moulin de Saint-Élier : ils seront payés le premier dimanche du Carême par lui-même ou par celui qui tiendra ce moulin.

Acte n° 203 – 1217, 1er-25 mars (n. s.) – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme que Robert le Breton, clerc, a donné à l’église d’Évreux en pure et perpétuelle aumône la dîme laïque qu’il avait à Garennes[-sur-Eure] et que Brita, mère dudit Robert, par une charte que l’évêque a examinée, a confirmé cette donation qu’elle est tenue de garantir.

Acte n° 206 – 1218 (n. s.), janvier – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime une charte de Heuto, prêtre de Fontaine[-sous-Jouy], par laquelle celui-ci a donné en perpétuelle aumône au chapitre cathédral d’Évreux, pour le salut de son âme et de ses prédécesseurs, toute la dîme de son fief de Fontaine[-sous-Jouy], que lui-même et ses ancêtres avaient tenue en fief. Heuto a aumôné cette dîme dans la main de l’évêque et a juré, par un serment de corps, qu’il n’en réclamerait plus rien et qu’il la garantirait selon son pouvoir. L’évêque confirme cette donation et ajoute, concernant l’usage qui doit être fait de cette dîme, que le prêtre qui célébrera chaque jour, dans la cathédrale, une messe pour l’âme de l’évêque R[obert], percevra chaque année deux muids sur cette dîme, en plus des deux muids qu’il perçoit déjà pour cette messe quotidienne, et tout le reste sera affecté à l’anniversaire de l’évêque R[obert].

Acte n° 207 – 1218 – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme une sentence rendue par l’abbé et le prieur de Saint-Ouen, ainsi que le prieur de Saint-Lô de Rouen, juges délégués par le pape Honorius [III] dans le conflit pendant entre l’abbé et les moines de Fécamp, d’une part, et maître Simon, trésorier du Vaudreuil, d’autre part, à propos de quatre parts des dîmes de la guède, de la garance et des vignes [du Vaudreuil]. Ayant entendu les explications de chacun, et ayant reçu le conseil d’hommes sages, les juges ont, par une sentence définitive, adjugé ces dîmes à l’abbé et aux moines de Fécamp, un cinquième de ces dîmes étant réservé pour ledit trésorier.

Acte n° 212 – [1215-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime et confirme une charte de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur d’Évreux. Celles-ci ont souhaité que la chapelle Sainte-Marguerite, fondée avec leur accord au Buisson-Garembourg, dans la paroisse de Guichainville, possède pour toujours, pour l’entretien d’un chapelain, deux parts de la dîme de toute la terre qu’Henri, chantre d’Évreux, et Luc, son neveu, ont défrichée et mise en culture, ou qu’ils défricheront et mettront en culture, à savoir les terres du bois des Essarts, du bois de Bracetum et d’ailleurs, sauf le tiers de dîme revenant à l’église de Guichainville. La chapelle possédera également, sans réclamation des moniales, la dîme qu’Henri et Luc ont rachetée à Raoul de la Plesse, qui la tenait auparavant en fief laïc, et les autres dîmes qu’ils ont rachetées ou qu’ils pourront racheter aux laïcs ou à d’autres dans la paroisse de Guchainville, sauf le droit paroissial dans les autres dîmes, les oblations dues, certains moments de l’année, les fêtes solennelles fixées, sauf également les visites et les pénitences des malades, les sépultures des morts, le baptême des petits enfants et tous les autres sacrements que les paroissiens recevaient à l’église mère. Le chapelain de la chapelle sera libre et exempt du versement des dîmes de sa nourriture, du bétail, des animaux et des oiseaux, du versement des menues dîmes et de toute coutume paroissiale. Le clos qui a été aumôné à la chapelle, dans lequel réside le chapelain, sera également libre et exempt du versement des dîmes et de tout droit paroissial. Cela a été concédé par l’abbesse et les moniales, en présence et avec l’accord de Guillaume, prêtre de l’église de Guichainville, qui dépend des moniales. Parce que cette chapelle a été fondée et dotée desdites dîmes et autres choses par le travail et les dépenses d’Henri, chantre d’Évreux, et de Luc, son neveu, ces derniers et leurs héritiers auront le droit de présenter librement le prêtre de cette chapelle. L’évêque, en chapitre, a entendu de la bouche de l’abbesse et des moniales les donations faites à la chapelle du Buisson-Garembourg, ainsi que la charte de celles-ci, qu’il a examinée. Il confirme ces choses, après que Guillaume Doissel, prêtre de l’église de Guichainville, les a concédées et approuvées en sa présence.

Acte n° 214 – [1208-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme le don fait aux moines de Lyre par Richard Langlois, de Verneuil[-sur-Avre], et sa femme Odeline d’eux-mêmes avec leurs maisons, leur four de Verneuil, leur métairie de la Membourdière et tous leurs biens meubles et immeubles présents et à venir, à condition que, s’ils souhaitent aller à l’abbaye, ils y soient reçus comme les frères de la communauté et que, s’ils restent dans leurs maisons, ils agissent comme frères et serviteurs des moines. L’évêque confirme également plusieurs étaux donnés aux moines : tous les étaux à pain d’Étienne Petit, quatre étaux à chanvre donnés par Emma, femme de ce dernier, et trois étaux donnés par Roger Petit, frère de celui-ci, dont deux au Bourg-Régnier et un au bourg de l’Aigle.

Acte n° 215 – [1207-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme plusieurs chartes en faveur des moines de Lyre, après les avoir vues :– une charte d’Odon d’Ajou confirmant, avec l’accord de son fils Robert, le don fait par son père Odon de la rivière Risle, depuis le point de prélèvement de la Hungerie jusqu’au gué de Rubremont ;– une charte de Raoul Guenard concernant huit journaux de terre à Breteuil ;– une charte de Guillaume de Chanteloup, reçu dans la fraternité des moines, moyennant l’abandon de tout le droit qu’il disait avoir sur toutes les dîmes du blé de son fief dans la paroisse de [Saint-Denis-du-]Béhélan ;– une charte de Renaud de Bordigny confirmant toutes les donations faites par ses ancêtres et lui-même : trente journaux et un hébergement à Sicho, ainsi que l’église de Roman avec le droit de patronage et toutes les dépendances, que Guillaume de Gouville, mari de la sœur de Renaud, réclamait par le droit de sa femme, à tort puisque la donation avait été faite aux moines avant son mariage ;– une charte de Roger des Essarts donnant dix sous de rente sur son moulin de Verrière et chargeant le fermier de ce moulin de donner caution aux moines pour le paiement de cette rente et pour celui de la dîme de ce moulin, cette dîme appartenant aux moines ;– une charte de Gilbert du Chesne, petit-fils de Gilbert, donnant, avec toutes ses dépendances, un hébergement situé près du cimetière du Chesne, sur le côté gauche de l’église ;– une charte de Godehilde des Gomberts donnant, avec l’accord de son fils Jean, un tiers de la dîme des Petits-Gomberts, qu’elle reconnaît tenir injustement, ainsi qu’un deuxième tiers qu’elle possédait, le tout moyennant quatre livres, monnaie d’Angers, et avec l’accord de Mathieu de Berville, dans le fief duquel se trouvait cette dîme ;– une charte d’Hugues du Long-Essard concernant les dîmes d’Ormes près du Buisson-Jansel ;– une charte de Gilbert des Essarts donnant, par la main de l’évêque Gilles, l’église de la Guéroulde avec la présentation du prêtre ;– une charte de Gautier de Pacy, dit le Maire, donnant à l’abbaye, avec l’accord de ses deux sœurs et avant de s’y faire moine, le tiers de tous ses héritages en terres, prés et autres choses, cette donation étant acceptée par Aubin et Thibaud, beaux-frères de Gautier ;– une charte d’Aubin de Pacy et de Léjarde, sa femme, ainsi que de Thibaud et Alix, sa femme, confirmant la donation faite par Gautier de Pacy, en vidimant la charte de ce dernier. Un accord a été conclu entre les auteurs et Guillaume, abbé de Lyre, à propos du paiement des rentes et censives auxquelles étaient sujettes les terres données par Gautier : les moines ne paieront aucun droit de franc fief, tous les hébergements qui appartenaient à Gautier dans Pacy[-sur-Eure] demeurent aux auteurs de la charte, sauf deux qui appartiennent aux moines, et les terres hors de Pacy sont partagées de la manière suivante. Les moines ont choisi : un arpent et demi de pré à Bougeville, du fief de Sakepée, faisant 3 sous ; la moitié de la terre qu’avait eue Gautier à Bougeville du fief d’Henri Guel, faisant dix-huit deniers ; dans la paroisse de Saint-Aubin [de-Pacy], le champ Sauvegrain faisant neuf deniers ; à Garennes, un journal de terre qui ne doit rien ; un champ appelé Delié faisant douze deniers ; un journal de terre derrière la maison Radoi, qui ne doit rien ; la moitié de la vigne appelée Fontaine-Salée faisant onze deniers ; un journal de terre dans la vallée Bulant, sujet à champart ; trois deniers d’une masure à l’extérieur de la porte du levant, à prendre sur les lépreux ; et un chapon sur Richard Fournier. Aux termes de cet accord, les auteurs de la charte paieront chaque année à l’abbaye trois sous à la Saint-Rémy ;– une charte de Mathieu le Jeune, de Pacy, donnant d’une part la terre et la grange qui sont derrière sa maison de Pacy. Mathieu tenait cette terre et cette grange d’Herbert de Gadencourt pour deux deniers, monnaie de Paris, que paieront maintenant les moines à la Saint-Rémy, étant convenu qu’à moins que sa femme lui donne un héritier, Mathieu et sa femme tiendront cette terre et cette grange jusqu’à leur mort moyennant cinq sous de rente à payer aux moines. Par cette même charte, Mathieu rend également aux moines la maison qui avait appartenu à Roger le Maire, pour laquelle il leur payait dix-huit deniers de rente ;– une charte d’Herbert de Gadencourt confirmant la donation de Mathieu Le Jeune et abandonnant aux moines les deux sous de rente qui lui étaient dus.

Acte n° 216 – [1207-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme les chartes suivantes :– une charte de Geoffroy, curé de Saint-Lambert, par laquelle ce dernier donne aux moines de Lyre d’une part tout le tènement qu’il possédait à Beaumesnil, l’ayant acquis de Jeanne de Bourneville et des héritiers de celle-ci, en bois, plaines, hommes, rentes, servitudes et toutes autres dépendances, sauf le service dû au seigneur dont dépend ce tènement, dont les héritiers de Geoffroy doivent acquitter les moines ; et d’autre part le tiers du fief appelé fief de l’archidiacre dans la paroisse de Thevray, avec la sèche-moute de ce tiers et toutes les autres dépendances, cela étant donné en pure aumône, libre de toute redevance et de tout service, excepté le fait que les tenants dudit fief doivent la taille et le droit de passage au seigneur de Beaumesnil par la main du seigneur de Thevray ;– une charte d’Alix de Beaumesnil, veuve, confirmant les donations faites par Geoffroy, curé de Saint-Lambert, dans la charte précédente ;– une charte de Richard de Thevray confirmant aux moines de Lyre d’une part la donation par ledit Geoffroy du tiers du fief de l’archidiacre à Thevray, sans se réserver aucune droiture sur ce tiers de fief ; et d’autre part la donation en pure aumône par Guillaume Duret de toute la partie du fief de l’archidiacre que ce dernier tenait de lui, avec la sèche-moute et toutes les autres dépendances, sans en retenir aucune redevance pour lui-même ;– une charte de Villane, veuve d’Yves de la Ferrière[-sur-Risle], Mathieu Bigot, son gendre, et Marguerite, sa fille, femme de Mathieu, d’une part confirmant aux moines de Lyre quatre acres de terre aux Mares, dans la paroisse de Thevray, relevant du fief du Torpt ; et d’autre part donnant aux mêmes une cinquième acre de terre au même endroit en échange d’une rente de deux setiers de grains que leur avait donnée ledit Yves ;– une charte de Guillaume du Torpt confirmant aux moines de Lyre la donation des cinq acres de terre précitées, qui font partie de son fief, à condition que le reste de ladite terre sise aux Mares, qui appartient toujours à la famille des donateurs, soit obligé d’acquitter lesdites cinq acres de tous les droits seigneuriaux qui pesaient sur elles avant la donation.

Acte n° 218 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme que Simon de Grosley[-sur-Risle], chevalier, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, a donné aux moines de la Trinité de Beaumont[-le-Roger], en libre, pure et perpétuelle aumône, le droit de patronage de l’église Saint-Pierre de la Huanière et tout ce qu’il possède dans cette église, comme cela est écrit dans l’une de ses chartes que l’évêque a vue. Les moines ont promis à Simon que son anniversaire serait célébré chaque année au prieuré de la Trinité de Beaumont. Comme cela est contenu dans sa charte, Simon a concédé aux moines la liberté de pêcher dans son eau à Grosley, de quelque manière que ce soit, de la neuvième heure du jour précédant cet anniversaire à la neuvième heure du jour suivant.

Acte n° 224 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme au chapitre cathédral d’Évreux, à perpétuité, la moute des hommes du chapitre et des hommes des chanoines titulaires des huit prébendes primitives, après avoir appris, par les chanoines les plus importants et les plus anciens, que cette moute appartient au chapitre, qu’elle avait été temporairement mise à disposition des évêques précédents, Garin et Robert, et d’autres, et que les chanoines peuvent la reprendre s’ils le souhaitent. Le doyen et le chapitre, faisant preuve de dévotion à l’égard de l’évêque, sur la prière de ce dernier, et avec l’accord desdits huit chanoines, lui ont ensuite confié cette moute, qu’ils tenaient alors dans leur main, et lui en ont concédé l’usufruit, à tenir personnellement, librement et en paix, tout le temps qu’il vivra ou qu’il voudra le tenir. Après la mort de l’évêque ou sa résignation solennelle et mise par écrit, la moute reviendra librement et sans difficulté au chapitre.

Acte n° 225 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme au chapitre d’Évreux l’église d’Ormes, avec le droit de patronage, sauf le droit épiscopal. L’église d’Évreux avait depuis longtemps, sur ce patronage, un droit qu’Henri d’Auffay, seigneur d’Ormes, a reconnu et confirmé par un écrit authentique.

Acte n° 227 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que Raoul, seigneur de Gauville[-la-Campagne], qui vivait encore dans le siècle et administrait pleinement ses affaires, a résigné le droit de patronage de l’église de Gauville dans la main de l’évêque, concédant que ce dernier attribue ce droit à l’église de son choix, pour le salut de l’âme de Raoul et de celles de son père et de sa mère. Cela est contenu dans une charte de Raoul, remise par celui-ci à l’évêque et citée par ce dernier. L’évêque, en présence de Raoul, a donné ce droit de patronage, en perpétuelle aumône, au chapitre d’Évreux et il le lui a confirmé, en sa qualité d’évêque et de seigneur du fief de Raoul. Plus tard, Roger, fils et héritier de ce dernier, tenant la totalité de l’héritage de son père et administrant intégralement ses affaires, parce qu’il approuvait la donation faite par son père et celle faite par l’évêque, a donné au chapitre d’Évreux tout ce qu’il avait dans ce droit de patronage. Il a confirmé, en prêtant un serment de corps, qu’il n’élèverait, lui-même ou par le biais d’un tiers, aucune réclamation contre le chapitre sur ce droit ni sur toutes les dîmes de son fief de Gauville, et qu’il garantirait ces choses au chapitre. Il a promis que, s’il faisait tort au chapitre sur ces choses d’une manière ou d’une autre, il serait aussitôt tenu de lui rendre quarante livres de monnaie courante, en réparation du parjure, avant même le début de la procédure devant régler le conflit. Pour cela, en présence de l’évêque, il a donné des fidéjusseurs garantissant le paiement de cette somme sur leurs biens et leurs héritages. Pour cette concession et cette garantie, Roger a reçu du chapitre vingt livres, monnaie de Tours.

Acte n° 229 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
[Luc], évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une charte d’[Henri II], roi d’Angleterre, duc de Normandie et d’Aquitaine, comte d’Anjou, par laquelle ce dernier, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, confirme aux moines de Conches la liberté d’élire leur abbé, suivant la règle de saint Benoît. Il confirme également que tous les hommes des moines résidant en Angleterre seront libres et exempts de toutes les coutumes régaliennes et de tout ce que le roi peut leur réclamer, excepté pour le meurtre et le vol : si ces fautes sont commises sur la terre des moines, l’amende ira aux moines et le roi fera justice. Les moines, toutes leurs possessions et tous leurs serviteurs seront libres et exempts de tout droit de passage dans le port de Dieppe et de toute coutume dans cette ville. Les moines auront les œuvés de tous leurs hommes y demeurant. Le roi leur concède en outre tous ses droits sur les navires avec lesquels leurs hommes pêchent en mer. Il leur confirme également tous les biens et les bénéfices, en Normandie et en Angleterre, mentionnés ci-dessous et attestés dans une charte du roi Henri Ier et dans les chartes des donateurs concernés :– Roger [Ier] de Tosny, fils de Raoul [Ier] de Tosny, a donné tout le village de Castillon, libre et exempt de toute réclamation et de tout dommage, avec le moulin des Fontaines et tout le territoire appartenant audit village, avec l’intégralité du tonlieu dudit village et de tout son territoire, avec les amendes, la banlieue, l’intégralité de tous les revenus, la dîme de toute la paroisse et l’église Saint-Ouen de Conches, avec les dîmes et les offrandes ; cinq charruées de terre au [Buisson-]Vernet ; la dîme de Collandres et une charruée de terre, avec un hôte ; une charruée de terre à Louversey, avec un hôte ; la dîme de la forêt appelée Campania RainaldiClaire de Haas, Le grand cartulaire de Conches..., p. 687, identifie cette forêt appelée Campania Rainaldi avec la forêt de Conches., en porcs, en deniers, en aciers, en céréales et en viande, et la dîme de toutes ses autres forêts ; l’église d’Acquigny avec les offrandes et les dîmes des céréales, du vin, des poissons pêchés dans l’Eure, et des moulins qui appartiennent audit Raoul ; les dîmes de deux charruées de terre à Fontaine[-sous-Jouy], et les dîmes du vin, de la forêt et des prés ; les dîmes de Villers[-sur-le-Roule] en vin et en toutes choses ; l’église de Tosny avec les offrandes et les dîmes du blé, du vin, des prés et des poissons ; à Heuqueville, l’église, la dîme et un hôte ; à Villers[-en-Vexin], l’église, la dîme et un hôte ; à Mortemer[-sur-Eaulne] la dîme de deux charruées de terre, de deux moulins et de la prévôté ; à Varengeville[-sur-Mer], l’église, la dîme, le fief de Farmanus, prêtre, et la dîme d’un moulin ; un tiers de la terre et des hôtes que ledit Raoul avait à Dieppe ; à Valliquerville, la dîme d’une charruée de terre avec un hôte ; à Rouen, un hôte et un tiers des prés qu’il possède près de la ville ; à Villers[-en-Ouche], près de Pont-Échanfray [Notre-Dame-du-Hamel], l’église et la dîme avec toutes leurs dépendances, un hôte et le fief d’Ausulus du Moutier.– Raoul [II] de Tosny et Godehildis, sa mère, pour la sépulture de son père Roger [Ier], ont donné : à Acquigny, un gord de cinq mille anguilles, le fief de Claverius, le fief d’Ohardus, plusieurs masures et des terres dans ladite ville ; à Fontaine[-sous-Jouy], un moulin, le fief de Lancelin, prêtre, le fief d’Odelinus Nutricus, la seigneurie sur le Plancher, et la dîme des revenus des deniers, des moulins et de tout son domaine, tant des champs découverts que de la forêt de Saint-Vigor ; à Tosny, un gord, avec un hôte pour le défendre, le fief de Richer fils de Raoul, plusieurs hôtes et des vignes ; à Varengeville[-sur-Mer], les hôtes vivant sur la terre d’aumône de l’église Saint-Valéry et la terre de Bruyère ; à Sébécourt, deux charruées de terre ; toute la dîme de tous les moulins dudit Raoul [II] sur toute sa terre et la dîme de tous les produits de tous ses revenus seigneuriaux dans tous ses domaines ou de toutes les amendes qui lui reviennent à Conches, à la Ferrière[-sur-Risle], à Acquigny, à Tosny, à Heuqueville et à Mortemer, avec les églises desdits villages et de tous les autres villages de ses domaines ; pour tous les hommes des moines, la même liberté et la même coutume sur toutes ses terres que celles qu’ils ont à Castillon ; la seigneurie sur le fief de Guillaume de Valeuil ; le fief de Gerolmus du Fresne ; en Angleterre, la seigneurie sur le manoir de Leominster (?), ainsi que l’église de ce lieu et toute la dîme ; les dîmes de tous ses domaines anglais, tant des champs découverts que des bois ; dans tous ses autres manoirs : à Chadnor, Flamstead, Chaldesleii, Stoches, Westhide et Worsley in Rock, la dîme du domaine avec un hôte ; à Elmley Lovett, la dîme du domaine et douze deniers payés par Robert de la Harduica pour un essart, et une partie des salines ; à Oldberrow, Esseleia, Redmarley, Long Stanton, Pischehan, Coloen, Berrow in Astley et Bromsberrow, la dîme du domaine ; à Abberley et à Linden in Rock, la dîme du domaine avec trois hôtes ; sur la terre d’Osberne fils de Rualdus, la dîme du domaine et un hôte ; la dîme des revenus de la terre d’Elevent ; à Structon’s Heath (?), soixante acres de terre ; et un hôte dans la ville d’Hereford.– Raoul [III] le Jeune, fils de Raoul [II] de Tosny dit le Vieux, a donné l’église de Vercosmestori et toute la dîme, ainsi que la dîme du domaine de Quertellinge.– Roger [III] de Tosny, fils de Raoul [III] le Jeune, a donné le manoir de Wrethamthorpe, avec l’église et la dîme de ce village, et tout ce qui en dépend : un moulin, les mares environnantes pour y pêcher, la garenne, et la dîme des cendres et des charbons dans toutes ses forêts.– Godehildis, comtesse d’Évreux, femme [veuve] de Roger [Ier] de Tosny, a donné la dîme de Gravenchon, la dîme de deux moulins à Hondouville et à Aubevoye, la part de la dîme et la part de l’église qu’elle a achetées à Raoul le Barbu, avec l’accord de son mari, Richard, comte [d’Évreux].– Robert de Romilly, sa femme et ses fils, Guillaume, Robert et Richard, ont donné la moitié de la dîme de Collandres et deux gerbes de la dîme de Louversey, avec l’accord de Raoul de Tosny, du fief duquel dépendaient ces choses. Gerelmus de Romilly et ses fils ont donné deux gerbes de la dîme de Chanteloup. Guillaume de Romilly a donné l’église et la dîme de Grenieuseville, et la dîme de deux moulins dans ce village. Raoul de Berville a donné deux gerbes de la dîme des Ifs et la dîme de toutes les sortes de lin de cette terre. Richard de Romilly a donné l’église de Louversey et le fief de Roger fils de Berthe et frère de Geoffroy, prêtre. Ilbertus, vicomte, a donné un quart du manoir de Dinedor. Richard Mansellus et son fils Garin ont donné la moitié de la terre de Bailleul[-la-Campagne], ne retenant que le service de trois chevaliers. Ils ont aussi donné l’église dudit lieu, avec son cimetière et les revenus de son autel, ainsi qu’une charruée de terre au-delà de la moitié de terre susdite, avec toute la seigneurie, en toute liberté. Robert de Stafford, fils de Roger [Ier] de Tosny, a donné l’église de Wootton Wawen, libre et franche, avec les dîmes et les oblations, et avec toutes ses dépendances, sans partage, sauf ce qui revient au chapelain présenté par le monastère ; une hide de terre jouxtant l’église, et une autre appelée Doveresel ; ainsi que le manoir de Stoke Edith (?), tant en plaines qu’en bois, en prés et en rivières. Ledit Robert et ses hommes seront libres dans ce village. Évrard, seigneur de Breteuil, et Yvette, sa mère, ont donné l’église d’Hacqueville, avec sa terre, et tout ce qui lui appartient, et avec toutes les dîmes de tout le territoire du village. Gerelmus du [Buisson-]Vernet a donné la dîme de toute sa terre au Buisson[-Vernet] et à Nagel. Raoul de la Lande a donné deux gerbes de la dîme du lin et de la laine d’Houlbec[-près-le-Gros-Theil], une acre de terre pour construire une grange et la dîme de son domaine à Acquigny. Raoul de Nuisement a donné toute la dîme de sa terre de Nuisement, une terre avec un hôte et la dîme des terres de son père mises en culture à Nogent[-le-Sec], avec l’accord de Gilbert, son seigneur, et de Raoul de Tosny, du fief duquel dépend cette terre. Helto de la Ronce a donné toute la dîme de la Ronce. Robert, Payen, Archambault et Hugues de Rouville ont donné toute la dîme de leur terre des Mousseaux, avec l’accord de Gilbert de Minières, ladite terre dépendant de son fief. Roger de Clères a donné l’église et la dîme de Hacqueville, et deux gerbes de la dîme de Burey. Gerondus Vastinel a donné deux hommes, deux masures et la dîme de sa terre à Gauville. Guillaume de Valeuil a donné la seigneurie sur Valeuil, avec l’accord de Raoul de Tosny, du fief duquel dépend celle-ci. Gilbert de Clères a donné l’église et la dîme de la Puthenaye, et la terre de Roger, chapelain. Robert d’Iville a donné la moitié de la dîme d’Iville. Gerelmus du Boshion a donné la dîme de tous ses hommes au Boshion. Robert d’Orvaux a donné la dîme d’Orvaux. Étienne et ses fils Guimond, Guillaume et Raoul, ont donné la dîme de leur terre de Bourlier, avec l’accord de Raoul du [Buisson-]Vernet et de Raoul de Tosny, du fief desquels dépend cette terre. Raoul, doyen de Glisolles, avec l’accord de ses parents et de Geoffroy de Villalet, son seigneur, en présence de Raoul de Tosny, a donné deux hôtes avec des jardins à Merderel. Simon d’Ormes, avec l’accord de sa femme, fille de Roger de Ferrières[-Haut-Clocher], et de son fils, a donné la dîme d’Oissel[-le-Noble], que Raoul et Garin avaient déjà concédée à l’abbaye de Conches, avec l’accord de Guillaume Dircellus, du fief duquel dépendait ce lieu. Raoul [II] de Tosny, fils de Roger [Ier], fondateur de l’abbaye de Conches, a donné tous les ermitages de sa forêt de Conches et les dîmes de quiconque cultivera la terre dans cette forêt ou dans les autres forêts qui appartiennent audit Raoul. Robert, fils d’Ilbertus, vicomte, a donné un quart du village de Dinedor, et, pour ce quart ainsi que le quart qu’Ilbertus, père dudit Robert, avait auparavant donné à l’abbaye, les moines auront cinquante sous dans ledit village.(2) Une charte de Richard de Romilly donnant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, pour le salut de son âme et de celles de son père, de sa mère et de tous ses ancêtres, douze deniers de rente et la moute de la terre qu’a tenue Gilbert, fils de Pierre de la Ferrière, à Mancelles.(3) Une charte de Guillaume de Burey, fils de Richard, seigneur de Burey, confirmant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, le don que leur a fait son père, lequel a reçu l’habit monastique à l’abbaye de Conches : cinq sous de la monnaie courant en Normandie, à percevoir chaque année dans son moulin, à la Saint-Rémi.(4) Une charte d’Alexandre d’Autheuil, dans laquelle celui-ci notifie que [Guillaume] Revel, d’Autheuil, son homme, a donné aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, toute la dîme qu’il tenait à Saint-Vigor et tout ce qui revenait à cette dîme, en présence de G[arin], évêque d’Évreux. Alexandre, qui a approuvé cette donation, a donné aux moines, en perpétuelle aumône, les six deniers qui lui étaient dus sur cette dîme, lorsque sa terre était taillée au titre de la taille du Neubourg. Il a posé ces six deniers dans la main de l’évêque, pour que les moines les possèdent pour toujours librement, sans devoir aucun service.(5) Une charte d’Alexandre d’Autheuil notifiant et confirmant la donation, en perpétuelle aumône, par Robert de Fontaine[-sous-Jouy] et ses héritiers, en faveur de l’abbaye de Conches, de deux gerbes de la dîme qu’ils avaient à Fontaine et qu’ils tenaient en fief d’Alexandre – en présence duquel la donation a été faite –, étant exceptée la dîme qu’ils [tenaient] du fief d’Eudes de la Chapelle. Alexandre, soucieux de son âme, a confirmé cette donation et, avec Robert et ses héritiers, l’a faite solennellement sur l’autel de l’abbatiale Saint-Pierre [de Conches], en présence de l’abbé S[imon], des moines et de beaucoup d’autres qui avaient été conviés. Pour que cette aumône demeure librement et en paix en possession de l’abbaye, les héritiers de Robert se sont engagés à répondre à Alexandre de toute la charge féodale pour la part du fief restant entre leurs mains. L’abbé et les moines, considérant la générosité de Robert et de ses héritiers, et voulant [pourvoir] à leurs besoins, leur ont donné trente livres, monnaie d’Angers, et ont reçu parmi les moines Robert et son fils Henri, pour lequel a été spécialement donnée la part de dîme levée à l’Aulnaie.(6) Une charte de Guillaume du Mesnil[-Anseaume], fils de Pierre, concédant aux moines de Conches toute la moute du Mesnil[-Anseaume], du Bos-Hion et de toute sa terre, où qu’elle soit située, de sorte que lui-même, son entourage (familia), tous les hommes de toute sa terre et tous ceux qu’il pourra inclure dans son fief, par la conquête ou d’une autre manière, aillent moudre au moulin de Fontaine[-sous-Jouy], suivant la coutume et le statut des hommes de cette villa, comme ceux qui sont soumis au ban et aux coutumes [des moines]. Si l’un d’entre eux va moudre à un autre moulin, il sera puni selon la coutume de la région. En ce qui le concerne, si Guillaume notifie au meunier son arrivée au moulin le jour précédant son arrivée, le meunier préparera le lieu pour lui et le rendra disponible jusqu’à la neuvième heure du jour suivant. Guillaume recevra du meunier un plein boisseau qui, une fois sur deux, sera de la meilleure qualité.(7) Une charte de Gilbert d’Orvaux, par laquelle celui-ci donne aux moines de Conches toute sa dîme d’Orvaux, en perpétuelle aumône, avec l’accord de sa femme Avicie, pour le salut de son âme et de celles de sa femme, de son père, de sa mère et de ses ancêtres. Ceux-ci et tous leurs amis décédés et à venir profiteront des prières et de tous les bienfaits dispensés à l’abbaye.(8) Une charte de [Simon II] d’Anet, qui, avec l’accord de [ses fils] Jean et Adam, frères, donne aux moines de Conches toute la coutume [et] le tonlieu de tout ce qui appartient auxdits frères à Saint-Illiers-le-Bois et à Bréval, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et de la descendance que Dieu lui a donnée.

Acte n° 232 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme des donations, concessions et confirmations faites en faveur de l’abbaye de Lyre, telles qu’elles figurent dans des chartes qu’il a lues et examinées :– une charte de Roger des Essarts concernant dix sous à percevoir chaque année, à la Saint-Rémy, au moulin de Verrières, ainsi que la dîme de ce moulin ;– une charte de Guillaume Chevreuil concernant tout le tènement que ce dernier tenait d’Henri d’Auffay à Ormes ;– une charte de Gilbert Chevreuil, fils du précédent, concernant ce même tènement et un setier de blé ;– une charte de Guillaume Burnel concernant les dîmes de toutes ses terres dans la paroisse du Chesne ;– une charte de Gilbert du Chesne concernant la moitié de l’église du Chesne donnée par Gilbert, son grand-père, et Guillaume, son père, ainsi qu’un hébergement au Chesne, qu’il a lui-même donné ;– une charte d’Hubert de Nagel concernant deux parts des dîmes du blé de tout son fief de Nagel ;– une charte de Raoul du Bois-Gencelin concernant deux parts de toutes les dîmes du blé de tout son fief du Bois-Gencelin ;– une charte de Gilbert de Arsicii, prêtre, et de Richard, son frère, concernant deux parts des dîmes du blé de tout leur fief de Arsicii, avec l’accord de leurs frères Laurent, Raoul, Simon et Galéran.

Acte n° 233 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme que, dans ses mains, Hugues de Ferrières[-Haut-Clocher], avec l’accord de sa femme Isabelle, a résigné deux parts de la dîme de ses terres à Ormes, parts qu’il possédait par droit héréditaire et en fief laïc. L’évêque, à la demande d’Hugues, a donné ces deux parts aux moines de Lyre, en libre et perpétuelle aumône.

Acte n° 234 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme des donations, concessions et confirmations faites en faveur de l’abbaye de Lyre, telles qu’elles figurent dans des chartes qu’il a lues et examinées :– une charte de Drogon de Fontenill. concernant quatre setiers de blé à percevoir chaque année à son moulin du Ratier ;– une charte de Mathieu du Bois-Anzeray concernant la métairie et le tènement que tenait de lui Christian Chacepein ;– une charte de Raoul d’Hellenvilliers concernant la donation, par son frère Robert, de six acres de terre que Thierry Beivin tenait de Robert ;– une charte de Jean de Jouy[-sur-Eure] concernant une terre située au Noyer[-en-Ouche] et appelée champ de Boeletum ;– une charte de Gérard d’Auvergny concernant un quartier au moulin de Neaufles et le fief qu’avait possédé Bomerius à Launel ;– une charte de Robert de Fontaine concernant dix acres de terre près des Broudières ;– une charte de Raoul le Graverenc, de Guillaume, son frère, et d’Henri, leur neveu, concernant quatre acres de terre à Bosc-Renoult[-en-Ouche], le tiers du fief de Droardus et Gilbert, frères, un hébergement à la Barre[-en-Ouche] et une terre située près de la croix de Raoul Dabroc.

Acte n° 235 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme des donations, concessions et confirmations faites en faveur de l’abbaye de Lyre, telles qu’elles figurent dans des chartes qu’il a lues et examinées :– une charte d’Henri de la Ferrière, concernant une libre masure à Broglie, donnée par son père Gauquelin et son grand-père Henri ;– une charte d’Arnaud de Manle, concernant une terre valant vingt sous à Glos[-la-Ferrière] ;– une charte de Philippe Faguet, concernant six acres de terre dans la paroisse de Jonquerets[-de-Livet] ;– une charte de Jean de Sacquenville, concernant les terres et les rentes que Gilbert Hugues et Guillaume Labuffe ont tenues dans le fief des Bottereaux ;– une charte d’Emma, mère dudit Jean, concernant vingt sous dans la prévôté de la Neuve-Lyre ;– une charte de Guillaume Brostechapon, concernant tout le tènement de Raoul de Bernier, donné par son père, et des dîmes données par Robert Fauket ;– une charte de Jean de Sacquenville confirmant ce tènement et ces dîmes ;– une charte de Gervais du Mesle, à propos de la terre du Vernet ;– une charte de Nicolas de Glos[-la-Ferrière] confirmant cette terre ;– une autre du même concernant des terres aux Frétils.

Acte n° 236 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme plusieurs chartes en faveur des moines de Lyre, qu’il dit avoir vues, lues et entendues : une charte de Robert du Chalet donnant aux moines la dîme de toute sa part du moulin du Chalet ; une charte de Roger de Bémécourt donnant dix sous à prendre sur le four banal de la Neuve-Lyre, par moitié à la Saint-Rémy et à Noël ; une autre du même donnant ses droits sur une vavassorie à la Bretèche, donnée par la dame de Guernanville ; une charte de Guillaume Cocherel donnant quatre acres de terre à la Selle ; une de Guillaume d’Ouche confirmant ces quatre acres, moyennant douze deniers de redevance à payer chaque année à la Saint-Jean-Baptiste, dont six pour les terres et six pour les tailles, gardes et autres services, le droit de moute étant préservé pour Guillaume ; une charte de Richard d’Auvergny confirmant l’église de Rugles, donnée par son père avec le droit de patronage, les dîmes et toutes les dépendances ; une charte de Simon de Grosley confirmant la dîme du moulin de Grosley[-sur-Risle], donnée par son père ; une autre du même donnant la moitié de l’église du Noyer[-en-Ouche], deux acres de terre et un hôte franc au Noyer ; une de Jean de Jouy donnant le patronage de l’autre moitié de cette église ; et une de Roger de Long-Essard concernant la terre de Raoul Geofroy et de Durand.

Acte n° 238 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre ce que Robert [II] de Meulan leur avait confirmé dans plusieurs chartes que l’évêque a vues : donnés par les ancêtres dudit Robert, l’église de la Barre[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre et toutes ses dépendances, un muid de froment sur les moulins dudit Robert à Beaumont[-le-Roger], cent sous sur la prévôté de celui-ci, et la franchise pour les moines sur toute sa terre ; la terre donnée par Roger de la Barre dans le val de Gisay ; huit acres de terre données par Richer [de la Barre] en échange du tiers du moulin de la Barre donné aux moines par Luc de la Barre ; six acres de terre au-delà du val de Gisay données par ledit Luc ; une vavassorie que les moines possèdent depuis longtemps à la Barre, libre de toute coutume et de tout service dû à Robert de Meulan, y compris quand celui-ci lève la taille et les aides sur ses terres ; un hôte à Pont-Audemer, donné par Galéran [IV] de Meulan, père de Robert, avec la maison de Raoul Parsamein, libre et franche de toute coutume par terre et par eau, et avec deux mille harengs chaque année au début du Carême ; et l’exemption de toute coutume pour ce que les moines achèteront à Pont-Audemer ou ailleurs dans la terre dudit Robert pour leur subsistance.

Acte n° 239 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche] avec le droit de patronage, et deux parts de la dîme de cette église à l’usage propre des moines, avec cinq sous de redevance à payer chaque année à la Saint-Rémy par le vicaire de l’église sur les revenus de l’autel. Tout cela avait été donné aux moines par l’évêque Garin.

Acte n° 240 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la donation aux moines de Lyre du droit de patronage de l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche], abandonné dans la main de l’évêque Gilles par Henri de Bosc-Renoult et Luc de la Barre, puis confirmé par l’évêque Garin, qui avait en outre donné aux moines deux tiers de toutes les gerbes de dîme de cette église, ainsi que cinq sous à prendre sur les revenus de l’autel. Le vicaire pouvant subsister convenablement avec le quart de toutes les gerbes de dîme de cette église, la terre d’aumône et toutes les oblations et revenus de l’autel et du cimetière, Luc donne aux moines les trois autres quarts des gerbes de la dîme, avec les cinq sous à recevoir des revenus de l’autel, le jour de l’Assomption. Il assigne également un lieu dans la terre d’aumône pour construire une grange et il abandonne au vicaire toute la dîme de cette terre. Luc a mis les moines en possession des dîmes susmentionnées, après la résignation de maître Roger de la Barre, qui possédait alors en personne l’église de Bosc-Renoult.

Acte n° 241 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme, en la vidimant, une charte de Robert III, comte de Leicester, en faveur des moines de Lyre, par laquelle celui-ci, en présence de Pétronille, sa femme, et de Guillaume et Robert, ses fils, confirme toutes les donations que Guillaume fils Osbern, Robert [II], comte de Leicester, son père, et ses autres prédécesseurs avaient faites en aumône aux moines en terres, en églises, en revenus, en dîmes, en forêts, en bois, en plaines, en rivières, en prairies, en moulins, tant en Normandie qu’en Angleterre, comme l’attestent les chartes desdits prédécesseurs.

Acte n° 242 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, donne et confirme des dîmes aux moines de Lyre.

Acte n° 249 – 1222 (n. s.), février – charte – confirmation
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie et confirme que, dans sa main, Gilbert Chevreuil, de Nogent, a résigné tout ce que les moines de la Noë ont reçu de lui, de Guillaume Chevreuil, son père, de tous ses ancêtres et de ses hommes, tant en terres qu’en dîmes, en rentes et en toutes autres choses, librement et en perpétuelle aumône, comme cela est contenu dans les chartes de Gilbert et de Guillaume. L’évêque a fait confirmer cela de son sceau à la demande de Garin, abbé de la Noë, et de Gilbert.

Acte n° 251 – 1222, 29 décembre – vidimus – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, vidime un acte de Rotrou, évêque d’Évreux, et confirme à perpétuité aux moines de l’Estrée, à leur demande, la dîme de quatre charruées de terre situées à Merville, données par Philippe, chanoine de Dreux.

Acte n° 253 – 1222 – deperditum – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, confirme à Geoffroy, abbé de la Croix-Saint-Leufroy, le droit de patronage et les autres droits qu’il possède dans les églises de Fontaine[-Heudebourg], la Croix[-Saint-Leufroy], Cailly[-sur-Eure] et Écardenville[-sur-Eure].

Acte n° 254 – 1223, février (n. s.) – charte – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, atteste toutes les concessions faites par Luc, son prédécesseur, à l’abbé et aux moines du Bec. Il confirme que l’abbé du Bec, au nom de sa communauté, sera à jamais chanoine d’Évreux. Par ailleurs, parce que la portion des vicaires desservant les églises de Saint-Aubin-d’Écrosville, Marbeuf, la Roussière, Émalleville, Barc et Hellenvilliers n’avait pas été fixée comme elle aurait dû l’être, pour que chacun – tant l’abbé et les moines que les vicaires de ces églises – sache ce qu’il doit recevoir, l’évêque, à la demande de Richard, abbé du Bec, et sur le conseil d’hommes sages, décide que les vicaires des églises de Saint-Aubin-d’Écrosville, de Marbeuf, de Barc et d’Émalleville auront les menues dîmes et les revenus des autels, avec la terre d’aumône et la maison où ils habitent. Le vicaire de Saint-Aubin-d’Écrosville aura, pour toujours, trois hôtes qui sont dans le cimetière de la paroisse, comme l’atteste une charte de Luc, évêque d’Évreux, et le vicaire d’Émalleville percevra chaque année un muid de blé à la mesure d’Évreux dans la grange des moines du Bec, au moment où ceux-ci font battre leur blé. Tout le reste de ce qui appartient à ces églises, tant en dîmes qu’en autres choses, restera pour toujours à l’abbé et aux moines du Bec. Le vicaire de la Roussière, sur sa vicairie telle qu’elle est déterminée depuis longtemps, paiera chaque année à l’abbé et aux moines cinquante sous de monnaie courante au synode d’hiver et cinquante sous au synode d’été, de même que le vicaire d’Hellenvilliers paiera trente sous en été et trente sous en hiver. Les contrevenants à ces dispositions encourent l’excommunication.

Acte n° 259 – 1221 (?) – deperditum – confirmation
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, confirme des donations faites à l’abbaye de Conches, en citant toutes les chartes des quatre premiers fondateurs.

Acte n° 261 – 1222 (?) – deperditum – confirmation
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, confirme une donation faite à l’abbaye de Conches.

Acte n° 263 – [1139-1165, avril] ou […1202, avant le 27 décembre] ou [1220, après janvier-1223, 18 mars] ou [1223, 17 juillet-1236, 4 avril] – deperditum – confirmation
R., évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre toutes les dîmes des graines dans les paroisses de la Vieille-Lyre et de la Neuve-Lyre, ainsi que dix livres à prendre sur les oblations, dont sept à la Neuve-Lyre et trois à la Vieille-Lyre.